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Musée de l'Histoire de l'immigration

Le musée de l’Histoire de l’immigration est un musée français installé dans le palais de la Porte-Dorée à l'est de Paris. Il est ouvert au public depuis et a été officiellement inauguré le par le président François Hollande, sept ans après son ouverture[1]. Il fait partie de l'établissement public du palais de la Porte-Dorée, qui a remplacé la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI) en [2].

Musée de l’Histoire de l'immigration
Informations générales
Type
Gestionnaire
Surface
16 000 m2
Visiteurs par an
525 594 ()
Site web
Collections
Collections
Histoire, arts et cultures de l’immigration
Bâtiment
Construction
Architecte
Protection
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Coordonnées
48° 50′ 07″ N, 2° 24′ 34″ E
Carte

Tout d'abord « musée des Colonies » de 1931 à 1935 — avec sa dédicace d'inauguration « À la France colonisatrice et civilisatrice » —, il change plusieurs fois de nom : « musée des Colonies et de la France extérieure » en 1932, « musée de la France d’outre-mer » en 1935, « musée des Arts africains et océaniens » en 1960 et « musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie » de 1990 à 2003, année au cours de laquelle le musée ferme ses portes. Ses collections partent rejoindre celles du musée du quai Branly qui sera inauguré par Jacques Chirac en , tandis qu'en , Jean-Pierre Raffarin, alors premier ministre, affecte le palais de la Porte-Dorée à la future Cité nationale de l’histoire de l’immigration. De nouveaux travaux sont entamés en 2005 qui aboutiront à l’ouverture du musée national de l’Histoire de l’immigration en 2007[3].

Selon ses statuts, ce dernier a pour mission de « rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, notamment depuis le XIXe siècle ; contribuer ainsi à la reconnaissance des parcours d’intégration des populations immigrées dans la société française et faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France[4] ».

Le musée national de l’Histoire de l’immigration est le seul musée national consacré à l’histoire et aux cultures de l’immigration en France. À travers son parcours permanent, le musée présente deux siècles de l’histoire de l’immigration sous un angle neuf en croisant les points de vue historique, anthropologique et artistique. En complément, le musée propose régulièrement une programmation artistique et culturelle : expositions, conférences, concerts, cinéma, théâtre, ateliers, etc.

Historique du projet

Le projet de création d’un lieu consacré à l’histoire et aux cultures de l’immigration en France est une idée ancienne, défendue à de nombreuses reprises par les milieux associatifs et universitaires. En 1992, l'Association pour un musée de l’immigration, créée à l’initiative d’historiens et de militants associatifs, la portait déjà explicitement. En 2001, Lionel Jospin, premier ministre, confiait une mission à Driss el-Yazami, délégué général de l’association Génériques, et à Rémi Schwartz, maître de requêtes au Conseil d'État, pour examiner quelle forme pourrait revêtir un tel lieu. Le rapport issu de cette étude prônait la création d’un « centre national de l’histoire et des cultures de l’immigration ». Il avançait plusieurs propositions qui seront reprises par la suite dans les discussions sur la mise en œuvre du projet : un centre national et un réseau de partenaires, un lieu ouvert sur l’université, un musée ouvert au public, etc.

Annoncé dans le programme de Jacques Chirac de 2002, le projet d’une Cité nationale de l’histoire de l’immigration a été relancé dans le cadre plus large du comité interministériel à l'intégration du : « Suite au constat, selon lequel les représentations de l’immigration et des immigrés, trop souvent négatives, sont porteuses d’attitudes discriminatoires, conscientes ou non, qui constituent des freins d’autant plus forts à l’intégration qu’elles peuvent parfois également être intériorisées par les immigrés eux-mêmes et leurs descendants, la modification en profondeur des attitudes individuelles et collectives et des comportements qu’elles génèrent est apparue dès lors comme une nécessité. »

Le comité interministériel à l’intégration a lancé dans ce but deux initiatives, l’une dans le but de faire connaître l’apport des immigrés, souvent ignoré, à la construction et à l’histoire de la France par la création de le musée de l’histoire de l’immigration, l’autre agissant sur le reflet qu’en donnent au quotidien les médias, notamment la télévision, puissant constructeur d’images. Dans ce cadre, Jacques Toubon s’est vu confier la présidence et la mise en place d’une mission de préfiguration d’un « centre de ressources et de mémoire de l’immigration ». S’appuyant sur les moyens et les compétences de l’Agence pour le développement des relations interculturelles (GIP ADRI), cette mission a mis en place les outils de réalisation d’une institution à vocation culturelle, sociale et pédagogique nouvelle, destinée à reconnaître et mettre en valeur la place des populations immigrées dans la construction de la France.

