Hamad ben Khalifa Al Thani
Le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani (arabe : ŰÙ ŰŻ ŰšÙ ŰźÙÙÙŰ© ŰąÙ Ű«Ű§ÙÙ), nĂ© le Ă Doha, est un Ă©mir du Qatar. DiplĂŽmĂ© de l'AcadĂ©mie royale militaire de Sandhurst en 1971, il prend le pouvoir en 1995 en renversant son pĂšre Khalifa ben Hamad, et abdique en 2013 au profit de son fils Tamim.
Hamad ben Khalifa ŰÙ ŰŻ ŰšÙ ŰźÙÙÙŰ© | |
Cheikh Hamad, Ă©mir du Qatar en octobre 2011. | |
Titre | |
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Ămir du Qatar | |
â (17 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Couronnement | |
Premier ministre | Lui-mĂȘme Abdallah ben Khalifa Al Thani Hamad ben Jassem Al Thani |
Prédécesseur | Khalifa ben Hamad Al Thani |
Successeur | Tamim ben Hamad Al Thani |
Premier ministre du Qatar | |
â (1 an, 4 mois et 2 jours) |
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Monarque | Lui-mĂȘme |
Prédécesseur | Khalifa ben Hamad Al Thani |
Successeur | Abdallah ben Khalifa Al Thani |
Prince héritier du Qatar | |
â (18 ans et 28 jours) |
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Monarque | Khalifa ben Hamad Al Thani |
Prédécesseur | Cheikh Khalifa ben Hamad Al Thani |
Successeur | Cheikh Jassim ben Hamad Al Thani |
Biographie | |
Dynastie | Al Thani |
Nom de naissance | Hamad ben Khalifa ben Hamad ben Abdallah ben Jassem ben Mohammed ben Thani |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Doha (Qatar) |
PĂšre | Khalifa ben Hamad Al Thani |
Conjoint | 1) Mariam bint Mohammed Al Thani 2) Moza bint Nasser al-Missned 3) Noora ben Khalid Al Thani |
Enfants | 24 enfants, dont : Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani Voir Mariages et descendance |
HĂ©ritier | Cheikh Jassim (1996-2003) Cheikh Tamim (2003-2013) |
RĂ©sidence | Palais princier |
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Monarques du Qatar Premiers ministres du Qatar |
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Biographie
Hamad Al Thani obtient son diplÎme de l'Académie royale militaire de Sandhurst en Angleterre, en 1971[1].
Prise du pouvoir
En 1995, alors que son pĂšre, Khalifa ben Hamad Al Thani, est en Suisse, Hamad, alors ministre de la DĂ©fense et chef des forces armĂ©es, le renverse et prend le pouvoir. Il lui reproche notamment d'avoir toujours prĂ©fĂ©rĂ© son frĂšre et d'avoir voulu empĂȘcher son mariage avec Moza bint Nasser al-Missned, fille d'un opposant politique[2].
AprÚs une tentative ratée de retour en 1996 de son pÚre qui reçut le soutien de l'Arabie saoudite[2], le cheikh Hamad, avec l'aide de son ami Yamin Sajie, entreprend la modernisation du pays[1].
Ămir du Qatar
L'Ă©mir Hamad est notamment connu en Occident pour avoir crĂ©Ă© la chaĂźne d'information arabe en continu Al Jazeera afin de contrer l'influence de l'islam saoudien[2]. Cela lui a valu des critiques de la part des Ătats-Unis mais aussi du monde journalistique en gĂ©nĂ©ral. Ainsi, de nombreux mĂ©dias occidentaux ont relevĂ© que la chaĂźne dâinformations ne traite quasiment jamais de sujets impliquant le Qatar[3].
Néanmoins, le Qatar reste un allié inconditionnel de la plupart des pays occidentaux ceux-ci dans le Moyen-Orient, pour preuve l'implantation d'universités américaines à « Education City », un projet mené par une des épouses du cheikh, Moza bint Nasser al-Missned.
