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Ouragan Isidore

Isidore est le dixième cyclone tropical, neuvième tempĂŞte tropicale, deuxième ouragan, premier ouragan majeur, et l'ouragan le plus creux, plus que l'ouragan Lili, de la saison cyclonique 2002 dans l'ocĂ©an Atlantique nord. Isidore atteint son maximum Ă  la catĂ©gorie 3 de l’échelle de Saffir-Simpson, cause 22 dĂ©cès en passant sur la JamaĂŻque, Cuba, le Mexique et les États-Unis. Son impact principal fut des pluies diluviennes causant pour 1,3 milliard USD en dommages.

Ouragan Isidore
Isidore, à son maximum d'intensité, avant de toucher le Yucatán
Isidore, à son maximum d'intensité, avant de toucher le Yucatán

Apparition
Dissipation

Catégorie maximale Ouragan catégorie 3
Pression minimale 934 hPa
Vent maximal
(soutenu sur 1 min)
205 km/h

Dommages confirmés 1,3 milliard USD
Morts confirmés 24
Blessés confirmés N/D

Zones touchées Venezuela, Jamaïque, Cuba, Yucatán, Louisiane

Parcours de l'ouragan Isidore
Parcours de l'ouragan Isidore
Saison cyclonique 2002 dans l'océan Atlantique nord

Le nom Isidore fut retiré au printemps 2003 de la liste des noms potentiels par l'Organisation météorologique mondiale à la suite des dommages exceptionnels qu'il causa. Il fut remplacé par Ike, lui-même retiré en 2008 à la suite du très puissant ouragan Ike[1].

Évolution météorologique

Une onde tropicale quitte les côtes africaines le 9 septembre et rejoint l'Atlantique au large de Dakar. Elle est initialement accompagnée de développement orageux d'importance. Cependant, son activité s'essouffle en arrivant au-dessus de l'Atlantique. Elle maintient cependant une bonne présentation des nuages de l'étage inférieur et conserve également une courbure cyclonique. L'onde se déplace alors vers l'ouest, dans le flux des alizés. Arrivée aux environs de 50°Ouest, son activité pluvio-orageuse se développe à nouveau. De plus, un anticyclone d'altitude se constitue au-dessus de l'onde[2].

Cette Ă©volution persiste et aboutit Ă  la formation de la dĂ©pression tropicale Dix, juste au sud de Trinidad, le 14 septembre Ă  18 h UTC[2]. La dĂ©pression circula alors rapidement en marge d'une crĂŞte baromĂ©trique sur l'ouest Atlantique, Ă  la vitesse d'environ 35 km/h. Les conditions en altitude sont alors favorables, mais la dĂ©pression passe au-dessus de la cĂ´te nord du Venezuela le 15 septembre. L'interaction avec les terres ne permet pas Ă  la dĂ©pression de se renforcer. La convection se dĂ©couple du minimum de surface et arrose les Petites Antilles[3]. Pendant ce temps, le centre reste exposĂ©. La dĂ©pression Ă©merge en mer des CaraĂŻbes le mĂŞme jour, 15 septembre, vers 6 h UTC. Affaiblie par son passage au-dessus des terres, et par suite de sa vitesse de dĂ©placement, elle ne parvient pas Ă  se renforcer et s'ouvre en une onde tropicale le 15 septembre Ă  18 h UTC[2].

L'onde progresse alors vers le nord-ouest. Les conditions restent favorables Ă  la cyclogenèse tropicale. En arrivant dans l'ouest de la mer des CaraĂŻbes, l'onde se ferme Ă  nouveau. Elle est reclassĂ©e en dĂ©pression tropicale le 17 septembre Ă  12 h UTC Ă  220 kilomètres au sud de Kingston[2]. La dĂ©pression reste initialement sous l'influence d'un cisaillement de vent modĂ©rĂ© qui isole le centre de bas niveau aux bords sud et ouest de la convection. Un flux de sud-ouest en pĂ©riphĂ©rie de la dĂ©pression d'altitude continue ainsi Ă  Ă©touffer sa divergence d'altitude. De plus, une reconnaissance aĂ©rienne met en Ă©vidence que le centre de bas niveau reste allongĂ© et mal dĂ©fini. La convection est intense, mais la dĂ©pression reste dĂ©sorganisĂ©e. Des bandes convectives se dĂ©veloppent cependant au sud-est. Ă€ partir de la fin de journĂ©e du 17 septembre, la convection se dĂ©veloppe près du centre et la divergence, ainsi que les bandes convectives s'Ă©tendent.

