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Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest

Le Mouvement pour l'unicitĂ© et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) (en arabe : ŰŹÙ…Ű§ŰčŰ© Ű§Ù„ŰȘÙˆŰ­ÙŠŰŻ ÙˆŰ§Ù„ŰŹÙ‡Ű§ŰŻ في Űș۱ۚ ŰŁÙŰ±ÙŠÙ‚ÙŠŰ§, JamÄÊżat at-tawáž„Ä«d wal-jihād fÄ« gharb ÊŸafrÄ«qqÄ«yā), Ă©tait un groupe armĂ© et une organisation terroriste d'idĂ©ologie salafiste djihadiste nĂ©e en 2011 au Mali, dont le socle ethnique Ă©tait les Arabes maliens de la rĂ©gion de Gao[3]. Le , le mouvement fusionne avec Les Signataires par le sang, pour former Al-Mourabitoune.

Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest
MUJAO
Image illustrative de l’article Mouvement pour l'unicitĂ© et le jihad en Afrique de l'Ouest

Idéologie Salafisme djihadiste
Objectifs Instauration d'un califat régi par la charia
Fondation
Date de formation 2011
Origine Scission d'AQMI
Fondé par Hamada Ould Mohamed Kheirou[1]
Dissolution
Date de dissolution
Causes Fusion avec Les Signataires par le sang pour former Al-Mourabitoune
Actions
Mode opératoire Lutte armée, guérilla, enlÚvement, attentat, attentat-suicide
Période d'activité 2011 - août 2013
Organisation
Chefs principaux ‱ Hamada Ould Mohamed Kheirou
‱ Ahmed al-Tilemsi
‱ Sultan Ould Bady
‱ Omar Ould Hamaha
‱ ChĂ©rif Ould Taher
‱ Abdel Hakim
‱ Bilal Hicham
Membres 500 Ă  1 000
Financement rançons, trafic de drogue
Sanctuaire RĂ©gion de Gao
Groupe relié AQMI
RĂ©pression
Considéré comme terroriste par ONU[2]
Guerre du Mali
Guerre du Sahel

Organisation

Le haut commandement du MUJAO n'est pas connu avec prĂ©cision. Le groupe est fondĂ© par Hamada Ould Mohamed Kheirou, Ahmed al-Tilemsi et Sultan Ould Bady[4]. Auparavant membres d'AQMI, ces derniers auraient demandĂ© la formation d'une katiba constituĂ©e de combattants arabes du nord du Mali[4]. Une autre katiba, al-Ansar, constituĂ©e de Touaregs, venait alors d'ĂȘtre formĂ©e[4]. Mais ils se seraient heurtĂ© Ă  un refus du chef des forces d'AQMI au Sahel, Djamel Okacha, entraĂźnant ainsi la scission[4].

Le porte-parole du MUJAO est Adnane Abou Walid Al-Sahraoui[5], un certain Abdel Hakim serait le responsable Ă  Gao[6] et Oumar Ould Hamaha le chef de l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral et de la sĂ©curitĂ©[7]. ChĂ©rif Ould Taher, grand commerçant arabe lemhar soupçonnĂ© d'ĂȘtre un trafiquant de drogue[8], est pour sa part dĂ©signĂ© en 2012 comme le « numĂ©ro 2 ou numĂ©ro 3 du Mujao »[9]. Yoro Ould Daha Ă©tait responsable de la police islamiste Ă  Gao pour le compte du Mujao[10]

Lors de la guerre du Mali, le MUJAO compte environ 500 Ă  1 000 combattants[11] - [12] rĂ©partis dans quatre brigades[13] - [14] - [15] :

  • La katiba Oussama ben Laden, commandĂ©e par Ahmed Ould Amer, dit Ahmed al-Tilemsi qui est Ă©galement le chef de la branche militaire du MUJAO[16].
  • La katiba Usman dan Fodio est initialement commandĂ©e par Bilal Hicham, mais celui-ci dĂ©serte avec plusieurs dizaines d'hommes aprĂšs avoir dĂ©noncĂ© les liens du MUJAO avec le trafic de drogue ; il est remplacĂ© par un BĂ©ninois nommĂ© Abdoullah[17] - [18].
  • La katiba Saladin, commandĂ©e par Sultan Ould Bady. Cependant cette brigade fait par la suite dĂ©fection et rejoint Ansar Dine fin 2012.
  • La katiba Ansar Suna, est crĂ©Ă©e vers fin , composĂ©e principalement de SonghaĂŻs, elle est divisĂ©e en quatre seriyat, des petites unitĂ©s de choc : « Abdallah Azzam », « Zarqawi », « Abu Leith Ellibi » et « les Martyrs »[19].