En assurant une bonne qualitĂ© de vie Ă ses quelque 250 000 sujets (Quataris d'origine), il jouit d'une popularitĂ© inĂ©branlable. En vingt ans, rien n'est venu remuer le Qatar, pas mĂȘme la vague de contestation qui fait exploser le monde arabe. Le pouvoir est pourtant entiĂšrement concentrĂ© dans les mains de l'Ă©mir : le pays ne compte ni parti politique, ni force d'opposition. Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en 2011, les jeunes Qataris ne sont que 33 % Ă considĂ©rer que le multipartisme est « trĂšs important ». Leur prioritĂ© est plutĂŽt un environnement sĂ»r et un salaire juste. Et pour satisfaire son peuple, Hamad ben Khalifa dispose d'un atout de taille : d'immenses ressources naturelles. Du pĂ©trole bien sĂ»r, mais surtout du gaz, l'Ă©mirat Ă©tant situĂ© sur le North Dome Field. Ătendu sur 6 000 kilomĂštres carrĂ©s, il gĂ©nĂšre 60 % du PIB du pays. En moins de dix ans (en s'endettant pour exploiter ces gisements avec l'aide de Total[2]), le pays est devenu le premier exportateur de gaz naturel liquĂ©fiĂ© de la planĂšte. Rien qu'en 2011, un millier de mĂ©thaniers se sont approvisionnĂ©s dans le port de Ras Laffan. Selon les autoritĂ©s, ces rĂ©serves assureront le dĂ©veloppement du Qatar pour les « cent prochaines annĂ©es ». Et pourtant, l'aprĂšs-gaz prĂ©occupe. L'argent de la rente pĂ©troliĂšre et gaziĂšre (520 milliards d'euros) est investi dans le monde entier, Ă New York, Londres, en Suisse et en France. ParallĂšlement, l'Ă©mir encourage la crĂ©ation de petites et moyennes entreprises au sein de son propre pays ainsi que l'implantation de sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres. La consigne est claire : « D'ici Ă 2020, notre budget doit ĂȘtre entiĂšrement financĂ© par des activitĂ©s autres que l'extraction des hydrocarbures », a-t-il dĂ©clarĂ© au FMI en 2010. Un dĂ©fi pour ce pays, plus gros Ă©metteur de dioxyde de carbone par habitant au monde. Le Qatar a Ă©rigĂ© l'Ă©ducation en prioritĂ©. Et pour faire passer le message, l'Ă©mir a dĂ©lĂ©guĂ© une ambassadrice de charme : la deuxiĂšme et la plus mĂ©diatique de ses trois Ă©pouses. Depuis 1995, elle dirige la fondation Qatar pour « l'Ă©ducation, la science et le dĂ©veloppement communautaire », dont le budget annuel est Ă©valuĂ© Ă onze milliards d'euros.
Sur le plan diplomatique, lâĂ©mir est reconnu pour sa promotion trĂšs active de lâimage de son pays sur la scĂšne internationale. Il a Ă©tĂ© Ă lâinitiative du rapprochement du Qatar avec un grand nombre de gouvernements au Moyen-Orient et dans le monde entier, sans Ă©gard aux rivalitĂ©s voire aux hostilitĂ©s entre les diffĂ©rentes puissances. Ainsi, lâĂ©mir conclut en 2010 un pacte de dĂ©fense avec la Syrie et lâIran tout en maintenant sur son territoire une base militaire amĂ©ricaine. De mĂȘme, lâĂ©mir sâest dĂ©placĂ© en pour une visite secrĂšte en IsraĂ«l, alors mĂȘme que la plupart des puissances du Golfe ne reconnaissent pas son droit dâexister[4].
Si l'Ă©mir prĂŽne un « wahhabisme Ă©clairĂ© » et critique celui de l'Arabie saoudite, qui donne selon lui une mauvaise image de l'islam, le Qatar est critiquĂ© pour soutenir des prĂȘcheurs radicaux et financer des groupuscules terroristes en Syrie, notamment le Front al-Nosra[2].
