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Poliez-Pittet

Poliez-Pittet est une commune suisse du canton de Vaud. Située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 1160, elle faisait partie du district d'Échallens de 1803 à 2007. La commune est peuplée de 830 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 501 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud.

Poliez-Pittet
Poliez-Pittet
La maison de commune.
Blason de Poliez-Pittet
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Gros-de-Vaud
Communes limitrophes Bottens, Froideville, Jorat-Menthue, Montilliez
Syndic Pascal Duthon
NPA 1041
No OFS 5533
DĂ©mographie
Population
permanente
830 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 166 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 37′ 41″ nord, 6° 40′ 59″ est
Altitude 747 m
Superficie 5,01 km2
Localisation
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Poliez-Pittet
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Poliez-Pittet
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Poliez-Pittet
Liens
Site web www.poliez-pittet.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    La surface totale de la commune de Poliez-Pittet représente 501 hectares qui se décomposent en : 47 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 275 ha de surfaces agricoles, 179 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent 0,20 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 4,99 %, les routes et infrastructures de transport 3,39 %, les zones agricoles 41,92 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 % .

    Jusqu'à la réorganisation des districts vaudois en 2008, la commune appartenait au district d'Échallens. Depuis le , elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Bottens, Froideville, Jorat-Menthue et Montilliez.

    Le territoire communal se trouve en partie sur une hauteur du plateau vaudois, dans la rĂ©gion du Gros-de-Vaud. Ses frontières passent par la petite vallĂ©e du ruisseau le Cornuz au sud-est Ă  travers la colline de Polliez-Pittet jusqu'au bois Conti. Ă€ l'est, la commune touche la partie supĂ©rieure de la Mentue puis s'Ă©tend en une bande Ă©troite au sud-est en direction des forĂŞts du Jorat oĂą elle atteint son point culminant sur le mont des Lex avec 852 mètres d'altitude.

    En plus du village de Poliez-Pittet, la commune compte plusieurs exploitations agricoles isolées.

    [réf. nécessaire]

    HĂ©raldique

    De gueules à la tête de soldat romain d'argent casquée d'or, au chef d'argent. Ces armoiries ont été adoptées en 1922. Elles rappellent par leurs couleurs que le village dépendait au Moyen Age de l'église de Lausanne. La tête de soldat romain évoque l'origine du nom de la localité, qui remonte à un premier propriétaire romain[3].

    Toponymie

    Parmi les premières mentions de cette localité, il faut citer : Andreas de Poleto (vers 1170) ; Paulici (1163-1200) ; Boso, miles de Poliato (avant 1177) ; Polie (1193) ; Pollie lo Pitet (1230) ; Pully Pittet (1702) ; Pully le Petit (1784)[4].

    Ce nom de lieu est formé d'un nom de personne latin augmenté du suffixe toponymique -acum. Si l'on a parfois supposé un nom latin tel que Pollius, cette forme ne pas être restituée de manière certaine, l'évolution phonétique ayant confondu Pollius et Paulius, deux noms bien attestés tous deux. Ce nom de famille, appartenant à un premier propriétaire, désigne à l'origine un domaine rural et témoigne d'une époque au cours de laquelle la population celtique a commencé à utiliser des noms de personnes latins tout en continuant à parler sa propre langue. Ce genre de toponyme atteste un vaste mouvement d'appropriation privée du sol[4].

    Population

    Surnom

    Les habitants de la commune sont surnommés les Croqua-Bleyssons (les mangeurs de poires sauvages en patois vaudois[5] - [6].

    Histoire

    Une villa romaine qui se trouvait en amont du village actuel, sur le tracé d'une route romaine. Des fouilles organisées à la fin du XXe siècle ont permis d'en retrouver les traces.

    Au Moyen Âge, le village fait partie des terres des seigneurs de Bottens, puis passe dans les mains de la famille de Montfaucon de 1348 à 1475. Il est ensuite inclus dans le bailliage commun d'Orbe et Echallens et devient la propriété des cantons de Berne et Fribourg. Après la révolution vaudoise de 1798, la commune est rattachle au district d'Echallens [7].

    Poliez-Pittet a accueilli le giron du centre en 2017, présidé par Alexandre Jaccaud.

    Patrimoine bâti

    • Le Turlet, 1780, Ă©lĂ©gante tour d'horloge avec chambre d'arrĂŞt et logis pour les pauvres
    • Église catholique, 1910-1914, par Louis Brazzola
    • Église rĂ©formĂ©e 1924 (chemin des Essinges)
    • Maison de commune, 1861-1863, par l'architecte-entrepreneur Jacques (?) Landry d'Yverdon[8].
    • Grenier en bois, 1523 Ă  la rue du Village
    • Maison nĂ©oclassique de 1851 (rue du Village n°3)
    • École protestante 1913 (chemin des Essinges n°13)
    • École catholique 1913 (route d'Échallens n° 3)[9] - [8].
    • Le temple protestant.
      Le temple protestant.
    • L'Ă©glise catholique Sainte Marie-Madeleine.
      L'Ă©glise catholique Sainte Marie-Madeleine.
    • La tour du Turlet.
      La tour du Turlet.

