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PĂ©ritel

Une prise péritélévision ou par antonomase prise péritel[alpha 1] - [2], également connu par l'acronyme SCART (Syndicat des Constructeurs d'Appareils Radiorécepteurs et Téléviseurs), Euro-SCART, Euroconector ou encore Euro AV, désigne un dispositif de liaison et un connecteur audio et vidéo analogique grand public principalement utilisé en Europe. Il permet une connexion simplifiée des appareils qui exploitent des signaux audio et vidéo analogiques au moyen d'un connecteur à 21 broches. La prise péritélévision est compatible avec les normes vidéos analogiques noir et blanc 525 lignes et 625 lignes ainsi qu'avec les standards couleurs PAL, SECAM ou NTSC ainsi que la norme D2MAC.

Péritélévision (SCART)
Description de l'image SCART 20050724 002.jpg.
Type Connecteur audio et vidéo
Historique de production
Auteur CENELEC, SCART
Date de création 1978
Date de production 1979 Ă  2016
Spécifications
Signal audio signal audio stéréo (entrée/sortie)
Signal vidéo signal vidéo composite, RGB, YUV, signaux de synchronisation
DonnĂ©es signal bus DÂČB, commutation Ă©lectronique : auxiliaires et « boucle dĂ©codeur »
Broches 21
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Prise péritélévision.
Brochage
Numéro
Broche 1AORAudio, sortie droite
Broche 2AIRAudio, entrée droite
Broche 3AOLAudio, sortie gauche
Broche 4AGNDAudio, masse
Broche 5B GNDBleu, masse
Broche 6AILAudio, entrée gauche
Broche 7BBleu, (*) E/S Bleu HD
Broche 8SWITCHCommutation lente (entrée / source externe)
Broche 9G GNDVert, masse
Broche 10CLKOUTDÂČB, entrĂ©e
Broche 11GVert, (*) E/S Vert HD
Broche 12DATADÂČB, sortie, (*) E/S Synchro V HD
Broche 13R GNDRouge/(*)chrominance, masse
Broche 14DATAGNDDÂČB masse
Broche 15RRouge/chrominance (YC), (*) E/S Rouge HD
Broche 16BLNKCommutation rapide, blanking (Télétexte, sous-titres, décodeur), (*) E/S Synchro H HD
Broche 17VGNDVidéo/synchro/(*)luminance, masse
Broche 18BLNKGNDBlanking masse
Broche 19VOUTVidéo/synchro/(*) sortie luminance
Broche 20VINVidéo/synchro/(*) entrée luminance
Broche 21SHIELDmasse commune (blindage)
Notes les broches marquées (*) peuvent exploiter une évolution de la norme initiale.

En France, ce connecteur est obligatoire sur tout récepteur de télévision couleur SECAM ou bistandard SECAM/PAL à partir de l'année 1979 et jusqu'en juillet 2015[3].

Lors du remplacement de la télédiffusion analogique par la norme numérique DVB-T et pour permettre notamment l'accÚs à la télévision à haute définition, la prise péritélévision est complétée puis remplacée par la connectique HDMI (Interface Multimédia Haute Définition). Toutefois, la connectique péritélévision susbiste sur des appareils comme certains adaptateurs, récepteurs ou convertisseurs, permettant notamment la transition au numérique avec des écrans ou vidéoprojecteurs numériques pourvus d'entrée HDMI.

Appareils équipés d'une prise péritélévision

Le connecteur pĂ©ritĂ©lĂ©vision peut Ă©quiper les Ă©quipements commercialisĂ©s en Europe et plus particuliĂšrement, en France oĂč ce format a Ă©tĂ© conçu et dĂ©veloppĂ© depuis 1979. Il existe trois types de connectiques pĂ©ritĂ©lĂ©vision : la fiche femelle chĂąssis figurant sur les appareils, le cordon mĂąle/mĂąle et le cordon prolongateur femelle/mĂąle. Certains cordons spĂ©ciaux ou adaptateurs vers les connecteurs audio-vidĂ©o diffĂ©rents (RCA, Ushiden, DIN
) permettent de relier les appareils dĂ©pourvus de prise pĂ©ritĂ©lĂ©vision. Il existe des cordons spĂ©cifiquement cĂąblĂ©s en partie ou en totalitĂ© des 21 broches, notamment pour certains dĂ©codeurs tels que Discret 11 et Syster louĂ©s par Canal+ en France ou pour certains appareils destinĂ©s Ă  l'informatique ou aux jeux vidĂ©o, notamment ceux qui exploitent les signaux RVB uniquement en sortie vidĂ©o.

