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Froideville (Gros-de-Vaud)

Froideville est une commune suisse du canton de Vaud, situĂ©e dans le district du Gros-de-Vaud. CitĂ©e dès 1284, elle fait partie du district d'Échallens entre 1798 et 2007. La commune est peuplĂ©e de 2 695 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 707 hectares, se situe dans la rĂ©gion du Gros-de-Vaud.

Froideville
Froideville (Gros-de-Vaud)
Blason de Froideville
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Gros-de-Vaud
Communes limitrophes Poliez-Pittet, Jorat-Menthue, Corcelles-le-Jorat, Montpreveyres, Lausanne, Bottens
Syndic Jean-François Thuillard
NPA 1055
No OFS 5523
DĂ©mographie
Population
permanente
2 695 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 381 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 36′ 00″ nord, 6° 41′ 00″ est
Altitude 819 m
Superficie 7,08 km2
Localisation
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Froideville
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Froideville
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Froideville
Liens
Site web www.froideville.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Histoire

    Froideville est connu sous le nom de Frigida Villa en 1284. Des moines cultivent la région au XIIIe siècle, puis par des laïcs. Le village dépend de la juridiction de la ville de Lausanne, puis du bailliage de Lausanne à l'époque bernoise, puis du district d'Échallens dès la révolution vaudoise, de 1798 à 2007, et du district du Gros-de-Vaud depuis 2008. Le village ne possède pas de lieu de culte jusqu'à la construction d'un centre œcuménique en 1985[3].

    HĂ©raldique

    Armes de Froideville

    Les armes de la commune de Froideville se blasonnent ainsi :
    Coupé d'azur à la croix ancrée d'or, et de gueules à la charrue d'argent[4].

    GĂ©ographie

    Photo aérienne (1964).
    La surface totale de la commune de Froideville représente 707 hectares qui se composent de : 73 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 271 ha de surfaces agricoles, 363 ha de surfaces boisées et enfin 0 ha de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 6,93 %, les routes et infrastructures de transport 2,83 %, les zones agricoles 27,58 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %.

    Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district d'Échallens. Depuis le 1er janvier 2008, elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Poliez-Pittet, Jorat-Menthue, Corcelles-le-Jorat, Montpreveyres, Lausanne et Bottens.

    Le territoire communal se trouve sur le plateau suisse, dans la rĂ©gion du Gros-de-Vaud. La partie nord-ouest de la commune oĂą se trouve le village de Froideville se trouve sur un plateau d'une altitude moyenne de 844 mètres, bordĂ© par la vallĂ©e du Talent. Au sud-est, elle s'Ă©tend jusqu'Ă  la vaste forĂŞt du bois du Jorat oĂą le Talent et la Mentue (alimentĂ©e par les ruisseaux de la Rosse et de Corbassière) se rejoignent. Le point culminant de la commune se trouve dans la forĂŞt, Ă  907 mètres d'altitude.

    En plus du village de Froideville, la commune compte également le hameau de Rossy, qui s'est désormais agrandi de plusieurs zones résidentielles, ainsi que plusieurs exploitations agricoles isolées.

    [réf. nécessaire]

    Population

    Surnom

    Les habitants de la commune sont surnommés lè Caca-Tchoû (les Caque-Choux en patois vaudois), largement cultivée, ingrédient de la saucisse réputée du lieu et emblème des habitants qu'ils plantaient au sommet d'une pique[5] - [6] - [7].

    DĂ©mographie

    Froideville compte 2 695 habitants en 2020[1]. Sa densitĂ© de population atteint 381 hab./km2.

    En 2000, la population de Froideville est composĂ©e de 741 hommes (51 %) et 712 femmes (49 %). La langue la plus parlĂ©e est le français, avec 1 344 personnes (91,5 %). La deuxième langue est l'allemand (75 ou 5,1 %). Il y a 1 358 personnes suisses (92,4 %) et 111 personnes Ă©trangères (7,6 %). Sur le plan religieux, la communautĂ© protestante est la plus importante avec 804 personnes (54,7 %), suivie des catholiques (379 ou 25,8 %). 171 personnes (11,6 %) n'ont aucune appartenance religieuse[8].