Effectifs et composition

Une partie des forces du Mujao est composĂ©e de Arabes lemhars du Tilemsi ainsi que de Peuls, tant de la rĂ©gion de Gao, du Macina (des Peuls du HayrĂ© et du Seeno, Ă  l’est de Mopti, ont rejoint le groupe pour se dĂ©fendre face aux Dogons et aux Touaregs[20]) que d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, en particulier le Nigeria et la GuinĂ©e[21].

En , des sources locales rapportées par l'agence Xinhua estimaient que 40 % des effectifs du Mujao étaient originaires de Gao[3]

En janvier 2013, Mathieu GuidÚre, universitaire et professeur d'islamologie à l'Université Toulouse - Jean JaurÚs, estime que le MUJAO compte environ 500 combattants[11]. En , il indique que le MUJAO a subi de lourdes pertes lors de l'intervention française : « Il comptait entre 500 et 700 combattants, ils ne sont plus que 200 ou 300 »[22].

Dans un rapport du SĂ©nat français rendu le , il est indiquĂ© que : « Certains estiment mĂȘme que, grĂące Ă  un systĂšme de recrutement temporaire particuliĂšrement lucratif pour les familles (600 euros forfaitaires pour un jeune de 14 Ă  16 ans, puis 400 euros de « revenus » par mois ont Ă©tĂ© les estimations avancĂ©es), l'effectif du MUJAO aurait pu atteindre jusqu'Ă  10 000 personnes (l'effectif habituellement citĂ© est toutefois presque 10 fois moindre : entre 400 et 1 000 combattants au plus haut) »[23].

Financement

Selon une Ă©tude publiĂ©e en 2013 par la Compagnie MĂ©diterranĂ©enne d’Analyse et d’Intelligence StratĂ©gique, une grande partie des fonds servant Ă  financer les opĂ©rations du MUJAO proviennent du trafic de drogue. Le MUJAO finance ainsi le recrutement de nouveaux combattants et l’achat d’armes en captant une partie de la cocaĂŻne en provenance d’AmĂ©rique Latine et transitant par l’Afrique de l’Ouest en chemin vers l’Europe[24].

Selon le journaliste Serge Daniel, plus encore que les autres groupes djihadistes au Mali, le MUJAO compte une importante aile sous le contrÎle des trafiquants de drogue menée par Yoro Ould Daha, liée au trafic de drogue[25] - [26]. Cette branche mafieuse, composée de commerçants arabes de Gao, se recycle au sein du MAA aprÚs l'intervention militaire française de 2013[27].


Selon Marc MĂ©mier, chercheur Ă  l'Institut français des relations internationales (IFRI) : « Une autre source de financement d’AQMI et de ses affiliĂ©s qui a Ă©tĂ© largement avancĂ©e ces derniĂšres annĂ©es par divers acteurs est le trafic de stupĂ©fiants, dont celui de la cocaĂŻne. Il convient cependant de rester prudent sur cette connexion, qui, si elle a beaucoup Ă©tĂ© argumentĂ©e dans divers discours et publications, a rarement Ă©tĂ© documentĂ©e sur la base de preuves tangibles. L'affaire « Air CocaĂŻne » de 2009 au nord de Gao ainsi que l’implication de figures notables du MUJAO dans ce genre de trafics ont contribuĂ© Ă  rĂ©pandre deux idĂ©es erronĂ©es : la place centrale de la route terrestre sahĂ©lo-saharienne (notamment via le Nord-Mali) dans le trafic transnational de cocaĂŻne d’une part ; l’implication massive et gĂ©nĂ©ralisĂ©e des groupes armĂ©s djihadistes dans ces trafics d’autre part. S’il ne s’agit pas de nier l’existence de liens entre certains groupes, dont AQMI, et le trafic de stupĂ©fiants, il importe cependant de ne pas les surestimer. Il est Ă©galement nĂ©cessaire d’opĂ©rer des distinctions claires entre les groupes ainsi qu’au sein d’entre eux entre les diffĂ©rentes katibas, sections, jusqu’aux individus participants Ă  ces trafics. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il demeure trĂšs peu probable que le trafic de drogue ait constituĂ© une source de financement de premier plan d’AQMI et d'Al-Mourabitoun, mĂȘme s’il a pu alimenter, parfois de façon substantielle, les revenus de certains groupes comme le MUJAO »[28].