Le musĂ©e de l’Histoire de l’immigration a Ă©tĂ© officiellement lancĂ© le par Jean-Pierre Raffarin, alors premier ministre, devant près de 600 personnes proches du projet. Dans son discours, il annonce qu’il sera hĂ©bergĂ© dans un « lieu emblĂ©matique, central et prestigieux », le palais de la Porte-DorĂ©e, et dĂ©voile, en s’appuyant sur le rapport[5] remis par Jacques Toubon, un projet ambitieux de musĂ©e largement ouvert au grand public et aux scolaires, conçu comme un point de repère national, un rĂ©seau d’acteurs, un lieu fĂ©dĂ©rateur d’initiatives dĂ©jĂ  existantes, une vitrine de la culture vivante de l’immigration aujourd’hui. C’est Ă©galement Ă  cette occasion que le projet est baptisĂ© « CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration ».

La cité va d'abord prendre la forme d'un groupement d'intérêt public (GIP) en 2005 pour ensuite devenir un établissement public administratif (EPA) en 2007. Luc Gruson qui a assuré la direction de l'ADRI depuis 1995, assure la direction de la mission de préfiguration, puis du GIP de préfiguration de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration jusqu'en 2007. Après trois années comme directeur général adjoint de l'établissement public, il redevient en 2010 le directeur général, succédant à Patricia Sitruk.

En 2007, Ă  la suite de l’instauration par le prĂ©sident de la RĂ©publique Nicolas Sarkozy d’un « ministère de l’Immigration et de l’IdentitĂ© nationale », huit historiens (Marie-Claude Blanc-ChalĂ©ard, Geneviève Dreyfus-Armand, Nancy L. Green, GĂ©rard Noiriel, Patrick Simon, Marie-Christine Volovitch-Tavarès et Patrick Weil) ont dĂ©missionnĂ© en guise de protestation, alors mĂŞme que le musĂ©e devait ouvrir dans les mois suivants[6]. En effet, associer immigration et identitĂ© nationale allait Ă  l’encontre des objectifs sous-tendant le projet. Peu après, GĂ©rard Noiriel publie aux Ă©ditions Agone un essai, Ă€ quoi sert l’ Â« identitĂ© nationale » ?, dont la conclusion intitulĂ©e « Les raisons d’une dĂ©mission » lui permet de revenir les diffĂ©rentes critiques qui ont motivĂ©es sa dĂ©mission. Celles-ci s’articulent autour du refus de la rĂ©cupĂ©ration politique de l’histoire. Ce geste eut un fort impact public et mĂ©diatique[7].

À partir du [8], le musée de l’Histoire de l’immigration et l’aquarium du palais de la Porte-Dorée sont réunis dans un nouvel établissement culturel public de l’État, chargé de développer chacun des deux projets scientifiques et culturels qui le composent et de mettre en valeur l’ensemble patrimonial du palais de la Porte-Dorée.

En , un groupe d'extrĂŞme-droite revendique deux actes de vandalisme contre cet Ă©tablissement[9].

Le site du musée

C'est le palais des Colonies, construit Ă  l'occasion de l'Exposition coloniale internationale de 1931 par Albert Laprade, abrite le musĂ©e sur ses 16 000 m2. L'amĂ©nagement architectural a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  Patrick Bouchain.

Les prĂ©sentations permanentes comportent 1 250 m2. Par ailleurs, il est prĂ©vu un espace de 450 m2 pour des ateliers pĂ©dagogiques.

On y trouve également un auditorium, une médiathèque ainsi que le fameux aquarium tropical qui date de la création du bâtiment.

L'aménagement respecte la construction initiale puisque l'extérieur est classé et l'intérieur est inscrit à l'inventaire supplémentaire.

L'architecte en chef des monuments historiques, Jean-François Lagneau, a fait procéder à une réfection des toitures et des façades.

