Paul Marthès

En dehors de ses apparitions sur les scènes de théâtres où il débute en 1907 et sur les plateaux de cinéma où il monte vingt ans plus tard en 1927, on ne connait que peu de choses de la vie de Paul Marthès sinon qu'il a été franc-maçon et qu'il a habité un temps à Saint-Étienne[2].

On sait également qu'il perdit son fils Roger en décembre 1933 des suites d'une longue maladie à l'âge de 19 ans[3].

Fils du chanteur lyrique (ténor)[4] et régisseur de théâtre[5] Pierre Louis Mauhin dit Mauhin-Martès, officier d'Académie[6], il débute comme chanteur comique de café-concert[7] généralement sous le seul nom de Marthès[8] - [9] où il est souvent présenté en province comme un artiste des concerts parisiens[10].

Son nom n'apparaît plus dans la presse entre juin 1914 et septembre 1917, ce qui semble indiquer qu'il a été mobilisé pendant toute cette période[alpha 1].

Sa carrière ne va véritablement décoller qu'autour de la cinquantaine au tout début des années 1930 quand il va entrer dans la troupe de grands théâtres parisiens comme le théâtre du Palais-Royal, le théâtre de l'Ambigu et surtout le théâtre de l'Atelier où sa rencontre avec Charles Dullin va être déterminante et lui permettre de quitter enfin son personnage de comique excentrique et d'accéder à des rôles plus consistants dans des pièces d'auteurs dramatiques classiques ou modernes reconnus.

On perd définitivement sa trace au début de 1939 après un dernier rôle au cinéma dans Petite Peste de Jean de Limur sorti sur les écrans parisiens en février et, au théâtre, dans Volpone représenté à Marseille en avril de la même année. Il avait alors 62 ans.

• Le cinéma méridional. Le Midi dans le cinéma français (1929-1944) par Claudette Peyrusse, préface de Raymond Borde, publié avec le concours de la Cinémathèque de Toulouse aux éditions Éché, Toulouse, 1987.

• Théâtre de l'Atelier
• Charles Dullin
• Ciné-ressources

• Ressources relatives à l'audiovisuel :
  • Allociné
  • (en) IMDb