La dépression Dix dérive alors vers le nord-ouest, en périphérie d'une crête barométrique qui s'étire au-dessus de la Floride et des Bahamas. Ce flux est renforcé à l'étage supérieur par la présence d'une dépression d'altitude qui s'étire au-dessus de l'Amérique centrale. Son déplacement est relativement lent. Elle poursuit son déplacement au nord-ouest jusqu'à s'échouer le 20 septembre à 21 h UTC à Cabo Frances, sur l'extrême Ouest de Cuba.

La dépression atteint le statut de tempête tropicale le 18 septembre à 6 h UTC, nommée Isidore[2]. Le centre reste large et mal défini, et repose sur le bord externe de la couverture nuageuse la plus froide. De plus, le flux de sud-ouest continue à couper la divergence. Le centre se maintient cependant sous la zone convective. Dans la journée du 18 septembre, le centre se reforme plus au nord, donnant un important saut vers le nord qui ne correspond pas à un changement de trajectoire d'Isidore. Ce centre se révèle plus solide et permet à Isidore de se renforcer notablement. Ainsi, Isidore développe un mur de l'œil dans la journée du 19 septembre et atteint finalement le statut d'ouragan ce même jour à 18 h UTC[2].

Isidore a alors une structure qui lui permet de se renforcer et est dans un environnement très favorable, marquĂ© par un faible cisaillement de vent et un important contenu en Ă©nergie de l'ocĂ©an. Sa pression baisse de 23 pascals en 18 heures, entre 990 pascals le 19 Ă  12 h UTC et 967 pascals le 20 Ă  6 h UTC. Elle est accompagnĂ©e par le creusement de l'Ĺ“il, qui d'un diamètre d'environ 22 kilomètres se contracte Ă  un diamètre de 15 kilomètres. Cette intensification rapide, qui a amenĂ© Isidore Ă  la catĂ©gorie 2 est arrĂŞtĂ© le 20 septembre par le terrain montagneux de Cuba. De plus, Isidore dĂ©veloppe des murs de l'Ĺ“il concentriques. La pression continue alors de descendre un peu, mais la friction et les murs concentriques provoquent une baisse des vents, qui ramènent Isidore en catĂ©gorie 1[2]. La structure d'Isidore est cependant très peu affectĂ©e par son Ă©chouage. Il maintient durant la traversĂ©e une pression assez basse d'environ 965 hPa[2]. La divergence d'altitude reste très dĂ©veloppĂ©e et de nombreuses bandes convectives s'enroulent autour du cyclone.

Le développement d'une dépression coupée d'altitude à l'est de la Floride affaiblit dans la journée du 21 septembre la crête barométrique au-dessus de la Floride. De plus, l'éloignement d'un creux barométrique, qui est passé durant la journée du 20 septembre sur le centre des États-Unis, laisse une absence de flux directeur au-dessus du golfe du Mexique. Isidore se déplace ainsi lentement vers l'ouest et en oscillant beaucoup autour de sa trajectoire. Durant la journée du 21 septembre, une interaction avec une dépression d'altitude au-dessus de la baie de Campêche le fait dériver quelque peu vers l'ouest-sud-ouest, puis vers l'ouest. Le maintien d'une faible crête barométrique sur le nord du golfe du Mexique, issue du mouvement de la précédente crête au-dessus de la Floride, interdit cependant à Isidore de s'enfoncer vers le nord et le golfe du Mexique. Après avoir dérivé en longeant la côte nord de la péninsule du Yucatán, Isidore infléchit sa trajectoire un peu plus vers le sud et s'échoue à Puerto Telchac le 22 septembre à 21 h UTC[2].

Son déplacement place ainsi Isidore au-dessus des eaux du golfe du Mexique, l'un des endroits les plus chauds du bassin atlantique durant cette saison, à environ 30 °C[2]. De plus, l'environnement, marqué par une absence de structure ou de flux d'importance, est favorable. Isidore entre alors dans une nouvelle phase d'intensification rapide. La pression, de 964 hPa le 21 septembre à 6 h UTC, peu de temps après sa traversée de l'extrême ouest de Cuba, atteint 934 hPa le 22 septembre à 6 h UTC, soit une différence de 28 hPa en 24 h[2]. Isidore atteindra une pression minimale de 934 hPa 6 h plus tard, le 22 septembre à 12 h UTC[2].