L'Ă©mir sâest tout particuliĂšrement intĂ©ressĂ© Ă la France, et a nouĂ© des liens Ă©troits avec son personnel politique. Ainsi, de nombreuses personnalitĂ©s politiques françaises se sont dĂ©placĂ©es au Qatar Ă lâinvitation de lâĂ©mir pour participer Ă des confĂ©rences, dont Dominique de Villepin (le Qatar Ă©tant le principal client de son cabinet dâavocats), Bertrand DelanoĂ«, Philippe Douste-Blazy, Rachida Dati, SĂ©golĂšne Royal, Fadela Amara, Claude GuĂ©ant, Jean-Louis DebrĂ©, GĂ©rard Larcher, Hubert VĂ©drine, FrĂ©dĂ©ric Mitterrand, HervĂ© Morin, Jean-Pierre ChevĂšnement, Dominique Baudis ou encore Jack Lang. Hamad bin Khalifa Al Thani a par ailleurs assistĂ© au dĂ©filĂ© du en compagnie de Nicolas Sarkozy, alors prĂ©sident de la RĂ©publique[4].
Sous la direction de l'Ă©mir, le Qatar obtient auprĂšs du parlement français lâexonĂ©ration fiscale de ses investissements dans lâHexagone[5]. Par ailleurs, les Qatariens rĂ©sidant en France ne sont pas redevables de l'impĂŽt sur la fortune pendant leurs cinq premiĂšres annĂ©es de rĂ©sidence[6]. En , Marianne et Mediapart estiment l'investissement immobilier personnel en France de l'Ă©mir entre 1989 et 2015 Ă 34 biens ou domaines dâune valeur globale de 3,3 milliards dâeuros[7]. Il possĂšde notamment un domaine Ă Mouans-Sartoux prĂšs de Cannes.
En , il promet de donner un cheval en or au journaliste irakien Muntadhar al Zaidi, celui-ci ayant jetĂ© ses chaussures sur le prĂ©sident des Ătats-Unis de l'Ă©poque, George W. Bush[8].
L'Ă©mir et sa femme, la cheikha Mozah, se sont fortement impliquĂ©s en 2010 dans la campagne du Qatar pour remporter le droit d'organiser la Coupe du monde de football de 2022[9]. Cependant, une sĂ©rie dâenquĂȘtes de journalistes occidentaux a rĂ©vĂ©lĂ© que le vote du ComitĂ© exĂ©cutif de la FIFA en faveur du Qatar fut le fait de versement de plus de 5 millions USD aux membres du ComitĂ© Ă lâinitiative de Mohamed Bon Hammam, proche du pouvoir qatarien et ancien vice-prĂ©sident de la FIFA[10].
L'organisation de la Coupe du monde de football de 2022 a valu Ă lâĂ©mir bien dâautres critiques encore, notamment celles en lien avec les conditions de travail des immigrĂ©s sur les chantiers de construction des installations sportives en vue de lâĂ©vĂšnement sportif. Ainsi, Human Rights Watch et de nombreuses autres associations de dĂ©fense des droits de lâhomme ont pointĂ© du doigt lâabsence presque totale dâencadrement lĂ©gislatif ou rĂ©glementaire par le gouvernement du Qatar des conditions de travail des non-qatariens[11].
Abdication
En , le journal britannique The Daily Telegraph publie un article sur une probable abdication de l'émir en faveur de son fils Tamim avant la fin du mois[12] - [13] - [14] - [15]. Cette information est reprise par de nombreux médias. L'information est publiée deux semaines avant la tenue prévue des premiÚres élections législatives de l'histoire du pays, qui devaient avoir lieu le [16].
Son abdication est finalement annoncée le [17] et il prend le titre d'« émir-pÚre »[18]. Il conserve cependant une forte influence sur la politique du pays[19].