Les prises d'otages représentent une source importante de financement pour le MUJAO, ainsi en 2012 Adnane Abou Walid Al-Sahraoui affirme que le MUJAO a reçu 15 millions d'euros en échange de la libération de trois otages espagnols et italiens[29] enlevés le à Tindouf.

En juin 2012, le Qatar est accusé par Le Canard Enchaßné, qui s'appuierait sur une source de la DRM, de financer au Mali le MUJAO, ainsi qu'AQMI, Ansar Dine et le MNLA, par le biais du Croissant-Rouge du Qatar, seule organisation humanitaire autorisée à opérer dans les territoires contrÎlés par les djihadistes au nord du Mali[30] - [31] - [32] - [33] - [34] - [35] - [36]. En octobre 2012, la DGSE dément cependant la présence de forces spéciales ou d'agents qataris au Mali[37] - [38]. L'historien Jean-Christophe Notin doute également qu'un soutien ait été apporté par le Qatar aux groupes armés maliens et indique que selon une source proche de la DGSE : « jamais aucune preuve n'a été apportée d'un transfert de fonds de sa part en direction des djihadistes »[39].

Histoire

Fondation

Le groupe dissident a été fondé par Hamada Ould Mohamed Kheirou en 2011 à cause de divergences avec Abdelmalek Droukdel, l'émir d'AQMI[40].

Le MUJAO commence à se faire connaitre internationalement par des actes contre les autorités algériennes ou sur le territoire algérien :

ConquĂȘte et occupation du nord du Mali

Il fait partie des groupes contrÎlant le nord du Mali[44] - [45]. Le , le MUJAO chasse le MNLA de Gao lors du premier combat de Gao. En novembre, le MNLA lance une contre-offensive mais elle est repoussée prÚs d'Ansongo par les forces d'AQMI et du MUJAO menées par Mokhtar Belmokhtar et Omar Ould Hamaha. AprÚs un premier échec, au combat de Tagarangabotte, les islamistes prennent l'avantage lors de la bataille d'Idelimane. Le , Ménaka est conquise.

En 2012, le MUJAO occupe la ville de Gao et y fait appliquer la charia[46]. D' à , neuf hommes accusés de vols sont condamnés à l'amputation d'une main ou d'une jambe[47].

En août 2012, les islamistes proclament l'interdiction de diffuser toute musique profane sur les radios privées installées dans le nord du Mali[48].

Début , Bilal Hicham, une figure emblématique du Mujao, le quitte en dénonçant le fait que ses membres « n'ont rien de musulmans »[49] - [50].

Intervention militaire de 2013

En 2013, le MUJAO prend part à l'offensive au sud du Mali et aux batailles de Konna et de Diabaly. Mais dans la contre-attaque des forces franco-malienne, il perd rapidement le contrÎle de Gao. Le , plus d'une soixantaine de jihadistes sont tués lors du bombardement de Gao. Le 27, la ville est prise par les forces franco-maliennes lors du deuxiÚme combat de Gao, les islamistes laissent environ 25 morts.

Le MUJAO se replie dans les terres et organise la guĂ©rilla dans la rĂ©gion de Gao avec Les Signataires par le sang. De fĂ©vrier Ă  mars, il lance trois attaques-suicides sur Gao, mais sans grand succĂšs. L'ensemble de ces combats fait un mort et 14 blessĂ©s du cĂŽtĂ© des militaires maliens, deux blessĂ©s chez les Français, au moins sept civils tuĂ©s tandis que les jihadistes perdent environ 25 Ă  40 hommes dans ces attaques.

