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Pachycondyla calcarea

Classification

Le nom scientifique de cette espèce a été valablement publié pour la première fois sous le nom Euponera calcarea en 1937 par Nicolas Théobald[1] - [2]. Le spécimen holotype R 147 ♂ et son associé R 743 féminin viennent de la collection Mieg, du musée de Bâle. Il y a aussi de nombreux autres cotype R35 116, 701, 590, 455, 309, 685, 344, 154, 181, 68, 760, 673, 175, 616, 751. Ces insectes viennent des terrains sannoisiens de la localité de Kleinkembs de la commune d'Efringen-Kirchen en pays de Bade, en Allemagne, juste à côté de la frontière franco-allemande du Rhin, au sud-est de l'Alsace.

Renommage

L'espèce Euponera calcarea est renommée en Pachycondyla calcarea par Bolton en 2012[3], repris par Schmidt et Shattuck en 2014[4].

Étymologie

L'épithète spécifique calcarea signifie en latin « calcaire ».

Description

Euponera calcarea 1937 Nicolas Théobald holotype R147  pl. XIII p. 198 Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.
Pachycondyla calcarea 1937 Nicolas Théobald holotype R147 pl. XIII p. 198 Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.
Euponera calcarea femelle 1937 N. Th. Holotype Ă©ch R743 x3,1 p. 199 Pl. XIII, Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.
Euponera calcarea femelle 1937 N. Th. Holotype Ă©ch R743 x3,1 p. 199 Pl. XIII, Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald de 1937[1] :

Mâle

L'holotype mâle est un « insecte brun-noirâtre, ailes claires, jaunâtres avec nervures et stigma jaunes. »[5].

« Tête subquadrangulaire, bord postérieur légèrement convexe, coins arrondis; aire frontale déprimée; ocelles non visibles; yeux moyens, ovales, placés vers le milieu des bords de la tête; clypéus petit, trapézoïdal, mandibules proéminentes; antennes insérées en dedans des yeux; partie libre des antennes manque. Thorax ovale ; mésonotum large et allongé ; scutellum arrondi à l'arrière. Pétiole court, un seul segment renflé en nœud. Abdomen arrondi, 5 segments visibles, le dernier manque ; le premier segment est aplati et montre deux dépressions longitudinales, légèrement divergentes à partir du pétiole ; on reconnaît un étranglement entre le 1er et le 2e segment. Pattes brunes. Ailes bien conservées, dépassant l'abdomen vers l'arrière ; stigma assez large ; une cellule discoïdale pentagonale, deux cellules cubitales et une cellule radiale fermées. »[1].

Femelle

L'holotype femelle est un

« Insecte noirâtre, ailes jaunâtres avec nervures brunes. Tête (1) subrectangulaire, à coins arrondis ; yeux ovales placés vers le milieu de la tête ; mandibules proéminentes ; cou net. thorax ovale. renflé à l'avant, la convexité s'atténuant progressivement vers le segment médian. Pétiole formé d'un seul segment transversal, renflé en nœud. Abdomen ovale, presque arrondi, très légèrement étranglé derrière le premier segment, 5 segments. Pattes brunes. Ailes jaunâtres avec nervures brunes. La nervation se reconnait nettement sur R571, elle est identique à celle de Euponera calcarea. »[1].

Dimensions

Le mâle a une longueur totale de mm, l'aile antĂ©rieure a une longueur mm[1]. La femelle a une longueur totale de 6,5 mm, l'aile antĂ©rieure a une longueur 6,5 mm[1].

Affinités

Pour l'holotype mâle

« La conformation de l'abdomen et du pétiole nous conduit à attribuer l'échantillon aux Ponerinae. La nervation des ailes est identique à celle du g. Euponera. Il est possible que cette forme soit identique à Euponera succinea Mayr de l'ambre de la Baltique. dans tous les cas les deux espèces sont très voisines.

Trois échantillon du même gisement : R35, 116, 701. »[1].

Pour l'holotype femelle

« Semble représenter la ♀ de Euponera calcarea. Autres échantillons : R590, 455, 309, 685, 344, 154 + 181, 68, 760, 673, 175. »[1].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) B. Bolton, Catalogue of Ants of the World, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) C. A. Schmidt et S. O. Shattuck, The higher classification of the ant subfamily Ponerinae (Hymenoptera: Formicidae), with a review of ponerine ecology and behavior, vol. 3817, coll. « Zootaxa », , 1-242 p. (DOI 10.11646/zootaxa.3817.1.1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

(sv) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en suédois intitulé « Pachycondyla calcarea » (voir la liste des auteurs).

    Références taxonomiques

    Références

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