PĂ©rouse (Territoire de Belfort)
Pérouse est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Pérousiens[1].
PĂ©rouse | |||||
Vue sur la commune. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Grand Belfort | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Cnudde 2020-2026 |
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Code postal | 90160 | ||||
Code commune | 90076 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pérousiens | ||||
Population municipale |
1 180 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 241 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 38âČ 11âł nord, 6° 53âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 354 m Max. 443 m |
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Superficie | 4,90 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Belfort (banlieue) |
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Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bavilliers | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | perouse.eu/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Le village est situé à 3 km de Belfort, sur la route D 419, la Route de Bùle. Son territoire, qui couvre 497 hectares, est traversé par l'autoroute A36 reliant la Franche-Comté à l'Alsace. Autrefois était exploité sur le territoire de la commune le minerai de fer en grains que l'on trouve dans le sous-sol des terrains jurassiques de la région.
Denney | Bessoncourt | |||
Belfort | N | ChĂšvremont | ||
O PĂ©rouse E | ||||
S | ||||
Danjoutin | VĂ©zelois |
Urbanisme
Typologie
Pérouse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes[5] et 77 788 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (44,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (48,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (34,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,1 %), zones urbanisĂ©es (13,5 %), terres arables (6,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (5,9 %), prairies (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[11].
Toponymie
- In Pago Pefferauga (792), Curtem Pheterhusen (1241), Perouse (1295), Pheterhusen (1394), Perrusen et Pherusen (1394), Pfetterhusen et Pfetterusen (1427), Perus (1576), Pfefferhausen [12], Perouze (1793).
Le nom du village parait procĂ©der du latin petrosa qualifiant un endroit pierreux ou rocailleux ou encore de la via petrosa, une voie romaine empierrĂ©e semblable Ă celle qui passait dans le village voisin d'Offemont[13]. La forme germanique Pheterhusen que l'on rencontre dans les archives en 1241 est peut-ĂȘtre liĂ©e Ă une confusion avec Pfetterhouse (Phetterhusen 1296) issue Ă©galement de Petrosa et qui a aussi donnĂ© sa forme française de PĂ©rouse, aujourd'hui dĂ©laissĂ©e.
Histoire
Au Moyen Ăge existait une colonge, propriĂ©tĂ© rurale exploitĂ©e par un colon, appartenant Ă l'Ă©vĂȘque de BĂąle. PĂ©rouse forma par la suite avec Offemont une mairie rattachĂ©e Ă la prĂ©vĂŽtĂ© d'Angeot. Au partage de la succession de Jeanne de MontbĂ©liard, PĂ©rouse, comme une grande partie de la rĂ©gion, Ă©chut Ă sa fille Ursule qui en 1350 vendit ses domaines Ă son beau-frĂšre Albert II d'Autriche, comte de Ferrette par son mariage. Le village resta fief de la maison d'Autriche jusqu'en 1659, Ă la fin de la guerre de Trente Ans qui fut pour la contrĂ©e une pĂ©riode de misĂšre. En 1573 le village regroupait une centaine d'habitants et possĂ©dait une Ă©glise filiale de la paroisse de Phaffans. Ce n'est qu'en 1774 que PĂ©rouse devint paroisse autonome, l'Ă©glise Saint-Mathieu ayant Ă©tĂ© reconstruite en 1756. Le , la rĂ©organisation des limites entre Ă©vĂȘchĂ©s fait passer PĂ©rouse du diocĂšse de BĂąle Ă celui de Besançon.
La proximité de Pérouse et de la place forte de Belfort a fait que le village fut ravagé plus souvent que ses voisins. Ne pouvant abattre Belfort, les soudards s'en prenaient aux populations civiles qui leur tombaient sous la main. C'est ainsi que le village fut détruit ou fortement endommagé vers 1630, en 1815 par les Autrichiens et en 1871 par les Prussiens.
Lors des combats du qui ont vu la chute de la place forte de Belfort, Pérouse fut défendue par la 4e compagnie du 428e régiment de pionniers, commandée par le lieutenant Paul Hugot et par une compagnie du 4e bataillon de chasseurs pyrénéens, commandée par l'aspirant Landry avec pour mission d'interdire l'accÚs par la route de Vézelois.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 1 180 habitants[Note 3], en augmentation de 2,97 % par rapport Ă 2014 (Territoire de Belfort : â2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
L'augmentation de la population depuis les annĂ©es 1960 s'explique par la proximitĂ© de Belfort, oĂč travaillent nombre de nouveaux habitants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Mathieu, cÎté sud.
- Le clocher.
HĂ©raldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : de sable au lion d'or. |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Gentilés, Territoire de Belfort, habitants.fr
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Belfort », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
- L'adjectif latin petrosa (féminin) a donné l'ancien français pe(r)reuse (cf. Landepereuse), devenu pierreuse, par attraction du mot pierre.
- Ă©lu le 25 mai 2020 selon l'Est RĂ©publicain du 30 mai 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.