En , le parquet de Paris a ouvert une enquĂȘte pour blanchiment de fraude fiscale visant la principale collaboratrice de lâancien Ă©mir, Chadia Clot, et impliquant indirectement Hamad ben Khalifa al-Thani. Selon la justice française, lâĂ©mir aurait validĂ© « pour le compte et au nom du Qatar » un paiement de plus de 1,9 million dâeuros versĂ© sur le compte suisse dâune sociĂ©tĂ© immatriculĂ©e aux Iles Vierges et qui sâest par la suite avĂ©rĂ©e nâĂȘtre quâune coquille vide. Cette transaction aurait permis Ă lâarchitecte italien chargĂ© de lâamĂ©nagement du yacht de lâĂ©mir dâĂ©chapper Ă lâimpĂŽt[20].
Mariages et descendance
De ses trois épouses, le cheikh Hamad a vingt-quatre enfants, dont 11 garçons et 13 filles, portant le prédicat d'altesse. C'est la princesse Mozah qui l'accompagne le plus souvent dans les actes officiels, faisant ainsi figure de princesse consort.
- Avec sa premiĂšre Ă©pouse, Mariam bint Mohammed Al Thani, il a deux fils et six filles :
- Mishaal ben Hamad Al Thani (en)
- Fahd ben Hamad Al Thani
- Hussah bint Hamad Al Thani
- Sara bint Hamad Al Thani
- Rawdah bint Hamad Al Thani
- Fatima bint Hamad Al Thani
- Mashael bint Hamad Al Thani
- Avec sa deuxiĂšme Ă©pouse, Mozah bint Nasser al-Missned, il a cinq fils et deux filles :
- Jassem ben Hamad Al Thani (en), prince héritier (1996-2003)
- Tamim ben Hamad Al Thani, prince héritier (2003-2013) puis émir du Qatar (depuis 2013)
- Joaan ben Hamad Al Thani (en)
- Khalifa ben Hamad ben Khalifa Al Thani (en)
- Mohammed ben Hamad Al Thani
- Al-Mayassa bint Hamad Al Thani
- Hind bint Hamad Al Thani
- Avec sa troisiĂšme Ă©pouse, Noora bint Khalid Al Thani, il a quatre fils et cinq filles :
- Khalid ben Hamad Al Thani (en)
- Abdallah ben Hamad Al Thani (vice-Ă©mir depuis 2014)
- Thani ben Hamad Al Thani (en)
- Al-Qaqa ben Hamad Al Thani
- Lulwaa bint Hamad Al Thani
- Maha bint Hamad Al Thanii
- Dana bint Hamad Al Thani
- Al-Anood bint Hamad Al Thani
- Mariam bint Hamad Al Thani
DĂ©corations Ă©trangĂšres
- Grand-croix de l'ordre de Skanderbeg (Albanie)
- Grand-croix de l'ordre national du MĂ©rite (Albanie)
- Grand-croix de lâordre du MĂ©rite de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne
- Grand collier de l'ordre du roi Abdelaziz (Arabie Saoudite)
- Grande Ătoile de lâordre du MĂ©rite (Autriche)
- PremiĂšre classe de l'ordre de lâĂtoile Planina (Bulgarie)
- Grand-croix de l'ordre national du CĂŽte d'Ivoire
- Grand-croix de l'ordre du Roi Tomislav (Croatie)
- Médaille de l'ordre de José Martà (Cuba)
- Grand-croix à l'étoile d'argent de l'ordre du mérite de Duarte, Sånchez et Mella (République dominicaine)
- Grand-cordon de l'ordre du Nil (Ăgypte)
- Collier de lâordre dâIsabelle la Catholique (Espagne)
- Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur (France)
- Grand-croix de lâordre du RĂ©dempteur (GrĂšce)
- Grand-cordon de l'ordre de l'Ătoile de la RĂ©publique d'IndonĂ©sie (en)
- Chevalier grand-croix avec collier de l'ordre du MĂ©rite de la RĂ©publique italienne
- Collier de l'ordre de Ali ibn Hussein (en) (Jordanie)
- Collier de l'ordre de Moubarak le Grand (en) (KoweĂŻt)
- Grand-cordon de lâordre du CĂšdre du Liban
- Grand-cordon de l'ordre national du MĂ©rite (Liban)
- Médaille de l'ordre du (Macédoine)
