Pleslin-Trigavou
Pleslin-Trigavou [plelɛ̃ tʁigavu] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Pleslin-Trigavou | |||||
L'église Saint-Pierre de Pleslin et le lavoir. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Thierry Orveillon 2020-2026 |
||||
Code postal | 22490 | ||||
Code commune | 22190 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pleslinois(es)-Trigavouais(es) ou Pleslinais(es)-Trigavouas(es) |
||||
Population municipale |
3 867 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 177 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
31 638 hab. (2010[1]) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 32′ 09″ nord, 2° 03′ 13″ ouest | ||||
Altitude | 50 m Min. 32 m Max. 95 m |
||||
Superficie | 21,80 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pleslin-Trigavou (commune-centre) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pleslin-Trigavou (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Pleslin-Trigavou | ||||
Géographie
La commune de Pleslin-Trigavou est arrosée par le Frémur, Pleslin se trouvant rive droite (à l'Est) et Trigavou rive gauche (à l'Ouest). Elle se trouve à 13 km au sud de Dinard et à 10 km au nord de Dinan.
Cadre géologique
Pleslin est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Pleslin se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[3] - [4].
L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne, formant essentiellement des schistes et des gneiss[5]. Les massifs granitiques du Mancellien[6] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[7].
Dans le domaine continental, l'épaississement consécutif à l'orogenèse cadomienne, provoque le métamorphisme des sédiments, formant une bande de « schistes et gneiss de Langrolay[8] » (Pleslin étant situé au nord-est de cette bande), et la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo, développées aux dépens des sédiments briovériens) qui est datée entre 560 et 540 Ma[9].
Les micaschistes et paragneiss à grain fin, en bancs décimétriques et finement foliés, affleurent dans le territoire de Pleslin mais sont bien visibles dans la grève des Morlets de Langrolay. Ces formations, masquées par les heads périglaciaires, s'observent dans la partie Nord de la grève. Recoupées par des filons de granite, elles sont déformées par des plis droits ou légèrement déversés vers le Sud[10], d'orientation axiale N. 60[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[18] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[19] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[20] à 11,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Pleslin-Trigavou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[26] et 32 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27] - [28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleslin-Trigavou, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29] - [30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), prairies (12,5 %), forêts (9,9 %), zones urbanisées (9,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].
Toponymie
Pour Pleslin, on rencontre les appellations suivantes : Ecclesia de Plelin vers 1330, Pleli, Pleyli, Ployli en 1330[33], Plelin en 1405 et en 1780, Plelen en 1407, Pleslin au XVe siècle[34].
- Pleslin est issu du breton ploe « paroisse » et de saint Lin (variante probable de saint Léon ou de saint Helen)[34].
Pour Trigavou, on rencontre les appellations suivantes : Ecclesia Beatae Brigiddae de Tregavou au milieu du XIIe siècle, Tregavou en 1156, 1181 et vers 1330, Tregavo en 1405, Trigavou au XVe siècle[34].
- Trigavou procède du breton trev « village » et semble-t-il du saint gallois Caffo (patron de la paroisse de Llangaffo) ou de saint Gouesnou (évêque du Léon)[34].
Histoire
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts porte les noms des 98 soldats morts pour la Patrie[35] :
- 73 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 21 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
- 4 sont morts durant la Guerre d'Algérie.
Période contemporaine
Pleslin-Trigavou est née de l'association, en 1973, des communes de Pleslin et de Trigavou.
Le XXIe siècle
Le un avion de tourisme Socata, qui avait décollé de Laval (Mayenne), s'écrase sur le territoire de la commune. Les deux occupants de l'avion, deux Lavallois, meurent dans l'accident.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2020, la commune comptait 3 867 habitants[Note 7], en augmentation de 11,41 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- La métairie de la Mennais, possédé par son grand-père, anobli en 1788, a inspiré son pseudonyme à Félicité Robert de Lamennais[41] ;
- L'église Sainte-Brigide de Trigavou, des XIVe, XVIIe et XIXe siècles. Voir aussi : Fonts baptismaux de Trigavou.
- L'église Saint-Pierre de Pleslin, du XIXe siècle.
- L'alignement de menhirs (dit « Champ des Roches » ou « Cimetière des Druides »), constitué de blocs de quartz, classé en 1889 au titre des monuments historiques[42] ;
- l'arboretum du jardin botanique éclaté du Pays de Dinan dans le même espace naturel que l'alignement de menhirs ; il rassemble plus de 60 espèces et variétés de Chênes provenant du monde entier[43] ;
- Le château du Bois de la Motte, inscrit en 1951 au titre des monuments historiques[44] ;
- la vallée du Frémur traversant la commune du nord au sud ; plusieurs circuits de randonnée y ont été tracés [45].
- L'église Saint-Pierre de Pleslin.
- L'église Sainte-Brigide de Trigavou.
- Le monument aux morts de Pleslin-Trigavou.
- L'alignement de menhirs du Champ des Roches.
- Le château du Bois de la Motte.
L'ancienne gare de Pleslin-Trivagou a été transformée en gîte d'étape.
Personnalités liées à la commune
- Famille Robert de la Mennais, propriétaire de la métairie de la Mennais au XVIIIe siècle, située sur la commune[46].
- Jean Baptiste Le Roux de Coëtando, (1739-1817), comte de Coëtando, décédé à Trigavou.
- Francis Favereau, né à Pleslin en 1948, linguiste et écrivain de langue bretonne.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[15].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- [http://www.insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=POP&millesime=2010&nivgeo=AU2010&codgeo=193 INSEE : évolution de la population de l'aire urbaine de Dinard.
- Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
- De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
- Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
- François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
- (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
- [PDF] E. Le Goff (coord) et al, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Saint-Malo N° 207., éditions du BRGM, 2009, p. 39
- [PDF] J. Chantraine (coordinateur) et al., Carte géologique France (1/50 000), feuille Lannion (203), éditions du BRGM, 1999, p. 89
- « Une observation de détail permet de voir les microstructures associées à ce plissement : schistosité de crénulation, boudinage, fentes de tension, plis centimétriques à décimétriques. On constate que la foliation des micaschistes et des gneiss, marquée par l'orientation préférentielle des micas, est parallèle à la stratification ».
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 34.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Dinard - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Pleslin-Trigavou et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dinard », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Pleslin-Trigavou ».
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Pleslin-Trigavou. Thierry Orveillon enfile son écharpe de maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Joseph Foutel, Un grand homme de chez nous : Félicité de Lamennais (1782-1854), dans Le Pays de Dinan, 1982, p. 63-77.
- Notice no PA00089423, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chênes et mégalithes », sur http://www.pleslin-trigavou.fr (consulté le ).
- Notice no PA00089424, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Activités touristiques », sur http://www.pleslin-trigavou.fr (consulté le ).
- « Pleslin-Trigavou (La Mennais) » (photo aérienne), sur Entre ciel terre mer,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :