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New Zealand Army

La New Zealand Army (appelée depuis 1994 en maori Ngāti Tūmatauenga (en)[1], soit la « tribu du dieu de la guerre » de la mythologie maorie) est l'armée de terre de la New Zealand Defence Force. Elle comprend dans les années 2010 environ 4 500 militaires à temps plein et 2 000 réservistes et civils.

New Zealand Army
Emblème de l'armée de terre néo-zolandaise avec son nom en maori.
Emblème de la New Zealand Army.

Création 1845
Pays Nouvelle-Zélande
Type Armée de terre
Effectif ~ 6 500
Fait partie de New Zealand Defence Force
Garnison Quartier-général : Wellington

Historique

Soldats néo-zélandais se dirigeant vers leur embarquement pour l'Europe le 14 avril 1916.
Fantassins du 2/1st Battalion, Royal New Zealand Infantry Regiment en exercice en 2008 armés de Steyr AUG.

L'origine des forces néo-zélandaises remonte à la création de milices par la colonie de Nouvelle-Zélande, membre de l'empire britannique, lors des guerres maories en 1845. La première force militaire permanente est créée en 1862.

Elle a envoyé des troupes combattre dans la guerre des Boers, les Première et Seconde guerres mondiales essentiellement au sein du corps d'armée australien et néo-zélandais (ANZAC), dans la guerre de Corée au sein de la 1st Commonwealth Division (la Kayforce composée du 16e régiment d'artillerie de campagne armé de Ordnance QF 25 pounder et de petites unités auxiliaires regroupant de 1 056 volontaires arrive le et rejoint initialement la 27e brigade du Commonwealth, 4 700 hommes ont servi avec Kayforce au cours des sept années de son engagement en Corée. 43 ont perdu la vie au cours de cette période, dont 31 pendant la guerre[2]. Le 16e régiment d'artillerie a tiré environ 750 000 obus[3]), la guerre du Viêt Nam au sein du contingent australien, au Timor oriental et en Afghanistan. En 2007, des troupes néo-zélandaises sont présentes en Afghanistan (province de Bamiyan)[4], Timor oriental, les îles Salomon, et au Sinaï avec la FMO.

Au début du XXIe siècle, elle représente l’équivalent d'une brigade légère d'infanterie mécanisée. Elle est membre à part entière depuis 2006 du programme des armées ABCA visant à rendre interopérables les forces des pays anglo-saxons[5].

Organigramme

En décembre 1941

Au moment du déclenchement de la guerre du Pacifique, les forces néo-zélandaises participent à la guerre du Désert, à la guerre aérienne en Europe et la défense des positions alliées en Asie-Pacifique :

Armée de terre, général Edward Puttick (en), chef d'état-major
  • Forces armées métropolitaines (Forces actives, réserves territoriales et Home Guard (New Zealand) (en))

4 divisions territoriales Principales unités : 1st Brigade, 1st Monted Rifle Brigade, 1st Artillery Bridage Group

4 divisions territoriales Principales unités : 2nd Brigade, 2nd Monted Rifle Brigade, 2nd Artillery Bridage Group

4 divisions territoriales Principales unités : 3e Brigade, 3nd Monted Rifle Brigade, 3nd Artillery Bridage Group

2nd New Zealand Expeditionary Force (en) (NZEF)
  • Section Pacifique :

8th Brigade Group (en) renforcé, général Cunningham : 5 bataillons aux Fidji avec détachements aux Samoa, aux îles Cook, à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie

  • Section Proche-Orient :

2e division d'infanterie (Nouvelle-Zélande), général Bernard Freyberg : 4e, 5e et 6e brigades au royaume d'Égypte

En 2016

En , les effectifs de l’armée de terre sont de 6 682 personnes dont 13 % de femmes répartis ainsi[6] :

  • Personnel d'active : 4 584
  • Personnel de réserve : 1 671
  • Civils : 427

À cette date, toutes les unités d'active sont regroupées dans une seule brigade contre deux dans les années 2000. Les formations sont les suivantes (tous les bataillons d'infanterie dépendent du Royal New Zealand Infantry Regiment (en)) :

Batterie de L118 light gun de 105 mm néo-zélandais en 2010.
1(NZ) Brigade
  • 1st Battalion, Royal New Zealand Infantry Regiment basé à Linton, infanterie légère;
  • 2/1st Battalion, Royal New Zealand Infantry Regiment basé à Burnham, infanterie légère;
  • Queen Alexandra’s Mounted Rifles basé à Linton, blindé léger;
  • 16th Field Regiment basé à Linton, artillerie et mortiers (unique régiment actuellement du Royal Regiment of New Zealand Artillery (en));
  • 2nd Engineer Regiment basé à Linton, génie militaire;
  • 1st New Zealand Signals Regiment basé à Linton, transmissions;
    • 3rd Signals Squadron à Burnham, communications;
  • New Zealand Military Police Unit basé à Trentham Military Camp (en), police militaire ;
  • 2nd Combat Service Support Battalion basé à Linton,
  • 3rd Combat Service Support Battalion basé à Burnham, logistique ;

2nd Health Support Battalion basé à Linton, service de santé.