Les forces franco-malienne contre-attaquent et lancent l'Opération Doro : 52 islamistes sont tués le 1er mars à la bataille d'Imenas. Une vingtaine d'autres tombent dans les jours qui suivent lors des combats de Tin Keraten et de Djebok. Un Français et un Malien sont tués dans cette offensive.

Par la suite, le MUJAO effectue d'autres attaques suicides à Tombouctou, Hamakouladji, Gossi et Ménaka. Ces attaques sont cependant peu efficaces, trois soldats maliens sont tués contre plus d'une vingtaine de jihadistes.

En mai, les attentats d'Agadez et Arlit, au Niger, sont en revanche meurtriers, 23 soldats nigériens, un camerounais et quelques civils sont tués par une attaque de onze kamikazes du MUJAO et des Signataires par le Sang.

Le , selon un communiqué signé par Ahmed Ould Amer, dit Ahmed Telmissi, et Mokhtar Belmokhtar, le MUJAO et Les Signataires par le sang annoncent leur fusion en un seul mouvement[51]. Celui-ci prend le nom d'Al-Mourabitoune ("Les Almoravides")[52].

Le , selon des tĂ©moignages d'habitants et de membres de la municipalitĂ© de Gao, Alioune TourĂ©, le commissaire de la police islamique, est lynchĂ© Ă  mort par des habitants de la ville pour se venger de la mort d'un journaliste, battu Ă  mort par des islamistes[53] - [54]. En rĂ©alitĂ© Aliou Mahamar TourĂ© est arrĂȘtĂ© le prĂšs de Gossi par les militaires maliens[55] - [56] - [57]. Yoro Ould Daha, chef de la brigade de sĂ©curitĂ© du MUJAO Ă  Gao, rejoint le MAA aprĂšs l'intervention française en 2013[58].

Prises d'otages

Le , le MUJAO enlĂšve trois travailleurs humanitaires — un Espagnol, une Espagnole et une Italienne — Ă  Rabouni, dans les camps de Tindouf, en AlgĂ©rie. Le , les trois otages europĂ©ens sont relĂąchĂ©s prĂšs de Gao. Le MUJAO affirme que leur libĂ©ration s'est faite en Ă©change de celle de trois djihadistes, ainsi que du versement d'une rançon de 15 millions d'euros[59] - [60] - [61] - [62] - [29].

Le , Ă  Gao, le MUJAO capture sept diplomates algĂ©riens. À la suite de nĂ©gociations secrĂštes, trois d'entre eux sont libĂ©rĂ©s en juillet. Cependant, aprĂšs l'arrestation de trois membres d'AQMI par les forces spĂ©ciales algĂ©riennes, et en raison du refus du gouvernement algĂ©rien de les libĂ©rer, le MUJAO dĂ©clare le 1er septembre que l'un des otages, le vice-consul Taher Touati, a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©[63] - [64] - [65] - [66]. Par la suite, un autre captif, le consul Boualem SaĂŻes, meurt en dĂ©tention des suites d'une maladie. Les deux derniers otages sont finalement relĂąchĂ©s prĂšs de Bordj Badji Mokhtar le [67].

Le , un Franco-Portugais, Gilberto Rodrigues Leal, est enlevé à Diéma par le MUJAO. Le , le groupe jihadiste annonce à l'AFP la mort de l'otage, mais sans préciser ni la date ni les circonstances de son décÚs[68] - [69].

DĂ©signation comme organisation terroriste

Le MUJAO est placé sur la liste de l'ONU des organisations proches d'Al-Qaïda[2], liste instituée dans le cadre de la résolution 1267 de 1999 visant à lutter contre le terrorisme[70].

