Accueil🇫🇷Chercher

Péronne-en-Mélantois

Péronne-en-Mélantois est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Péronne-en-Mélantois
Péronne-en-Mélantois
La mairie.
Blason de Péronne-en-Mélantois
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Damien Castelain
2020-2026
Code postal 59273
Code commune 59458
Démographie
Gentilé Péronnais
Population
municipale
972 hab. (2020 en augmentation de 7,28 % par rapport à 2014)
Densité 853 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 06″ nord, 3° 10′ 10″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 35 m
Superficie 1,14 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Templeuve-en-Pévèle
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Templeuve-en-Pévèle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Péronne-en-Mélantois
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Péronne-en-Mélantois
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Voir sur la carte topographique de Métropole européenne de Lille
Péronne-en-Mélantois
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte administrative du Nord
Péronne-en-Mélantois
Liens
Site web peronne-melantois.fr

    Géographie

    Péronne-en-Mélantois est un bourg campagnard qui se situe dans la plaine du Mélantois en Flandre romane à 10,4 km au sud-est de Lille.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Péronne-en-Mélantois
    Sainghin-en-Mélantois
    Fretin Péronne-en-Mélantois Cysoing
    Templeuve-en-Pévèle Louvil

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 687 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Péronne-en-Mélantois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Templeuve-en-Pévèle, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[15] et 16 296 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), forêts (23,8 %), terres arables (9,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    D'après Paul Decagny, Péronne pourrait venir d'une déformation du celtique piron (oie) signifiant « lieu désert où les oies sont communes », ce qui est corroboré par une ancienne appellation de Péronne : mons cygnorum (le mont des cygnes)[22].

    Histoire

    Avant la Révolution française, Péronne est le siège d'une seigneurie. Vers 1407, Marguerite de Waringhien, fille de Guillaume de Warenghien, seigneur de Fontaine à Croix, et de Jeanne de Thumesnil, épouse Georges Verdière, tige des seigneurs de Péronne-en-Mélantois[23].

    Héraldique

    Les armes de Péronne-en-Mélantois[Note 7] se blasonnent ainsi : « D'azur à trois merlettes d'argent. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    An IX Novembre 1830 Louis Lefebvre
    Décembre 1830 Novembre 1834 Philippe Honoré Joseph Desmazière
    Décembre 1834 Aout 1865 Louis-Joseph Lefebvre
    Septembre 1865 Mai 1878 Romain Durant
    Juin 1878 Octobre 1899 Henri Deffontaines
    Novembre 1899 1904- Théophile Lefebvre
    octobre 1998 Gérard Cabaret PS
    En cours Damien Castelain SE-Centre-droit Président de la Métropole européenne de Lille
    (réélu en 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2020, la commune comptait 972 habitants[Note 8], en augmentation de 7,28 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    410455491534522530538573618
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    668680689658673718653643629
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    579608629598590603600566530
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    492456529567681774857867873
    2014 2019 2020 - - - - - -
    906918972------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 453 hommes pour 460 femmes, soit un taux de 50,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,2
    5,1
    75-89 ans
    5,4
    14,9
    60-74 ans
    16,6
    23,5
    45-59 ans
    25,5
    20,2
    30-44 ans
    19,7
    18,2
    15-29 ans
    15,3
    18,0
    0-14 ans
    17,3
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Le marais.
      Le marais.
    • Le marais.
      Le marais.
    • Le marais en hiver.
      Le marais en hiver.
    • Église Saint-Nicolas.
      Église Saint-Nicolas.
    • L'église Saint-Nicolas du XVIe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1969[30].
    • Le Marais de Péronne, site aménagé par le Conseil général du Nord.
    • L'ancien château de Péronne-en-Mélantois (détruit, il était situé à proximité de l'actuel château). On peut encore observer les anciens fossés qui le ceinturaient. Selon la légende, lors d'une attaque des Gueux (des pillards qui venaient de Tournai - Menin - Mouscron aussi appelés « Hurlus ») un trésor aurait été caché (et enterré) dans un souterrain partant de l'ancien château.

    Sports

    • Association sportive - une équipe de football a existé pendant les années qui ont suivi la seconde Guerre Mondiale (1946 à 1952) - voir photo (*) puis dans les années 1980. Le club de Football de Péronne en Mélantois avait alors engagé deux équipes en catégorie "senior" : championnats du District Flandre de la Ligue du Nord de Football (ceci constituait un petit exploit pour une commune ne comptant alors qu'un peu plus de 500 habitants).

    Le club a été dissous en 1998.

    (*) on reconnaitra sur la photo de g. à d., au 1er rang : X, Paul BELIN, X, Jules DELEMER, ? LEMAIRE (de Fretin), Charles PLANQUE, Richard SION, au 2e rang : Édouard DUPONT, X, Maurice SION, Rémi SION, X, Francis DEFRETIN, Marcel DEMOUVEAUX, X.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les armes sont identiques à celles de Cosne-Cours-sur-Loire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Péronne-en-Mélantois et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Templeuve-en-Pévèle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Decagny 1844, p. 40.
    23. Amédée le Boucq de Ternas, Henri Fremaux, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, Douai, 1870, p.14, lire en ligne.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Péronne-en-Mélantois (59458) », (consulté le ).
    29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    30. Notice no PA00107772, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Voir l'historique du site de la commune.

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.