  • TĂ©lĂ©viseurs couleur (cathodiques ou Ă©crans plats), sauf pour les modĂšles miniatures
  • VidĂ©oprojecteurs (cathodiques ou numĂ©riques) mais peu nombreux
  • MagnĂ©toscopes, camĂ©scopes, lecteurs de DVD, lecteurs Blu-Ray
  • Enregistreurs vidĂ©o et magnĂ©toscopes ;
  • consoles de jeux vidĂ©o ;
  • Commutateurs, convertisseurs ou transcodeurs de signaux vidĂ©o ;
  • Appareils dĂ©modulateurs, rĂ©cepteurs ou terminaux cĂąble, satellite, DSL TV (IPTV) ;
  • DĂ©codeurs, dĂ©multiplexeurs analogiques pour la tĂ©lĂ©vision payante ;
  • Certains micro-ordinateurs des annĂ©es 1980 (Amiga, Atari, Sony, etc...), gĂ©nĂ©ralement destinĂ©s Ă  une connexion directe Ă  un Ă©cran de tĂ©lĂ©vision, Ă  la place d'un moniteur.
  • UnitĂ©s de montage vidĂ©o analogiques, effets spĂ©ciaux grand public, stabilisateurs d'image, ...

Historique

La normalisation est dĂ©finie et rendue publique en 1978. FrĂ©quente en Europe, la prise SCART est rare aux États-Unis oĂč elle est essentiellement remplacĂ©e par des connecteurs de type RCA. En France, elle est rendue obligatoire sur tous les tĂ©lĂ©viseurs couleurs commercialisĂ©s Ă  partir de 1980, Ă  l'exception notable des petits formats de poche ou miniaturisĂ©s, principalement sur le territoire mĂ©tropolitain (extrait de l'arrĂȘtĂ© de 1980, sur la norme NFC 92250, sur ce connecteur). Ainsi, certains tĂ©lĂ©viseurs bas de gamme vendus en Outremer n'en sont pas pourvus. De plus, l'arrĂȘtĂ© de 1980 rend obligatoire la prĂ©sence de cette prise, sur tous les tĂ©lĂ©viseurs (couleurs et noir et blanc) fabriquĂ©s au moment de la parution de l'arrĂȘtĂ© mais aucun tĂ©lĂ©viseur noir et blanc commercialisĂ© en France n'en a Ă©tĂ© Ă©quipĂ©. Exception notable : quelques moniteurs de tĂ©lĂ©surveillance monochromes Ă  entrĂ©e vidĂ©ocomposite ont pu en ĂȘtre Ă©quipĂ©s.

Créée en 1970 par le SCART, la connectique péritélévision est conforme à la norme européenne EN 50049 publiée par le CENELEC en 1978. Ce format est ensuite soumis à plusieurs amendements et au moins deux révisions majeures, approuvées par le CENELEC, le 13 novembre 1988 (EN 50049-1:1989) et le 1er juillet 1997 (EN 50049-1:1997)[4].

Entre 1978 et 1980, certains tĂ©lĂ©viseurs en sont pourvus Ă  titre de lancement sur les chaĂźnes de production industrielle. Cependant, leurs 21 broches ne sont pas toutes cĂąblĂ©es intĂ©gralement, d'oĂč l'incompatibilitĂ© avec les dĂ©crypteurs analogiques de la chaĂźne payante française Canal+ ou encore, certaines consoles de jeux vidĂ©o. À partir de novembre 1984, certains tĂ©lĂ©viseurs fabriquĂ©s Ă  cette pĂ©riode 1978-1980 mĂȘme Ă©quipĂ©s de pĂ©ritĂ©lĂ©vision ne sont pas adaptĂ©s pour exploiter les signaux d'identification couleur en mode ligne, au standard SECAM, ce qui entraine l'affichage d'une image vidĂ©o en noir et blanc de la chaine cryptĂ©e, car ils n'interprĂštent que l'identifiant en mode trame. Des adaptateurs externes sont alors requis pour rĂ©gĂ©nĂ©rer ces signaux pour ce type de tĂ©lĂ©viseurs. On note que les magnĂ©toscopes de cette Ă©poque ne sont pas touchĂ©s par le problĂšme, du fait qu'ils sont capables d'enregistrer et de restituer ces signaux d'identification, dĂšs lors que les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision les exploitent.