Notes et références

  1. Baba Ahmed, « Ould Mohamed Kheirou, le cerveau du Mujao », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285)
  2. (en) « Security Council Committee pursuant to resolutions 1267 (1999) and 1989 (2011) concerning Al-Qaida and associated individuals and entities - QDe.145. Ansar Al Charia Derna », ONU
  3. référence, citation ou lien« Mali : 40% des combattants du Mujao sont des habitants de Gao », sur Malijet.com, (consulté le ).
  4. Adam Arroudj, « Sahel: la reddition d'un chef d'Aqmi affaiblit les djihadistes », Le Figaro,
  5. « Diaspora Saharaui Qui est Walid Abou Adnan Sahraoui, le porte-parole du MUJAO? »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  6. « Quand les jeunes de Gao se rebellent contre l'impitoyable loi des islamistes », RFI,
  7. « Le Chef d’état Major GĂ©nĂ©ral du MUJAO se confie Ă  la radio « NiĂšta » »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Maliweb,
  8. (en) Frederic Wehrey, Perilous Desert : Insecurity in the Sahara, Brookings Institution Press, , 224 p. (ISBN 0870034030), p. 72-73.
  9. « Nord-Mali: un chef du groupe Mujao signalé à Ouagadougou, le Burkina dément », sur http://news.abamako.com, (consulté le ).
  10. « Mali : un ancien responsable du Mujao arrĂȘtĂ© par les militaires français », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. Salomé Legrand, « Mali. Qui sont les islamistes à qui la France a déclaré la guerre ? », France Télévisions,
  12. Katherine Junger, « Les traces du Polisario sur le front malien se confirment », sur droits-humains.org,
  13. « La liste des principaux dirigeants du MNLA, D’ANÇAR-DINE, d’AQMI, du MUJAO
, des Katibas
 », Malijet,
  14. « Focus sur les groupes armés qui minent le Mali », Tahalil,
  15. « CF2R : NOTE D'ACTUALITÉ no 296 MALI : POINT SUR LES FORCES REBELLES »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  16. François Soudan, « Mali : le chef militaire du Mujao est un Malien », Jeune Afrique,
  17. AFP, « Un BĂ©ninois remplace un NigĂ©rien Ă  la tĂȘte d'une katiba islamiste au Mali », sur aBamako.com,
  18. «Ils n'ont rien de musulmans»: un jihadiste nigérien quitte le Mujao au nord du Mali, RFI, 9 novembre 2012.
  19. « Sahara Media : Le MUJAO annonce la crĂ©ation d’une « qatiba » (bataillon) formĂ©e de SonghaĂŻs »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  20. RĂ©mi Carayol, « Mali : dans le Macina, un jihad sur fond de rĂ©volte sociale », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  21. Daniel Bertrand, « Conjurer la fragmentation au Mali », Le Monde diplomatique,‎ , p. 19 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  22. Interview de Mathieu GuidĂšre :Le Nouvel Observateur : Otage mort au Mali : "Difficile de nĂ©gocier et de faire la guerre en mĂȘme temps"
  23. « RAPPEL DES PRINCIPAUX FAITS INTERVENUS DEPUIS LE PRÉCÉDENT RAPPORT « MALI : COMMENT GAGNER LA PAIX » ? (23 AVRIL 2013) », sur senat.fr
  24. « Les sources du financement des bandes armĂ©es au Sahel »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Compagnie MĂ©diterranĂ©enne d’Analyse et d’Intelligence StratĂ©gique (CMAIS),
  25. Serge Daniel, Les mafias du Mali ; Trafics et terrorisme au Sahel, p. 79.
  26. Serge Daniel, Les mafias du Mali ; Trafics et terrorisme au Sahel, p. 87.
  27. RĂ©mi Carayol, « Mali : Ă  quoi joue le gĂ©nĂ©ral Gamou ? », Jeune Afrique,
  28. Marc Mémier, « AQMI et Al-Mourabitoun : le djihad sahélien réunifié? », IFRI,
  29. Serge Daniel, Les mafias du Mali ; Trafics et terrorisme au Sahel, p. 307.
  30. Benjamin Roger, « Nord-Mali : le Qatar accusĂ© de financer les groupes islamistes de l’Azawad », Jeune Afrique,