1st NZ Special Air Services Regiment, basé à Papakura, forces spéciales;
Reserve Force

3 bataillons d'infanterie depuis le contre 6 auparavant, deux dans l'Île du Nord et un dans l'île du Sud[7]

  • 2th/4th Battalion, Royal New Zealand Infantry Regiment, 3 compagnies, QG à Burnham ;
  • 3th/6th Battalion, Royal New Zealand Infantry Regiment, 3 compagnies, QG à Papakura;
  • 5th/7th Battalion, Royal New Zealand Infantry Regiment (en), 3 compagnies, QG au Trentham Military Camp.
Training and Doctrine Command
  • Land Operations Training Centre basé dans les campus de Manawatu et Hokowhitu, avec des écoles à Waiouru, Linton, Trentham et Burnham, responsable de l'entrainement, de la validation des doctrines de combat et logistique ;
  • Army Depot basé à Waiouru, entrainement des recrues ;
  • Army Command School basé à Waiouru, entrainement des officiers.
Ordre de bataille en 2020.
Ordre de bataille en 2020.

Équipements dans les années 2010

Véhicules de combat d'infanterie

Fantassins et véhicules de combat d'infanterie VBL III néo-zélandais, le seul blindé de combat néo-zélandais, en 2009 au camp militaire de Waiouru.
  • 105 x VBL III (nom local :NZ Light Armoured Vehicle (NZLAV)) réceptionnés entre 2006 et 2008[8]
    • 95 Infantry Mobility Vehicle (IMV)
    • 7 Light Obstacle Blade Vehicle (LOB)
    • 3 Recovery Vehicle (LAV-R)

20 sont stockés à partir de 2012, 30 à partir de 2019, et 20 vendus au corps des fusiliers marins de la marine chilienne en 2022[9].

Véhicules opérationnels légers

  • 352 x Pinzgauer haute-mobilité tout-terrain (248 non-blindés / 60 blindés)
    • 122 / 23 version commandement et contrôle
    • 68 / 37 crew served weapon carrier variants
    • 95 version de service général
    • 15 version porte-conteneurs/s
    • 8 version ambulance
    • 13 opérations spéciales

Véhicules de support

  • Camions Unimog U1700
  • 194 camions moyens et lourds MAN SX (en) HX 58, HX 60 et HX 77[10] commandé en 2013 et fini de livré en 2015[11].
  • Supacat HMT (SC Group (en)) (NZSAS)

Fusils d'assaut

Pistolets

  • Glock 17, contrat signé en pour 1 900 pistolets destinés à remplacer le Sig-Saueur P226 pour l'ensemble des forces armées[13].
  • Sig-Sauer P226, en service depuis 1992

Mitrailleuses

Lance-grenades

Fusils à pompe

Fusils de précisions

Artillerie

  • 24 canons L118 light gun (version L119) de 105 mm
  • 50 mortiers L16A2 de 81 mm
  • Mortiers légers M6C-640T (en) de 60 mm

Missiles et roquettes

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « New Zealand Army » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Maria Bargh, A Hidden Economy : Maori in the Privatised Military Industry, Huia Publishers, , 159 p. (lire en ligne).
  2. (en) « First New Zealander killed in battle in Korean War - 24 April 1951 », sur https://nzhistory.govt.nz/ (consulté le ).
  3. (en) Vaughan Yarwood, « Kiwis in Korea: When the Cold War ran hot », sur https://www.nzgeo.com/ (consulté le ).
  4. (en) « NZ troops to be kept in Afghanistan another year »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) ; New Zealand Herald ; 13 mars 2007.
  5. (en) « Our Rightful Place », sur www.army.mil.nz, (version du 21 mai 2007 sur Internet Archive).
  6. (en) The Defence white paper 2016, Gouvernement de la Nouvelle-Zélande, , 88 p. (lire en ligne), p. 84-86.
  7. (en) « Army Reserve Reserve Force Units », sur http://reserves.mil.nz/, (consulté le ).
  8. (en) « LAV III », sur /www.deagel.com (consulté le ).
  9. (es) Nicolás García, « Chile compra a Nueva Zelanda 22 carros NZLAV 8x8 para la Infantería de Marina », sur www.infodefensa.com, (consulté le ).
  10. (en) « New Zealand Orders 200 HX 58, HX 60 and HX 77 Truck Systems », sur www.deagel.com, (consulté le ).
  11. (en) « Rheinmetall MAN Military Vehicles Australia Hands Over Final Vehicles to New Zealand », sur www.deagel.com, (consulté le ).
  12. (en) « Confirmed, LMT to supply NZDF with CQB16 », sur /www.thefirearmblog.com, (consulté le ).
  13. (en) « NZDF to Get New Glock Pistols », sur http://www.nzdf.mil.nz/, (consulté le ).
  14. Judith Martin (Ed.), « New Light Support Weapon for NZ Defence », NZ Army News, no 428, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ) :
    « The New Zealand Defence Force has selected the FN Herstal 7.62mm Minimi TR as a replacement for the 5.56 mm LSW C9, currently in service. The weapons are being acquired now, with NZ delivery due to start from April this year, and introduction to service and issuing to units planned to occur in last quarter of 2012. The 7.62 LSW Minimi will be issued to certain Army and Air Force Units. This will replace the C9 capability, with priority being given to field force units and regional equipment pools. »
  15. (en) « Javelin Portable Anti-Tank Missile, United States of America », sur /www.army-technology.com (consulté le ).
  16. (en) « Raytheon/Lockheed Martin Awarded Contract for 534 Javelin Block 1 Missiles », sur http://www.deagel.com, (consulté le ).
  17. (en) « Mistral Air Defence Missile », sur New Zealand Artillery, (consulté le ).

Annexes

Liens externes

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