L'arrĂȘtĂ© du 7 fĂ©vrier 1980 qui impose la prise pĂ©ritel sur tous les tĂ©lĂ©viseurs est abrogĂ© le 3 juillet 2015 ; dĂšs lors, les fabricants n'ont plus l'obligation d'en Ă©quiper les nouveaux tĂ©lĂ©viseurs mĂȘme si la prise peut subsister quelques annĂ©es encore sur certains modĂšles et certaines marques afin de relier d'anciens Ă©quipements analogiques Ă  cet Ă©cran.

L'Ă©quivalent japonais de la pĂ©ritĂ©lĂ©vision est normalisĂ© en janvier 1983 par la norme TTC-0003[5] publiĂ©e par l'EIAJ (aujourd'hui la JEITA), elle-mĂȘme suivie en mars 1993 par la norme CPR-1201[6] pour inclure la compatibilitĂ© avec les signaux S-VidĂ©o ou Y/C.

Le CPR-1201 est annulĂ© en mars 2003, pour ĂȘtre remplacĂ© par la norme Ă©quivalente CPR-1205, reprĂ©sentant la migration massive du Japon de l'analogique vers le numĂ©rique. Au Japon et en CorĂ©e, cette connectique est communĂ©ment dĂ©nommĂ©e « RGB-21 » alors qu'elle est plutĂŽt dĂ©signĂ©e par le terme « JP-21 » par les anglophones et par les francophones. Elle est adoptĂ©e au Japon pour sa compatibilitĂ© native avec le format de sortie RVB supposĂ© dĂ©livrer un signal couleur plus fidĂšle Ă  la source mais contrairement Ă  la version europĂ©enne, son exploitation reste Ă  un niveau trĂšs faible dans le secteur grand public.

Description

Les signaux pouvant transiter par ce connecteur sont :

Obligatoirement

  • EntrĂ©e/Sortie vidĂ©o composite parfois appelĂ©e CVBS (Composite Video Baseband Signal)
  • EntrĂ©e/Sortie stĂ©rĂ©ophonique ou bilingue (deux canaux audio distincts, audio stĂ©rĂ©o ou deux pistes monophoniques)
  • Signaux de commande (sur certains modĂšles, selon compatibilitĂ©)
  • Commutation lente (AV) qui permet de forcer la sĂ©lection de la source d'entrĂ©e et la commutation du format image (4/3 et 16/9)
  • Commutation rapide (vidĂ©o + RVB) qui permet notamment l'incrustation vidĂ©o, utile pour le tĂ©lĂ©texte et le sous-titrage

Selon les configurations ou appareils

Fréquemment, on ne retrouve qu'une partie des possibilités offertes par la péritélévision, en fonction des appareils :

  • Un magnĂ©toscope n'est gĂ©nĂ©ralement pas pourvu d'entrĂ©e RVB
  • Un tĂ©lĂ©viseur grand public n'a pas de sortie RVB ou Y/C
  • Un rĂ©cepteur satellite ou un rĂ©cepteur TNT peuvent disposer d'une sortie RVB ;
  • Un lecteur (CD-V, DVD, BluRay) peut ĂȘtre « transparent » aux signaux pĂ©ritĂ©lĂ©vision (exemple : RVB) mais n'a gĂ©nĂ©ralement pas d'entrĂ©e Ă  ce format.

Par ailleurs, certains de ces signaux empruntent les mĂȘmes broches (EntrĂ©e ou Sortie) des cordons qui relient les appareils, ce qui interdit de les exploiter simultanĂ©ment :

  • l'entrĂ©e et la sortie RVB sont communes ;
  • le signal de luminance (Y) et de chrominance (C) des entrĂ©es /sorties composites (Y-C) partagent Ă©galement les broches exploitĂ©es pour le RVB ;
  • le signal YUV partage Ă©galement les broches exploitĂ©es pour le RVB (synchronisation Y sur la broche du vert)

Note : Y/C, YUV et commutation du format (4/3 ou 16/9) sont des évolutions techniques postérieures à la norme d'origine. Les modes Y/C et YUV ne figurent pas dans la norme d'origine, les auteurs de la norme ayant considéré que les signaux RVB procurent un rendement supérieur.