Le projet scientifique et culturel

Salle d'exposition permanente « Repères »

Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, l’établissement public de la Porte-Dorée - Cité nationale de l'histoire de l'immigration a pour missions de :

  •  concevoir et gĂ©rer le musĂ©e national de l’Histoire et des cultures de l’immigration, ensemble culturel original Ă  caractère musĂ©ologique et scientifique, chargĂ© de conserver et de prĂ©senter au public des collections reprĂ©sentatives de l’histoire, des arts et des cultures de l’immigration ;
  •  conserver, protĂ©ger et restaurer pour le compte de l’État les biens culturels inscrits sur l’inventaire du musĂ©e national de l’Histoire et des cultures de l’immigration dont il a la garde et contribuer Ă  l’enrichissement des collections nationales ;
  •  recueillir dans un centre de ressources les documents et informations de toute nature, portant sur l’histoire et les cultures de l’immigration ainsi que sur l’intĂ©gration des personnes qui en sont issues, y compris dans leurs dimensions Ă©conomique, dĂ©mographique, politique et sociale, et les diffuser, notamment par voie numĂ©rique, aux publics et aux professionnels ;
  •  dĂ©velopper et animer sur l’ensemble du territoire un rĂ©seau de partenaires, constituĂ© notamment d’associations, de collectivitĂ©s territoriales, d’institutions scientifiques et culturelles, d’entreprises et d’organisations syndicales poursuivant des objectifs similaires.

L'exposition permanente

L’exposition permanente « Repères » dĂ©veloppe sur plus de 1 100 m2 deux siècles d’histoire de l’immigration. Le parti-pris adoptĂ© est celui d’un parcours thĂ©matique prenant en compte la chronologie historique. S’ouvrant sur un dispositif cartographique, l’exposition « Repères » dĂ©crit les mouvements de population dans le monde, les migrations vers la France, ainsi que les lieux d’installation des migrants Ă  l’intĂ©rieur du pays au tournant du XXe siècle, dans les annĂ©es 1930, pendant les Trente Glorieuses et aujourd’hui. Des sĂ©quences interactives, regroupĂ©es en sept chapitres, concentrent des donnĂ©es sur les principales thĂ©matiques : « Émigrer », « Face Ă  l’État », « Terre d’accueil / France hostile », « Ici et lĂ -bas », « Lieux de vie », « Au travail », « Enracinements », « Sportifs », « DiversitĂ© ».

Le visiteur est convié à relier l’histoire collective aux histoires individuelles, à comprendre les raisons du départ, du choix de la France et à s’interroger sur les questions de l’habitat et du travail, les apports à la culture française à travers la langue, le sport, les religions et les arts… Un parcours sonore complète les documents d’archives, les objets exposés dans les vitrines, les images, les œuvres plastiques et photographiques. Il est accessible à partir d’un audioguide qui accompagne la visite.

  • Salle d'exposition permanente.
    Salle d'exposition permanente.
  • Salle d'exposition permanente.
    Salle d'exposition permanente.
  • Salle d'exposition permanente.
    Salle d'exposition permanente.
  • Salle d'exposition permanente.
    Salle d'exposition permanente.

Les collections

Le musée national de l'Histoire de l'immigration a constitué une collection en constante évolution à partir de son installation permanente. Depuis 2005, le musée a acquis, entre autres, les œuvres d’Eduardo Arroyo, Kader Attia, Taysir Batniji, Gérald Bloncourt, Bruno Boudjelal, Mohamed Bourouissa, Robert Capa, Leonetto Cappiello, Roman Cieslewicz, Denis Darzacq, Honoré Daumier, Leonardo Cremonini, Hamid Debarrah, Gilles Delmas, Ghazel, Olivier Jobard, Karim Kal, Bogdan Konopka, Florence Lazar, Thomas Mailaender, Malik Nejmi, Melik Ohanian, Rajak Ohanian, Mathieu Pernot, Bernard Plossu, Jacqueline Salmon, Chéri Samba, Zineb Sedira, Bruno Serralongue, David Seymour, Boris Taslitzky, Djamel Tatah, Barthélémy Toguo (Road to Exile), Jacques Windenberger, Patrick Zachmann.

La galerie des dons

Contiguë à l’exposition permanente « Repères », la galerie fait entrer à la cité des archives et objets liés à des parcours de vie[10]. Chaque visiteur peut contribuer à cette collection en faisant un don ou un prêt. Chaque objet est accompagné d’un témoignage. Ces histoires, photos ou objets souvent transmis de génération en génération sont exposés dans un ensemble de vitrines dont le contenu est renouvelé régulièrement.