    DĂ©mographie

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Poliez-Pittet compte 830 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 166 hab./km2.

    En 2000, la population de Poliez-Pittet était composée de 286 hommes (52,7 %) et 257 femmes (47,3 %). Il y avait 515 personnes suisses (93,6 %) et 35 personnes étrangères (6,4 %). La langue la plus parlée était le français, avec 523 personnes (95,1 %). La deuxième langue était l'allemand (11 ou 2 %). Sur le plan religieux, la communauté catholique était la plus importante avec 256 personnes (46,5 %), suivie des protestants (209 ou 38 %), 48 personnes (8,7 %) n'ayant aucune appartenance religieuse[10].

    La population de Poliez-Pittet était de 395 habitants en 1850, puis de 362 habitants en 1860. Le nombre d'habitants remonte à 417 en 1870 et reste stable jusqu'en 1888, avant une baisse à 298 en 1910. Il reste stable jusqu'en 1970. La population augmente ensuite fortement, puisqu'elle est multipliée par 2,4 en 40 ans pour atteindre 686 habitants en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Poliez-Pittet entre 1850 et 2010[11] :

    Politique

    Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 19,66 % pour l'Union démocratique du centre, puis le Parti libéral-radical avec 17,95 %, le Parti socialiste suisse avec 10,68 %, Les Verts avec 10.68%, le PDC avec 8.97% et le Parti vert'libéral avec 5.98 %[12].

    Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les électeurs de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 23,71 %, le Parti libéral-radical à 20,69 %, le Parti socialiste à 12,50 % et les Verts à ,33 % [13].

    Sur le plan communal, Poliez-Pittet est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un conseil communal dirigé par un président, secondé par un vice-président et un secrétaire pour le législatif [14].

    École

    Le collège intercommunal de la commune est partagé avec celui d’Échallens et de Pailly. Il regroupe les élèves des communes d'Échallens, Montilliez (comprenant les villages de Dommartin, Naz, Poliez-le-Grand, Sugnens), Bottens, Villars-le-Terroir, Poliez-Pittet et la localité de Villars-Tiercelin.

    Économie

    Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, l'économie locale était largement tournée vers l'agriculture et l'élevage qui représentent encore de nos jours une part importante des emplois dans la commune. Le village de Poliez-Pittet s'est transformé pendant ces dernières décennies en zone résidentielle pour des personnes travaillant principalement à Échallens et dans la région lausannoise. La commune accueille également plusieurs commerces et sociétés, parmi lesquelles la société chargée de l'organisation de la réunion d'athlétisme Athletissima[15]. La commune compte également sur son territoire une boucherie et deux cafés-restaurants[16].

    Transports

    Poliez-Pittet fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Échallens à Moudon[17] et celui reliant Échallens à Poliez-Pittet [18] s'arrêtent dans la commune. Elle est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal [19].

    Vie locale

    La commune de Poliez-Pittet compte plusieurs clubs et associations parmi lesquels une Jeunesse, des dames paysannes, une chorale et des clubs de pétanque, de football, de unihockey, de volley-ball et de tir sportif [20].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 76
    4. Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 707-708
    5. « Poliez-Pittet : Alphabet des communes vaudoises », Feuille des avis officiels du canton de Vaud (consulté le )
    6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 75
    7. Marianne Stubenvoll, « Poliez-Pittet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    8. Catherine Raemy-Berthod, Édifices publics de Poliez-Pittet, Lausanne, DGIP, coll. « coll. Monuments d’exception », .
    9. Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 344.
    10. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive » [archive du ], Confédération suisse (consulté le )
    11. « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    12. « Élections au Conseil national 2019 », sur www.elections.vd.ch (consulté le )
    13. « Élection du Grand Conseil du 30 avril 2017 », sur elections.vd.ch (consulté le )
    14. « Poliez-Pittet », sur communal.ch (consulté le )
    15. « Entreprises », sur poliez-pittet.ch (consulté le )
    16. « Commerces », sur poliez-pittet.ch (consulté le )
    17. « Echallens-Moudon », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
    18. « Échallens-Poliez-Pittet », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
    19. « PubliCar Échallens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
    20. « Sociétés locales », sur poliez-pittet.ch (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Catherine Raemy-Berthod, Édifices publics de Poliez-Pittet, Lausanne, DGIP, coll. « coll. Monuments d’exception »,

    Liens externes

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