Paradoxalement, les vents restent faibles. Après avoir touché terre au Yucatán, Isidore s'affaiblit. Initialement, durant les premières heures du 23 septembre, la pression reste dans les environs de 950 hPa. Son passage au-dessus des terres se poursuivant, Isidore perd beaucoup de son intensité et de sa structure dans la journée du 23 septembre. Le centre se vide de ses orages et se déstructure. L'activité convective reflue en périphérie du cyclone et forme des bandes convectives dans le demi-cercle sud. La circulation cyclonique d'Isidore restant large, les vents les plus forts s'établissent eux aussi en périphérie, au large des côtes.

L'ouragan Isidore, au-dessus du golfe du Mexique le 25 septembre. Sa large circulation périphérique, ainsi que son centre vide de convection, sont mis en évidence. On peut aussi noter la présence de la tempête tropicale Lili (mer des Caraïbes) et de l'ouragan Kyle (Atlantique nord).

Isidore effectue alors une boucle cyclonique au-dessus du Yucatán. Après avoir été poussé vers le sud par un faible crête barométrique au nord du golfe du Mexique, Isidore se retrouve au-dessus de la péninsule. Puis, la dépression d'altitude au large de la Floride se comble et laisse la place à l'intensification de la crête barométrique, qui vient se positionner selon un axe nord-sud au-dessus de l'Ouest du golfe du Mexique et de la Floride. Pendant ce temps, un creux barométrique se constitue sur le centre des États-Unis. Circulant entre ces deux éléments, Isidore se retourne et accélère sensiblement vers le nord. Ce mouvement aboutira à son troisième échouage, le 26 septembre à 6 h UTC, à Grand Isle (Louisiane)[2].

Après son passage au-dessus du Yucatán, Isidore a Ă©tĂ© totalement dĂ©structurĂ©. MalgrĂ© son retour au-dessus des eaux du golfe le 24 septembre vers 10 h UTC, son centre reste vide de convection. Sa circulation cyclonique reste large, et les vents autant que les orages sont les plus forts en pĂ©riphĂ©rie de cette circulation. Ainsi, les vents maximaux sont trouvĂ©s entre 185 kilomètres et 230 kilomètres, au nord-est du centre. L'activitĂ© convective se concentre en une bande convective sur le flanc est et sud de l'ouragan, plus particulièrement au sud-ouest et au nord-est du centre. Le National Hurricane Center remarque d'ailleurs, dans un de ses bulletins du 25 septembre, qu'Isidore ne ressemble pas Ă  un cyclone tropical. De ce fait, Isidore est incapable de se creuser. La pression oscille entre 985 hPa et 987 hPa du 24 septembre au dĂ©but du 25 septembre, remontant mĂŞme Ă  990 hPa le 25 Ă  12 h UTC[2].

Les conditions sont alors plutôt favorables à une intensification. Les eaux du golfe ont un important contenu en énergie dans sa couche de mélange. Le cisaillement du vent est faible. Seule, la présence d’air sec au sud et sud-ouest, injecté par une dépression d'altitude, peut limiter le renforcement. À partir des dernières heures du 25 septembre, quelques poussés convectives se mettent cependant en place au nord du centre d'Isidore. Cette poussée convective se développe durant la journée du 26 septembre et couvre le centre d'Isidore.

La pression a entretemps un peu baissé, de 5 hPa en 24 h UTC, atteignant les 985 hPa le 26 septembre à 12 h UTC après les 990 hPa à midi du 25 septembre[2]. Isidore vient cependant de toucher terre. Il s'affaiblit durant la journée du 26 puis du 27 septembre, avant de devenir extratropical tard le 27 septembre. Il sera absorbé le 28 septembre[2].

Données climatologiques

Lorsque la pression d'Isidore se stabilise aux alentours de 935 hPa dans la journĂ©e du 22 septembre, les vents restent limitĂ©s Ă  205 km/h, c'est-Ă -dire un ouragan majeur de catĂ©gorie 3. Isidore est ainsi connu comme Ă©tant l'ouragan de catĂ©gorie 3 le plus creux n'ayant pas atteint la catĂ©gorie 4. Une pression de 935 hPa correspond habituellement Ă  une vitesse des vents d'environ 235 km/h[2].