Le musée a récolté 250 objets ayant appartenu à des immigrés, célèbres ou non, comme l'étole en cachemire d'Olga, grand-mère de Macha Makeïeff, les bottes de Lazare Ponticelli, dernier poilu de la Première Guerre mondiale, la truelle de maçon de Luigi, père de François Cavanna ou encore une veste de cuisinier de Rougui Dia[11].

Coût et budget

La rĂ©novation du palais de la Porte-DorĂ©e, confiĂ©e Ă  l'architecte Patrick Bouchain, a coĂ»tĂ© 20 millions d’euros. Le budget annuel de l'Ă©tablissement est d'environ 7 millions d’euros, mais les recettes des entrĂ©es Ă©taient perçues par la RĂ©union des musĂ©es nationaux (RMN) jusqu'en 2011.

Ă€ sa crĂ©ation, ne bĂ©nĂ©ficiant d'aucun soutien, le musĂ©e fut critiquĂ© dans un contexte politique dĂ©licat. L’historien Pascal Blanchard, opposĂ© au projet, commentait en : « C’est un musĂ©e fantĂ´me Ă  la dĂ©rive[12] ! » ConfrontĂ© aux critiques concernant le budget de l'Ă©tablissement et le peu d’entrĂ©es payantes, Luc Gruson, directeur gĂ©nĂ©ral, se dĂ©fendait ainsi au moment de sa nomination : « L’immigration, ça n’est pas glamour. On doit innover dans notre rapport au public en tissant du lien avec les associations[13]. »

Plus de 100 000 visiteurs Ă©taient venus en 2010 (365 000 pour l'ensemble du palais de la Porte-DorĂ©e qui abrite Ă©galement un aquarium tropical)[note 1], ce qui situait la citĂ© nationale dans la moyenne des musĂ©es de sociĂ©tĂ©s de la rĂ©gion parisienne[14]. Une caractĂ©ristique de la frĂ©quentation de ce musĂ©e, qui est ouvert depuis 2007, est l'importance des scolaires (qui reprĂ©sentaient en 2010 la moitiĂ© des groupes accueillis). Depuis 2010, les efforts de communication entamĂ©s par la direction avec Mercedes Erra, la mise en cohĂ©rence de la programmation autour d'une grande exposition annuelle et enfin la reprise en main de l'accueil des publics (auparavant assurĂ© par la RMN), ont permis une augmentation spectaculaire de la frĂ©quentation, sans moyens supplĂ©mentaires. En 2015, malgrĂ© les attentats et la baisse de l'activitĂ© de nombreux musĂ©es, le musĂ©e de l'Histoire de l'immigration a atteint 150 000 visiteurs (+ 25 % en un an) et l'Ă©tablissement (musĂ©e + aquarium) atteint dĂ©sormais 400 000 visiteurs par an. L'Ă©tablissement, qui a Ă©tĂ© inaugurĂ© officiellement en , sept ans après son ouverture, a donc conquis sa place et sa lĂ©gitimitĂ© au sein des institutions culturelles nationales.

Administration

L’administration du musée est assurée par les personnes ou les services suivants :

  • un prĂ©sident du conseil d'administration[15] (art. 10 du dĂ©cret) : « L'Ă©tablissement est administrĂ© par un conseil d'administration qui comprend vingt-deux membres ») :
  • un prĂ©sident du conseil d'orientation[15] (art. 20 du dĂ©cret) :
  • un directeur gĂ©nĂ©ral :
    • de 2004 Ă  , le Gip CNHI : Luc Gruson,
    • de 2007 Ă  2011, la CitĂ© nationale de l'histoire de l'immigration : Patricia Sitruk (2007-2010),
    • d' Ă  , Luc Gruson, d’abord au titre de la CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration ; Ă  partir de 2012 au titre de l’établissement public du palais de la Porte-DorĂ©e (musĂ©e national de l'Histoire de l'immigration et Aquarium tropical),
    • de Ă  , HĂ©lène Orain[17],
    • de Ă  juillet 2022, Pap Ndiaye[18],
    • depuis aoĂ»t 2022, Constance Rivière[19].
  • un directeur du musĂ©e :
    • jusqu'en 2010, HĂ©lène Lafont-Couturier,
    • de 2010 Ă  2015, Aude Pessey-Lux,
    • de 2016 Ă  2017, AurĂ©lien Lemonier,
    • depuis 2019 : SĂ©bastien Gökalp.

