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Payzac (Ardèche)

Payzac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Payzac
Payzac (Ardèche)
Église de Payzac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie
Maire
Mandat
François Coulange
2020-2026
Code postal 07230
Code commune 07171
DĂ©mographie
Population
municipale
538 hab. (2020 en augmentation de 2,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 27′ 16″ nord, 4° 09′ 14″ est
Altitude 400 m
Min. 188 m
Max. 619 m
Superficie 13,7 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Payzac
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Payzac
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Payzac
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Payzac

    GĂ©ographie

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    • Brès
    • Les Fabres
    • Les Chanels
    • Sarremejane
    • Barsac
    • Le Mont
    • La Librette

    Communes limitrophes

    Climat

    Le département de l'Ardèche est le point de rencontre de deux types de climats : le climat tempéré et le climat méditerranéen. Par définition, la zone d'extension du climat méditerranéen correspond à la limite de la culture de l'olivier. En Ardèche, on peut étendre cette zone jusqu'aux pourtours de la ville d'Aubenas. Payzac, située quelques dizaines de kilomètres plus au sud, est donc comprise dans la zone méditerranéenne. La commune bénéficie ainsi de températures relativement élevées durant les mois de juillet et août, avec des maximales pouvant atteindre 40 °C. L'été peut parfois être ponctué par des épisodes de pluies violentes et torrentielles, bien que courtes (quelques minutes parfois), pouvant aller jusqu'à occasionner des glissements de terrain. L'hiver, s'il est relativement doux, est pluvieux et venteux. Il comprend en revanche peu de chutes de neige (en moyenne deux à trois par an).

    Environnement

    La commune de Payzac est environnée de bois et parcourue de vignes, ce qui isole visuellement les différents quartiers les uns des autres.

    Au cours des dernières décennies, l'activité agricole s'est réduite dans la région et de nombreux propriétaires terriens et éleveurs ont cessé leur activité. Les champs, laissés à l'abandon, ont peu à peu été absorbés par la forêt alentour, et les terrasses, qui autrefois sculptaient les collines, ont disparu sous les arbres. La forêt, jadis essentiellement composée de chênes et de châtaigniers, a vu au cours du siècle dernier ces derniers remplacés par des pins, dont la récente prolifération est due à l'ancienne activité minière de la région : ils servaient en effet à construire les galeries.

    Urbanisme

    Typologie

    Payzac est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La région a été peuplée très tôt, comme l'atteste le site de la Pierre Plantée, mégalithe située aux alentours de Payzac et témoignant d'une présence celte.

    L'église du village[8] et quelques anciens quartiers permettent quant à eux d'affirmer que le village existait déjà au Moyen Âge.

    Payzac et ses environs furent le lieu de différents actes de brigandage entre 1780 et 1800.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1793 Tourel Jean
    1793 1794 Brousse Pierre
    1794 1795 Forestier Emmanuel Antoine
    1795 1799 Brousse Pierre
    1799 1813 Garrilhe Privat Simon
    1813 1816 Chaurand Jean Dominique
    1816 1819 Trouillas Jean Baptiste
    1819 1830 Guigon Paul Charles Henry
    1830 1833 Boissin Joseph
    1833 1835 Bayle François
    1835 1839 Chaurand Jean Dominique
    1839 1848 Guigon Jean Louis Henry
    1848 1849 Trouillas Joseph
    1849 1852 TĂ©raube Jean Baptiste
    1852 1892 Bastide Henri Émile
    1892 1896 Baron Chaurand Bruno
    1896 1908 Brousse Eugène Jules
    1908 1919 Thibon Eugène
    1919 1925 Roche Ernest
    1925 1941 Lahondes Joseph Denis
    1941 1944 Téraube Maximin André
    1944 1947 Lahondes Joseph Denis
    1947 1961 Téraube Maximin André
    1961 1971 Rappaz Joseph Bruno
    1971 1986 Vigouroux Roland PS
    1986 mars 2008 Belleville Henri DVG
    mars 2008 2014 Dominique Brousse
    2014 En cours
    (au )
    François Coulange[10] - [11] DVG Retraité

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2020, la commune comptait 538 habitants[Note 2], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0001 0521 1661 1561 3961 3011 2861 2941 267
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1631 1321 1261 0281 046944866886820
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    755773712667640626620572515
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    471413363424436389432444525
    2015 2020 - - - - - - -
    510538-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le festival de la Pleine Lune[16], qui a lieu en juillet sur 15 jours depuis 1998.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Pierre-aux-Liens

    [17] Construite sur une éminence[Note 3], l'église Saint-Pierre-aux-Liens du Moyen Âge[Note 4] a honorablement résisté à l'usure du temps. Elle doit son bon état de conservation à la qualité des pierres, des lauzes qui la recouvrent, mais aussi, sans aucun doute, aux capacités techniques de ses bâtisseurs. Du pourtour de l'église, on distingue les clochers de Joyeuse, Lablachère et Notre-Dame de Bon Secours. On aperçoit également, dans le lointain, le rocher de Sampzon, proche des gorges de l'Ardèche.

