Oscaro

En 1999, Pierre-Noël Luiggi, après des études à Sciences Po et une première expérience en tant que dirigeant de PME à Bastia, cherche une nouvelle activité à Paris. Alors qu’il envisage le rachat de deux PME, on lui arrache le rétroviseur de son Land Rover Freelander dans la rue[6]. Il cherche en vain un rétroviseur de rechange pour sa voiture sur Internet, et décide début 2000, de « créer le premier distributeur mondial de pièces automobiles sur Internet »[6] - [7] - [8]. Face aux prix élevés des pièces détachées et aux délais d’approvisionnement, il imagine avec Véronique Campbell[9] un service de vente en ligne de pièces détachées à prix réduit[8]. Le site internet Oscaro.com est lancé en mars 2003, après trois ans de négociations avec le GIE européen pour obtenir l'accès à ses produits et à sa base de données techniques[10].

En 2005, l'entreprise atteint son premier million d’euros de chiffre d’affaires. L'année suivante, le site Oscaro Recambios est lancé en Espagne.

En octobre 2011, le fondateur d'Oscaro Pierre-Noël Luiggi fait partie de la délégation française au sommet G20 Young Entrepreneur Summit[11].

En octobre 2015, Oscaro devient actionnaire de Temot International, un important groupement international d'achats dans l'après-vente automobile[12].

En avril 2016, Oscaro ouvre son service à la Belgique auprès de la communauté francophone[13].

Aux États-Unis, après avoir ouvert un centre de recherche en Californie en 2012, Oscaro se lance en avril 2013 sur le marché américain sous le nom Us.Oscaro.com puis Oscaroparts.com[14].

En 2018, Oscaro est touché par de nombreuses rumeurs circulant sur Internet, notamment sur Facebook. Plusieurs internautes affirment que l'entreprise serait « en pleine tourmente financière », aurait cessé de livrer ses clients et serait en plein dépôt de bilan[15]. Ces affirmations forcent la société à prendre la parole afin de les démentir, les qualifiant d’infox, le fondateur Pierre-Noël Luiggi dénonçant « une pure fausse nouvelle propagée par des concurrents »[16]. La société annonce peu après qu'elle déposera plainte avec constitution civile contre les auteurs de cette fausse information[17] - [18].

En septembre 2018, Oscaro annonce une levée de 30 millions d'euros auprès du groupe Autodistribution pour une prise de participation de 4,95 %[19].

En novembre 2018, Oscaro est racheté par Digital Auto Parts Holding[20], filiale de Parts Holding Europe (PHE)[21] (dont l'actionnaire est Bain Capital), qui prend 82,5 % de la société en apportant 55 millions d’euros[22] - [23]. Pierre-Noël Luiggi[24] quitte la direction au profit de Philippe Nobile (par transition)[25] mais reste actionnaire à 17,5 %[26]. En avril 2019, Jan Löning est nommé directeur général de l’entreprise[27].

La présidence est confiée à Séphane Antiglio, Président de PHE[28].

En 2021, Patrick Desmasures est nommé directeur général d’Oscaro[29].

En février 2022, après deux échecs lors de tentatives d'introduction en bourse d'Oscaro, Bain Capital décide de céder l'entreprise au Belge Ieteren, propriétaire de la société Carglass[30].

Oscaro.com est spécialisé dans la vente de pièces automobile neuves et d'origine en provenance d'équipementiers ou de grossistes automobiles. Le nom OSCARO a été créé en ajoutant au mot anglais car (voiture) une roue (o) devant et derrière[31]. À sa création, son fondateur souhaite faire d’Oscaro « le Google de la pièce auto »[8].

À l'origine, Oscaro ne stocke pas les produits vendus, mais les achète aux grossistes pour les distribuer directement aux clients[32].

En 2016, le catalogue Oscaro présente 750 000 références de pièces à ses clients[33], en provenance de 150 fournisseurs[34]. Plus de 20 000 colis sont expédiés chaque jour[35].

En 2017, Oscaro est présent sur le marché français, espagnol, belge et américain[36].

En 2021, le site de vente en ligne de pièces auto s'attaque au marché allemand[37], qui possède le plus grand parc automobile roulant d'Europe.

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