Expositions temporaires

Des expositions temporaires accompagnées de conférences et de cycles de films sont organisées :

  • Reconstruire la nation. Les rĂ©fugiĂ©s armĂ©niens au Proche-Orient et en France. 1917-1945, du au ;
  • 1931, les Ă©trangers au temps de l'Exposition coloniale, du -) ;
  • Ă€ chacun ses Ă©trangers ( au ;
  • GĂ©nĂ©rations, un siècle d’histoire culturelle des MaghrĂ©bins en France, du au ;
  • Allez la France ! Football et immigration, histoires croisĂ©es, du au ;
  • Roman Cieslewicz. Zoom, du au ;
  • Polonia. Les Polonais en France, du au ;
  • J'ai deux amours, du au ;
  • Migrants en Guyane. Photographies de FrĂ©dĂ©ric Piantoni, du au ;
  • Vies d’exil, 1954-1962. Des AlgĂ©riens en France pendant la guerre d’AlgĂ©rie, du au , sous le commissariat de Benjamin Stora et Linda Amiri ;
  • Pour une vie meilleure, photographies de GĂ©rald Bloncourt, du au ;
  • Albums, bande dessinĂ©e et immigration. 1913-2013, du au ;
  • Fashion Mix. Mode d'ici, crĂ©ateurs d'ailleurs, du au .

Les expositions temporaires sont aussi apparentes sur le site du musée[20].

  • Quelques expositions temporaires
  • 1931, les Ă©trangers au temps de l'Exposition coloniale, en 2008.
    1931, les Ă©trangers au temps de l'Exposition coloniale, en 2008.
  • 1931, les Ă©trangers au temps de l'Exposition coloniale, en 2008.
    1931, les Ă©trangers au temps de l'Exposition coloniale, en 2008.
  • Ma proche banlieue, en 2009.
    Ma proche banlieue, en 2009.
  • Polonia. Les Polonais en France, dĂ©tail de l'affiche d'entrĂ©e, 2011.
    Polonia. Les Polonais en France, détail de l'affiche d'entrée, 2011.

Notes et références

Notes

  1. Au niveau national, 5 % des « musĂ©es de France » (musĂ©es reconnus par le ministère de la Culture) atteignent ou dĂ©passent 100 000 visiteurs par an. Ă€ Paris intra-muros, la frĂ©quentation de la CitĂ© nationale de l'histoire de l'immigration est du mĂŞme ordre de grandeur que par exemple le musĂ©e d'Art et d'Histoire du judaĂŻsme (88 000 visiteurs) ou bien le musĂ©e de la CitĂ© de la musique (125 000 visiteurs).

Références

  1. Discours d'inauguration du président F. Hollande, le 15 décembre 2014, www.dailymotion.com (consulté le 8 février 2019).
  2. « Choix du nom du musée le 1er janvier 2012 », www.histoire-immigration.fr (consulté le 8 février 2019).
  3. « Le palais de la Porte-Dorée après 1931 », www.palais-portedoree.fr (consulté le 8 février 2019).
  4. DĂ©cret no 2006-1388 du 16 novembre 2006 portant crĂ©ation de l’établissement public de la Porte-DorĂ©e — CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration.
  5. « Rapport de la mission de prĂ©figuration du centre de ressources et de mĂ©moires de l’immigration », Documentation française, www.legifrance.gouv.fr, juin 2004, 254 p. (consultĂ© le 8 fĂ©vrier 2019).
  6. https://histoirecoloniale.net/huit-universitaires-demissionnent.html
  7. Gérard Noiriel, À quoi sert « l'identité nationale » ?, Marseille, Agone, coll. « Passé et présent », 2007, « Conclusion », p. 139-148.
  8. « Mission de préfiguration du centre de ressources et de mémoires de l'immigration », décret no 2011-2008, www.ladocumentationfrancaise.fr, 28 décembre 2011 (consulté le 8 février 2019).
  9. « Paris : le musée de l'Histoire de l'immigration vandalisé par des militants d'extrême-droite », francesoir.fr, (consulté le ).
  10. Fabrice Grognet, « Quand l’“étranger” devient patrimoine français », in Une collection en devenir, revue Hommes & Migrations, no 1267, mai-juin 2007.
  11. Claire Bommelaer, « Nouveau départ pour le musée de l'Immigration », Le Figaro, 29 août 2014 (consulté le 8 février 2019).
  12. Michel Guertin, « Le musée fantôme », Le Monde, 19 mars 2010 (consulté le 8 février 2019).
  13. Catherine Coroller, « Du galon pour un proche de la famille Bruni-Tedeschi », Libération, 13 avril 2010 (consulté le 8 février 2019).
  14. Chiffres du ministère de la Culture (DGP).
  15. « L'institution », sur histoire-immigration.fr.
  16. « Nomination de François Héran », site du Palais de la Porte dorée, .
  17. « Nomination d’Hélène Orain à la direction générale de l’établissement public du Palais de la Porte Dorée », communiqué de presse du ministère de la Culture en date du
  18. Jean-Christophe Castelain, « Pap Ndiaye, une figure intellectuelle à la tête du palais de la Porte-Dorée », Le Journal des arts, le
  19. « Constance Rivière nommée directrice générale de l'établissement public du Palais de la Porte Dorée (Musée national de l'histoire de l'immigration e... », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  20. « Les expositions temporaires du musée national de l'Histoire de l'immigration », sur histoire-immigration.fr (consulté le )