    La population de Froideville est de 454 habitants en 1850. Elle baisse progressivement jusqu'à 266 habitants en 1960. Le nombre d'habitants augmente ensuite très fortement, puisqu'il est multiplié par 6,6 en 50 ans. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Froideville entre 1850 et 2010[9] :

    Politique

    Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 35,39 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti libéral-radical avec 20,93 % des suffrages et le Parti socialiste suisse avec 17,24 %[10].

    Lors des élections cantonales au Grand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 27,81 %, le Parti socialiste à 26,19 %, le Parti libéral-radical à 18,92 %, l'Alliance du centre à 15,17 % et les Verts à 11,9 %[11].

    Sur le plan communal, Froideville (Gros-de-Vaud) est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil communal, composé de 55 élus, dirigé par un président et secondé par un secrétaire, pour le législatif[12].

    Liste des syndics de Froideville

    • 1954-1969 : Armand Jaccoud, radical, dĂ©putĂ© au Grand Conseil[13].
    • 1970-1981 : Henri Mathey[14].
    • 1982-1996 : RenĂ© Martin, radical[15].
    • 1996-2016 : Michel Pittet, hors parti[16] - [17].
    • Dès 2016 : Jean-François Thuillard, UDC, dĂ©putĂ© au Grand Conseil[17].

    Économie

    Principal pourvoyeurs d'emplois jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle, l'élevage et l'agriculture ne jouent plus qu'un rôle marginal dans l'économie locale depuis la forte hausse de la population des années 1970, lorsque des zones résidentielles ont été bâties et occupées par des personnes travaillant principalement dans la région lausannoise ; ce changement a été accompagné par la création de nombreuses petites entreprises locales..

    Transports

    Au niveau des transports en commun, Froideville fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. C'est le terminus du bus no 60 des Transports publics de la région lausannoise faisant le parcours Lausanne-Cugy-Montheron-Bottens-Froideville[18]. La localité est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont un service de CarPostal[19].

    Vie locale

    La commune de Froideville compte de nombreuses associations, parmi lesquelles une abbaye vaudoise, une société de jeunesse, un chœur mixte et des paysannes vaudoises[20].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. François BĂ©bou, « Froideville » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . consultĂ© le 15 octobre 2012
    4. « Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) » (consulté le )
    5. « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Froideville », sur www.ucv.ch (consulté le )
    6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 46
    7. « Froideville à un tournant de son histoire et face à son destin : Un sobriquet peu enviable » [PDF], sur site officiel de la commune de Froideville (consulté le ), p. 3
    8. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse (consulté en )
    9. « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    10. « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
    11. « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
    12. « Froideville (Gros-de-Vaud) », sur communal.ch (consulté le )
    13. « Nécrologie », L'Écho du Gros-de-Vaud,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre)
    14. « Le vent d'octobre », 24 Heures,‎ , p. 20 (lire en ligne)
    15. « Trois préavis acceptés sans problème particulier », L'Écho du Gros-de-Vaud,‎ , p. 6 (lire en ligne Accès libre)
    16. Bertrand Dubois, « Michel Pittet nouveau syndic », 24 Heures,‎ , p. 33 (lire en ligne Accès libre)
    17. « Nouvelles autorités assermentées lors du Conseil communal », L'Écho du Gros-de-Vaud,‎ , p. 3 (lire en ligne Accès libre)
    18. « Lausanne-Cugy VD-Montheron-Bottens-Froideville », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
    19. « PubliCar Echallens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
    20. « Sociétés locales diverses », sur froideville.ch (consulté le )

    Sources

    Liens externes

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