De mĂŞme, la technique de Dvorak, qui Ă©value l'intensitĂ© de l'ouragan en fonction de sa prĂ©sentation sur les images satellites, attribue Ă  Isidore un nombre T de 6,5 Ă  son pic d'intensitĂ©. Cela correspond Ă  une pression de 935 hPa et des vents de 235 km/h. Cette curiositĂ© mĂ©tĂ©orologique a Ă©tĂ© rendue encore plus saillante par le fait que l'ouragan Lili, quelques jours plus tard, a atteint la catĂ©gorie 4 a soutenu des vents Ă  235 km/h alors qu'elle avait une pression notablement plus Ă©levĂ©e de 938 hPa[2].

Le National Hurricane Center Ă©voque la possibilitĂ© qu'Isidore soit dans un environnement de faible pression, ce qui diminue donc le gradient de pression, et d'autant le vent. Ainsi, dans la journĂ©e du 22 septembre, l'isobare fermĂ© le plus externe est celui des 1 005 hPa, ce qui indique clairement un environnement de faibles pressions[2].

Impacts

Pays Morts Dégâts
Guatemala2inconnu
États-Unis4 directs
1 indirect
330 millions USD[2]
Mexique17950 millions USD[4]
Total241,3 milliard USD

Les rapports de presse montrent qu'Isidore a fait 24 morts, en plus de causer pour 1,3 milliard USD (2002) de dommages[2] - [4]

Antilles

Dans les Ă®les du Vent et aux Ă®les CaĂŻmans, Isidore n'Ă©tait encore qu'une faible dĂ©pression tropicale qui ne posa aucun problème particulier. En JamaĂŻque, il est tombĂ© jusqu'Ă  691 mm Ă  Cotton Tree Gully[2].

Ă€ Cuba, la pluie torrentielle sur la partie nord-ouest de l'Ă®le atteignit 300 mm en plusieurs endroits, avec un maximum de 550 mm at Isabel Rubio[2]. Toute cette pluie, l'onde de tempĂŞte et les vents causèrent des pannes Ă©lectriques très Ă©tendues, dĂ©truisit 77 maisons, renversa des arbres et souffla bien des toits[5]. Plus de 300 sĂ©choirs Ă  tabac furent partiellement ou totalement dĂ©truits, affectant la rĂ©colte[6]. Un total de 24 000 tonnes d'agrumes et 132 tonnes de cafĂ© furent perdues Ă©galement, en plus de milliers de tĂŞte de bĂ©tails[5]. MalgrĂ© tout, aucune perte de vie ne fut signalĂ©e.

Guatemala

Les pluies d'Isidore débordèrent de la péninsule du Yucatán vers le Guatemala. La direction de ses vents remontant la pente du côté de l'océan Pacifique rehaussera les quantités en pompant de l'air humide. Les pluies torrentielles gonflèrent les cours d'eau et deux personnes perdirent la vie en essayant de traverser une rivière. Trois cent cinquante maisons ont été détruites selon les autorités[5] - [7]

Mexique

Accumulations de pluie au Yucatán et aux États-Unis (1 pouce = 25,4 mm)

Isidore est l’un des quatre seuls cyclones tropicaux Ă  toucher terre sur la cĂ´te nord de la pĂ©ninsule du Yucatán, depuis le dĂ©but des annales jusqu’en 2002, le prĂ©cĂ©dent avait Ă©tĂ© la tempĂŞte tropicale Greta en 1970[8]. L’ouragan toucha la cĂ´te près de MĂ©rida (Mexique) avec des vents de 201 km/h et prit 36 heures Ă  traverser la pĂ©ninsule. Plus de 760 mm tombèrent sur la rĂ©gion, avec le maximum enregistrĂ© Ă  Campeche[9]. Les autoritĂ©s rapportèrent que 17 personnes avaient perdu la vie, dont 2 indirectement. Les pertes matĂ©rielles s’élevèrent Ă  950 millions USD (2002)[4] - [7].

Les plateformes pĂ©trolières de la compagnie d’état Pemex furent Ă©vacuĂ©es et la production suspendues durant une semaine ce qui reprĂ©sente des pertes de 108,7 millions USD[10]. Les Ă®les Isla Arena au large de la pĂ©ninsule furent presque complètement inondĂ©es par l’onde de tempĂŞte mais les rĂ©sidents avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s[7]. L’onde de tempĂŞte maximale fut de 1,8 mètre sur une partie du sud de l’État du Yucatán ce qui endommagea près des deux tiers des bateaux de pĂŞche du secteur[11].