Enfin, les signaux relatifs aux ordres de télécommande ne sont pas normalisés bien qu'ils répondent à une normalisation spécifique I2C). Ainsi, les données de commande exploitées, varient en fonction des protocoles exploités par le fabricant ou la marque, sur un principe similaire aux signaux des télécommandes à infrarouge).

Brochage

La broche 8 exploite le signal « commutation lente » provenant de la source, laquelle commute l'entrée vidéo ainsi que le type de signaux vidéo à exploiter :

  • V signifie « pas de signal », ou signal interne (exemple : fonctionnement courant du tĂ©lĂ©viseur) ;
  • +V signifie : sĂ©lection de l'entrĂ©e audio/vidĂ©o auxiliaire et format d'image 16:9 (Ă©volution technique postĂ©rieure Ă  la norme d'origine) ;
  • +12 V signifie : sĂ©lection de l'entrĂ©e audio/vidĂ©o auxiliaire et format 4/3.

La broche 16 est un signal provenant de la source, qui indique si le signal est en RVB ou composite :

  • V - 0,4 V composite ;
  • V - V (nominal V crĂȘte) RVB seulement.

La broche 16 est dĂ©nommĂ©e « commutation rapide » Ă  juste titre. Elle peut en effet ĂȘtre utilisĂ©e pour incruster le signal RVB au sein d'un autre signal vidĂ©o : TĂ©lĂ©texte et sous-titrages. La bande passante vidĂ©o admise sur la commutation rapide s'Ă©lĂšve Ă  MHz.

Autres signaux non normalisés

Un protocole de données de commande « multi-maßtre », destiné à un usage domotique a été initialement développé par Philips dans les années 1970. Le D2B (Domestic Digital Bus) est un bus de communication série défini dans la norme CEI.

Les broches 10 et 12 ne sont généralement pas exploitées en conformité avec la norme. Ainsi, la no 10 est utilisée isolément pour certaines liaisons domotiques (Quantum Link, TV Links, Megalogic, Easy-Link, etc.). Elles facilitent par exemple le transfert de réglages ou de mémorisation de chaßnes d'un appareil à l'autre.

Sur certains récepteurs satellite (numériques ou analogiques) ces deux broches sont utilisées pour des fonctions particuliÚres :

  • envoi et retour de donnĂ©es et de rĂ©glages (en parallĂšle avec le port RS-232 sur les appareils numĂ©riques)
  • sortie vidĂ©o « non clampĂ©e » et « non filtrĂ©e » (nĂ©cessaires Ă  certains dĂ©codeurs analogiques comme BSKYB et D2MAC durant les annĂ©es 1990)

Limites et défauts de la prise Péritel

La connectique pĂ©ritĂ©lĂ©vision est limitĂ©e Ă  la rĂ©solution d'environ 800 × 600. Pour les Ă©crans de plus haute dĂ©finition, elle permet de relier tous les appareils dĂ©pourvus de prise HDMI, comme notamment un magnĂ©toscope analogique. La taille significative de la connectique, le diamĂštre des cordons, leur peu de flexibilitĂ© ainsi que les risques de faux-contacts sont les principaux reproches exprimĂ©s tant par les utilisateurs que la presse spĂ©cialisĂ©e. DĂšs lors qu'un Ă©cran doit ĂȘtre reliĂ© Ă  plusieurs appareils, l'espace dĂ©volu aux cordons peut ĂȘtre prĂ©occupant dans une installation de type cinĂ©ma chez soi (Home Cinema). De plus, les amplificateurs audio, HiFi ou adaptĂ©s aux effets spĂ©ciaux de type Surround ne sont pas pourvus de ce type de connectique, ce qui oblige l'utilisation de connecteurs mixtes pĂ©ritĂ©lĂ©vision <-> prises RCA en perdant l'avantage de la commutation de source automatique pour le tĂ©lĂ©viseur.

Non adaptée au numérique

La connectique pĂ©ritĂ©lĂ©vision ne permet pas de vĂ©hiculer les signaux numĂ©riques vidĂ©o ou audio. Toutefois en 1990, une adaptation de la norme destinĂ©e Ă  la TVHD en 1 250 lignes RVB (signaux Ă  la norme HD Mac) permet cette compatibilitĂ©, grĂące au projet europĂ©en EUREKA 95. La crĂ©ation de la connectique spĂ©ciale dite « pĂ©ritĂ©lĂ©vision or » exploite des signaux analogiques RVB Ă  large bande avec synchronisation verticale sur la broche 12 et synchronisation horizontale sur la broche 16. Cette prise est prĂ©sente sur un nombre rĂ©duit de tĂ©lĂ©viseurs haut de gamme et de quelques marques comme Thomson notamment, entre 1990 et 1996. Cette configuration est similaire Ă  celle d'une prise VGA, connectique vidĂ©o analogique bien connue du monde informatique (RVB, SyncH, SyncV). L'abandon de la norme HD Mac au profit du numĂ©rique DVB en 1995 provoque un coup d'Ăąrret Ă  cette ultime Ă©volution de la prise pĂ©ritĂ©lĂ©vision.