  31. « Financement du terrorisme : ce qu’il est possible de dire du rĂŽle de l’Arabie Saoudite et du Qatar (et pourquoi la Russie peut changer la donne) », sur Atlantico.fr (consultĂ© le )
  32. Régis Soubrouillard, « Au Mali, le Qatar investit dans le djihadisme... », Marianne,
  33. Laurent De Saint Perier, « Nord-Mali : les relations ambigĂŒes du Qatar avec les jihadistes », Jeune Afrique,
  34. SĂ©golĂšne Allemandou, « Le Qatar a-t-il des intĂ©rĂȘts au Mali ? », France 24,
  35. Mehdi Lazar, « "Le Qatar intervient-il au Nord Mali?" », L'Express,
  36. « Le rÎle du Qatar et du Croissant-Rouge qatarien, au nord du Mali, en question », RFI,
  37. Georges Malbrunot, « Présence d'agents du Qatar au nord-Mali: la DGSE dément », L'Orient indiscret,
  38. Nabil Ennasri, « Le Qatar, soutien des jihadistes du Nord-Mali ? Cinq choses à savoir », Le Nouvel Observateur,
  39. Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, p. 94-96.
  40. « Afrique : le Mujao, la relÚve d'Aqmi ? », sur Le Point
  41. « A Gao, les islamistes achÚtent des jeunes », sur Courrier International
  42. « Attentat-suicide contre une gendarmerie à Tamanrasset », sur France 24
  43. « Les islamistes du Mujao affirment avoir exécuté un diplomate algérien », sur France 24
  44. « Ces groupes armés qui se partagent le nord du Mali », Le Figaro,
  45. « Les islamistes contrÎlent désormais la totalité du nord du Mali », Le Point,
  46. « Au Mali, les islamistes s'enracinent à Gao », Le Figaro,
  47. Thomas Hofnung, « A Gao, le docteur Souleyman a «refusĂ© d’amputer» », LibĂ©ration,
  48. « Mali : la musique occidentale bannie des ondes », Le Point,
  49. http://www.temoust.org/ils-n-ont-rien-de-musulmans-un,16203 9 novembre 2012
  50. « « Ils n'ont rien de musulmans » : un jihadiste nigérien quitte le Mujao au nord du Mali », Radio France internationale,
  51. « Afrique : fusion de 2 groupes djihadistes », Le Figaro,
  52. « Terrorisme : le groupe de Mokhtar Belmokhtar et le Mujao annoncent leur fusion », Jeune Afrique
  53. « Mali : un chef islamiste tué à Gao », Le Figaro,
  54. « Un islamiste lynché à Gao, au Mali », Le Figaro,
  55. « Mali : arrestation du commissaire de la police islamique de Gao », RFI,
  56. AFP, « Mali : arrestation d'Aliou Touré, ex-chef de la police islamique de Gao », Jeune Afrique,
  57. « GAO : arrĂȘtĂ© hier soir, le Commissaire islamique du Mujao, Aliou Mahamar TourĂ©, est en route pour Bamako », Malijet,
  58. « Mali : un cadre du Mujao arrĂȘtĂ© par l’armĂ©e française dans le Nord », RFI, .
  59. « Nord-Mali : trois otages européens échangés contre trois islamistes », Le Parisien,
  60. « Trois otages européens libérés dans le nord du Mali », RFI,
  61. Serge Daniel, Les mafias du Mali ; Trafics et terrorisme au Sahel, p. 63-64.
  62. Serge Daniel, Les mafias du Mali ; Trafics et terrorisme au Sahel, p. 73-79.
  63. « Tahar Touati, un des otages, exécuté par les tueurs du Mujao », Le MatinDZ,
  64. « Les trois diplomates algériens otages du Mujao sont en vie », Le MatinDZ,
  65. « Mali : un diplomate algérien aurait été tué », Le Figaro,
  66. « Mali : les islamistes progressent au sud », Le Figaro,
  67. « Mali : deux diplomates algériens libérés par le Mujao », RFI,
  68. AFP, « Otage français au Mali: L'enlÚvement revendiqué par le groupe islamiste Mujao », 20 Minutes
  69. « Mali: la famille de l'otage Gilbert Rodriguez Léal lui lance un message de soutien », RFI,
  70. « Résolution 1267 de l'ONU », ONU,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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