Bibliographie

  • « La CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration : une collection en devenir », Hommes & Migrations (ISSN 1142-852X), no 1267, mai-, p. 6-137 [prĂ©sentation en ligne].
  • « La CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration : quels publics ? », Hommes & Migrations (ISSN 1142-852X), numĂ©ro hors-sĂ©rie, , 137 p.
  • « Le patrimoine culturel des migrants », Museum international, Ă©dition française (ISSN 1020-2226), nos 233-234, , p. 4-163 [prĂ©sentation en ligne].
  • Marie-Claude Blanc ChalĂ©ard, « Une CitĂ© nationale pour l’histoire de l’immigration : genèses, enjeux, obstacles », Vingtième Siècle. Revue d’histoire (ISSN 0294-1759), no 92, (ISBN 2-7246-3033-5) [prĂ©sentation en ligne].
  • Maureen Murphy, Un palais pour une citĂ©. Du musĂ©e des Colonies Ă  la CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration, RĂ©union des musĂ©es nationaux, Paris, 2007, 64 p. (ISBN 978-2-7118-5452-3).
  • Luc Gruson, « Peut-on rĂ©concilier diversitĂ© culturelle et cohĂ©sion nationale ? Le cas de la CitĂ© nationale de l’histoire de l’immigration » (communication pour le sĂ©minaire « La France et ses autres, nouveaux musĂ©es, nouvelles identitĂ©s », 1er et ), article paru dans le no 3 des Cahiers parisiens, The University of Chicago Center in Paris, Maison RenĂ© Ginouvès, UP X Nanterre.
  • Luc Gruson, « La culture et les immigrĂ©s, 30 ans de “relations interculturelles” en France, depuis la crĂ©ation de l’Agence pour le dĂ©veloppement des relations interculturelles (ADRI) jusqu’à l’ouverture en 2007 Ă  Paris de la CitĂ© nationale de l'histoire de l’immigration », contribution pour le colloque de clĂ´ture de l’annĂ©e europĂ©enne du dialogue interculturel (Centre Pompidou, , Actes : Ă©ditions de l’Observatoire des Politiques culturelles, Grenoble, ).
  • Luc Gruson, « Le musĂ©e face Ă  la sociĂ©tĂ© : la demande sociale doit-elle perturber la politique de l’offre ? L’expĂ©rience du musĂ©e de l’Histoire de l’immigration », colloque des 5- : 2es rencontres scientifiques internationales du MUCEM.
  • Luc Gruson, Le MusĂ©e national de l'histoire de l'immigration. Genèse d’un musĂ©e, prĂ©face de Jacques Toubon, postface de Benjamin Stora, La Documentation française, coll. « MusĂ©es-Monde », avec le soutien du ComitĂ© d’histoire du ministère de la Culture et de l’Établissement public du palais de la Porte-DorĂ©e, Paris, , 200 p. (ISBN 978-2-11-145429-3).
  • Jacques Toubon, Rapport au premier ministre, « Mission de prĂ©figuration du centre de ressources et de mĂ©moire de l’immigration », La Documentation française, coll. « Rapports officiels », Paris, 2004.
  • Germain Viatte (dir.), Le Palais des Colonies, Paris, RĂ©union des MusĂ©es nationaux, 2002, 240 p.
  • Driss El Yazami et RĂ©my Schwartz, Rapport pour la crĂ©ation d'un Centre national de l'histoire et des cultures de l’immigration, La Documentation française, Paris, 2001.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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