Longueur des cordons

Au-delà de trois mÚtres et à l'exception de certaines fabrications réservées aux professionnels, le cordon péritélévision ne peut véhiculer parfaitement les multiples et significativement faibles signaux analogiques qu'il exploite, sans que des perturbations ne surviennent (affaiblissement, variations d'impédance, bruit de fond, etc.). Sans traitement spécifique (amplificateur vidéo, filtres) externe et complémentaire en amont, les liaisons péritélévision de grande longueur sont généralement déconseillées ainsi que la combinaison de multiples connecteurs mùle / femelle.

Risques de branchements défaillants

Si la fiche mĂąle du cordon est incorrectement introduite dans la prise femelle chĂąssis de l'appareil et selon l'enfoncement de l'extrĂ©mitĂ© de la prise, l'image ou le son peuvent ĂȘtre perturbĂ©s voire interrompus. Si les paramĂštres, caractĂ©ristiques ou rĂ©glages d'un appareil externe ne sont pas strictement conformes Ă  la norme, l'image pourra ĂȘtre affectĂ©e, apparaitre en noir et blanc, se dĂ©syncrhoniser (PAL ou SÉCAM, RVB incomplet, Y/C, YUV
) voire dĂ©filer verticalement (NTSC). Si la source est au format 16/9, le signal de commande de commutation lente peut ne pas ĂȘtre compatible avec certains tĂ©lĂ©viseurs ou dĂ©codeurs externes.

Limites d'interconnexions

Certains cordons pĂ©ritĂ©lĂ©vision ne vĂ©hiculant que les signaux vidĂ©o composite et audio (stĂ©rĂ©o ou mono) ne sont capables d'exploiter les signaux RVB, YUV ou Y/C. Ainsi, le signal RVB ne peut pas ĂȘtre restituĂ© car seul son signal de synchronisation sera vĂ©hiculĂ©. Pour le mode YUV, seul le vert sera prĂ©sent et restituĂ© en noir et blanc. Pour le signal Y/C, l'image affichĂ©e sera en noir et blanc. De plus, en cas d'appareils intermĂ©diaires reliĂ©s les uns aux autres tels que magnĂ©toscope, lecteur DVD, commutateur, dĂ©codeur
, les fonctions comme la commutation de format, la stĂ©rĂ©ophonie, l'affichage du TĂ©lĂ©texte ou des sous-titres peuvent dysfonctionner ou ĂȘtre bloquĂ©s.

Notes et références

Notes

  1. « Péritel » est une marque déposée par Péritel S.A.R.L., société de péritéléphonie[1] sans lien avec la norme.

Références

  1. LE NAY, Jean, « Les restructurations des groupes français de l'Ă©lectronique - 1974-1981 », Revue d'Ă©conomie industrielle, PersĂ©e - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 21, no 1,‎ , p. 29–52 (DOI 10.3406/rei.1982.2055, lire en ligne, consultĂ© le ).
  2. « péritel », Dictionnaires Le Robert (consulté le ) et Informations lexicographiques et étymologiques de « péritélévision » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales : « 1). Empl. adj. Prise péritélévision ou, p. abrév., prise péritel. ».
  3. ArrĂȘtĂ© du 3 juillet 2015 abrogeant l'arrĂȘtĂ© du 7 fĂ©vrier 1980 portant homologation et mise en application obligatoire de la norme française NF C 92-250 (lire en ligne).
  4. (en) « BS 6552:1998, transposition de la norme EN 50049-1:1997 ».
  5. (ja) « ăƒ†ăƒŹăƒ“ă‚žăƒ§ăƒłć—äżĄæ©ŸăźæžŹćźš (Dimensionnement des tĂ©lĂ©viseurs) ».
  6. (ja) « Standards courants et passés de la JEITA ».

Liens externes

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