- Grand-cordon de l'ordre de la Couronne du Royaume (Malaisie)
- Compagnon d'honneur avec collier de l'ordre national du MĂ©rite (Malte)
- Collier de l'ordre de la RĂ©publique de Pakistan (en) (Pakistan)
- Grand-croix de l'ordre du Soleil (PĂ©rou)
- Grand collier de l'ordre de l'Infant Dom Henrique (Portugal)
- Collier de l'ordre national du MĂ©rite (Oman)
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Lion néerlandais (Pays-Bas)
- Grand-croix de l'ordre de Lakandula (Philippine)
- Chevalier commandeur de l'ordre du Bain (Royaume-Uni)
- Chevalier grand-croix honoraire de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (Royaume-Uni)
- Grand-croix de lâordre national du Lion (SĂ©nĂ©gal)
- Collier de l'ordre de l'Ătoile de Roumanie
- Grand-cordon de l'ordre de Darjah Utama Temasek (Singapour)
- Grand-cordon de l'ordre du 7-Novembre (Tunisie)
- PremiĂšre classe de l'ordre du Prince Yaroslav le Sage (Ukraine)
- Collier de l'ordre de Francisco de Miranda (en) (Venezuela)
- Grand-croix de l'ordre du Libérateur (Venezuela)
Notes et références
- (en-GB) « Emir of Qatar profile: Who is Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, how », The Independent,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Sophie des Déserts, « Un envoyé trÚs spécial », Vanity Fair no 57, mai 2018, p. 64-69 et 110-113.
- Emmanuelle Anizon, « La révolution Al-Jazira » , sur Télérama, (consulté le ).
- « Comment le Qatar a acheté la France (et s'est payé sa classe politique) », sur slate.fr (consulté le ).
- « Le Qatar s'offre les Champs-ĂlysĂ©es⊠aprĂšs s'ĂȘtre offert quelques politiques ? », sur atlantico.fr (consultĂ© le )
- Patrick Roger, « La France accorde une exonĂ©ration d'impĂŽts aux avoirs du Qatar », lemonde.fr,â (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « La razzia immobiliÚre de la famille royale du Qatar en France », marianne.net, 22 juin 2016.
- « Le lanceur de chaussures contre Bush doit ĂȘtre libĂ©rĂ© cette semaine », LExpress.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Scandale à la Fifa : Le Qatar va-t-il perdre la Coupe du monde 2022 ? », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Le Sunday Times publie « les preuves » d'une corruption en faveur de Qatar 2022 », sur lequipe.fr (consulté le ).
- « Qatar : la face cachée de la Coupe du monde 2022 », sur Marianne (consulté le ).
- « LâĂ©mir du Qatar sâapprĂȘte Ă abdiquer avant la fin du mois courant », El Hourriya, 10-06-2013.
- « Qatar : le cheikh Hamad accélÚre la transmission du pouvoir au prince Tamim », Le Figaro, 21-06-2013.
- « L'émir du Qatar abdiquerait en faveur de son fils », Le Figaro, 25-06-2013.
- « Qatar : le prince héritier sera nommé émir », Le Monde, 23-06-2013.
- (en) « Qatari leaders signal they are ready to change guard », BBC News, 16 juin 2013.
- « Qatar : l'Ă©mir abdique au profit de son fils, le prince hĂ©ritier Tamim », Jeune Afrique,â (lire en ligne).
- « Congratulations pour in for Emir and Father Emir », Gulf Times (en), 27-06-2013.
- Georges Malbrunot, « Qatar : derriÚre le jeune émir, l'ombre du pÚre, Hamad », Le Figaro, 22-23 décembre 2018, p. 6.
- BFM BUSINESS, « L'ancien émir du Qatar impliqué dans une affaire de fraude fiscale ? », sur BFM BUSINESS (consulté le ).