Près de 36 500 maisons furent dĂ©truites et 83 000 endommagĂ©es par les vents et la pluie au Yucatán, laissant 500 000 personnes sur le pavĂ©[11] - [10]. Nombre d’arbres et de lignes de distribution d’électricitĂ© furent renversĂ©s[12]. 75 % des granges et des entrepĂ´ts furent lourdement endommagĂ©s ou dĂ©truits au Yucatán. Les pertes de production de volailles et de bĂ©tails se chiffra Ă  70 % dans cette rĂ©gion, en particulier environ 30 000 bĂŞtes et 400 km2 de terres cultivĂ©es dans la rĂ©gion de Campeche. Les dommages aux rĂ©coltes et au bĂ©tail atteignirent un total de 2 000 km2 de maĂŻs et 400 km2 d’arbres fruitiers dans tous les États touchĂ©s du Mexique[13].

États-Unis

Dans le golfe du Mexique, les plateformes de forage pĂ©trolier furent Ă©vacuĂ©es avant le passage d'Isidore qui fut suivi de l'ouragan Lili. Les pertes de production pour ces deux systèmes se suivant de près se chiffra Ă  14,4 millions de barils (2,3 milliards de litres) de pĂ©trole et de 2,52 Ă— 109 m3 de gaz naturel. L'onde de tempĂŞte maximale fut de 2,5 m Ă  Rigoletes (Louisiane), et Gulfport (Mississippi)[2].

Les pluies abondantes tombèrent de la cĂ´te du golfe Ă  la vallĂ©e de l'Ohio avec un maximum de 15,97 pouces (406 mm) Ă  Metairie (Louisiane)[9]. Elles causèrent des inondations qui dĂ©truisirent une partie des rĂ©coltes de la rĂ©gion. Les pertes dĂ©clarĂ©es au compagnies d'assurance furent de 165 millions USD (2002) et le rapport du National Hurricane Center estime que les pertes totales furent le double[2] - [14]. Isidore a fait cinq morts : quatre directement par noyade et un indirectement par arrĂŞt cardiaque au Mississippi[2].

Notes et références

  1. Gary Padgett, Jack Beven et James Lewis Free, « Quels noms ont été supprimés dans les bassins Atlantique et Pacifique Est ? », sur Météo-France Nouvelle-Calédonie, National Hurricane Center, (consulté le )
  2. (en) Lixion A. Avila, « Hurricane Isidore 14 - 27 September 2002 », National Hurricane Center, (consulté le )
  3. (fr) « PERTURBATIONS TROPICALES de la SAISON CYCLONIQUE 2002 dans la zone Atlantique – Caraïbes – golfe du Mexique », sur www.meteo.fr (consulté le )
  4. (es) Cenapred, Cepal y Servicio Sismológico Nacional, Principales desastres naturales, 1980–2005, El Almanaque Mexicano 2008, , PDF (lire en ligne)
  5. (en) « ODM-WFP emergency situation report on Latin America & the Caribbean Oct 10, 2002 », sur ReliefWeb (consulté le )
  6. (en) « Cuba : Hurricanes & Cyclones in Cuba », sur Cuba-Junky (consulté le )
  7. (en) Associated Press, « Isidore pummels Mexico's Yucatan Peninsula », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Hurricane Research Division; Atlantic Oceanographic and Meteorological Laboratory, Atlantic hurricane best track (Hurdat), National Hurricane Center, , dat
  9. (en) David M. Roth, « Black Background, color-filled rainfall graphic for Isidore » (consulté le )
  10. (en) « Federal, State Gouvernements accused of mishandling assistance efforts to victims of Hurricane Isidore », sur SourceMex Economic News & Analysis on Mexico (consulté le )
  11. (en) « Linking Climate Change Adaptation and Disaster Risk Management for Sustainable Poverty Reduction » [archive du ], sur MWH (consulté le ) [PDF]
  12. (en) Associated Press, « Hurricane Isidore batters mexico, could head toward U.S. Golf Coast », The Southeast Missourian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Programme Update, (lire en ligne [PDF])
  14. (en) John L. Beven II, Richard J. Pasch et Miles B. Lawrence, « Atlantic Hurricane Season of 2002 », (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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