Philippe Chalumeau

Philippe Chalumeau naît le 8 novembre 1963 à Rochefort-sur-Mer[5] d’un père major dans l’Armée de l’air et médaillé militaire et d’une mère ayant fait carrière au sein d’EDF.

Troisième d’une fratrie de 4 enfants, il obtient son baccalauréat série D en 1985 avant de s’orienter vers des études de médecine.

Il achève en 1994 son cursus universitaire en médecine par la soutenance d’une thèse en médecine générale (mention très bien avec félicitations du jury sur le sujet de traitement antalgique de la lombalgie chronique par les antidépresseurs tricycliques) avant d’enrichir sa formation par un DESS économie et gestion des systèmes de santé en Sorbonne.

A la suite de ses études, Philippe Chalumeau s'installe comme médecin généraliste à Chambray-lès-Tours (Indre-et-Loire). En 2002, il devient membre de la Commission médicale des permis de conduire d'Indre-et-Loire et médecin coordinateur en EHPAD depuis juin 2009.

Il remporte l'élection législatives de 2017 sous l'étiquette La République en marche, opposé au second tour au député socialiste sortant Jean-Patrick Gille[8].

Lors de l'installation de la XV^e législature au palais Bourbon, Philippe Chalumeau intègre la commission de la Défense nationale et des Forces armées[9]. Il est désigné « whip » de la commission par le groupe La République en Marche!, c'est-à-dire qu'il est chargé d'assurer la coordination et la répartition des travaux de la commission entre les députés de la majorité[10].

Philippe Chalumeau a mis en place à Tours, avec le docteur Paul Phu puis d’autres partenaires, un centre d’accueil et d’orientation des femmes victimes de violences sexuelles et sexistes[11].

En juillet 2019, à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, il se porte candidat à la présidence de la commission de la Défense et des Forces armées[12].

Courant 2020, il rejoint le parti En commun, s'inscrivant ainsi dans le courant social-écologiste de la majorité présidentielle[13].

Candidat à sa réélection à l'occasion des élections législatives de 2022, il est battu par Charles Fournier, vice-président EÉLV de la région Centre-Val de Loire investi par la NUPES, ne recueillant que 46,49 % des suffrages exprimés[14].