    L'édifice présente des parties romanes du XIIe siècle[Note 5] et gothiques des XVe et XVIe siècles[Note 6] ainsi qu'un clocher-mur du XVe siècle. La première mention documentée de l'église figure dans le cartulaire de l'abbaye bénédictine Saint-Chaffre du Monastier (Haute-Loire) qui fait état des possessions de ce monastère en 1175. Aux Archives départementales de la Lozère (H 80), figure l'extrait du procès verbal du 5 mai 1735, du chapitre général de l'Ordre de Cluny arrêté le 20 septembre 1738 par Henri Oswald, cardinal d'Auvergne, supérieur général de l'Ordre, et enregistré par le Grand Conseil du Roi, le 15 novembre 1738. Parmi les 8 provinces, on note « la province du Monestier », avec l'abbaye du Monestier-Saint-Chaffre (30 religieux) et ses dépendances dont le prieuré de Langogne, conventuel (imposé pour 55 livres) et les dépendances de celui-ci : le prieuré simple de Saint-Clément -actuellement sur la commune de Pradelles-Haute-Loire- (8 livres) et celui de Peysac -actuellement Payzac, Ardèche- (20 livres). L'imposition totale se monte à 692livres et 10 sols.

    La maçonnerie est faite de très belles pierres de taille en grès ocre, rose et gris extraites dans une carrière locale, taillées et disposées avec soin en moyen appareil[Note 7]. Un grand nombre de ces pierres portent les marques des tâcherons qui les ont façonnées. De remarquables exemplaires de ces signatures, gravées dans la pierre en vue de la rémunération des ouvriers, sont encore visibles dans les murs extérieurs sud-ouest et de l'abside. L'église de Payzac est orientée, comme la plupart des églises latines, le chevet tourné vers l'est, la façade tourné vers l'ouest.

    Chapelle funéraire Notre-Dame-des-Sept-Douleurs

    La chapelle funéraire Notre-Dame-des-Sept-Douleurs est un caveau surmonté d'une chapelle (consacrée en 1860) appartenant à la famille Chaurand résidant au château des Chanels. Jean-Dominique-Bruno-Amand Chaurand[18], baron héréditaire des États pontificaux, a fait édifier ce tombeau sur un terrain privé qui était situé à l'extrémité du cimetière, dans l'axe de l'autel de l'église paroissiale. L'architecte lyonnais Pierre Bossan, auteur de nombreuses églises et basiliques dont la basilique Notre-Dame de Fourvière et la basilique Saint-Régis de Lalouvesc en a dessiné les plans et sa construction s'est échelonnée de 1852 à 1865.

    Chemin de croix et chapelle de la famille Chaurand, baron pontifical.

    La statuaire et les motifs en terre cuite des onze premières stations du chemin de croix semi-circulaire sont l'œuvre du sculpteur lyonnais Joseph-Hugues Fabisch à qui l'on doit notamment la Vierge dorée de la chapelle de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon et la Vierge à l’enfant de la basilique de l'Immaculée-Conception de Lourdes, en marbre de Carrare, d'une hauteur 183 centimètres. La douzième station, sur le toit, glorifie le Christ en croix entouré de sa mère et de son ami Jean ; la treizième est une pietà placée dans le tympan du portail; la quatorzième et dernière représente un gisant du Christ installé sous l'autel. Les grilles dressées entre les stations illustrent d'autres scènes de la Passion du Christ[19].

    En 2017, les onze premières stations du chemin de croix ont été remplacées par des œuvres modernes.

    • Chapelle, calvaire et chemin de croix.
      Chapelle, calvaire et chemin de croix.
    • Privilège pontifical.
      Privilège pontifical.

    Église Saint-Hippolyte

    • SituĂ©e sur le hameau de Brès.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    3. Élévation de terrain.
    4. relevant encore aujourd'hui de l'évêché de Viviers
    5. Nef, chœur, abside
    6. Chapelles latérales
    7. 20 Ă  30 cm d'Ă©paisseur

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Patrimoine d'Ardèche : Église de Payzac », sur patrimoine-ardeche.com (consulté le ).
    9. Les Beauzons
    10. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    11. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. festival de la Pleine Lune
    17. Texte de Pierre MĂ©lot, voir www.beauzons.com.
    18. Jean-Dominique-Bruno-Amand Chaurand
    19. Extrait du texte de Pierre MĂ©lot, voir www.beauzons.com.
    20. M. Bachelin-Deflorenne, Etat present de la noblesse francaise contenant, 965 p. (ISBN 978-5-87256-266-5, lire en ligne), p. 813.
    21. « Amand, Dominique, Bruno Chaurand », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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