Montsenelle
Montsenelle est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 413 habitants[Note 1]. Elle est créée le par la fusion de quatre communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Coigny, Lithaire, Prétot-Sainte-Suzanne et Saint-Jores deviennent des communes déléguées.
Montsenelle | |
Le village de Lithaire pris du point de vue panoramique du mont Castre. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes CÎte Ouest Centre Manche |
Maire Mandat |
Thierry Renaud 2020-2026 |
Code postal | 50250 |
Code commune | 50273 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
1 413 hab. (2020) |
Densité | 33 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 18âČ 00âł nord, 1° 29âČ 01âł ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 123 m |
Superficie | 43,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
Départementales | Canton de Créances |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997[7] et qui se trouve Ă 21 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 913,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg â Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et Ă 39 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Toponymie
Le nom a été choisi pour faire référence au mont Castre et à la riviÚre Senelle ; ce choix a permis de ne pas faire référence aux anciennes communes.
Histoire
La commune est crĂ©Ă©e le par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [19], par la fusion de quatre communes, sous le rĂ©gime juridique des communes nouvelles instaurĂ© par la loi no 2010-1563 du de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales. Les communes de Coigny, Lithaire, PrĂ©tot-Sainte-Suzanne et Saint-Jores deviennent des communes dĂ©lĂ©guĂ©es et Lithaire est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Les quatre conseils municipaux avait officialisé leur union le [20]. Ce projet est le deuxiÚme qui aboutit dans la Manche dix jours aprÚs le vote des conseils municipaux composant la commune voisine de La Haye.
En 1973, la commune de Prétot avait déjà fusionné avec Sainte-Suzanne-en-Bauptois, qui avait gardé le statut de commune associée jusqu'en 1980, date à laquelle la commune avait pris le nom de Prétot-Sainte-Suzanne.
Politique et administration
En attendant les élections municipales de 2020, le conseil municipal élisant le maire est composé des conseillers des quatre anciennes communes.
DĂ©mographie
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (derniÚre pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Lithaire (siĂšge) | 50273 | CC de la Haye-du-Puits | 14,21 | 576 (2019) | 41
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Coigny | 50136 | CC de la Haye-du-Puits | 4,50 | 167 (2019) | 37 |
Prétot-Sainte-Suzanne | 50415 | CC de la Haye-du-Puits | 11,64 | 299 (2019) | 26 |
Saint-Jores | 50497 | CC de la Haye-du-Puits | 12,73 | 371 (2020) | 29 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2020, la commune comptait 1 413 habitants[Note 8], en augmentation de 2,39 % par rapport Ă 2014 (Manche : â0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le mont Castre avec les ruines du chùteau et les vestiges d'un ancien camp romain qui lui a valu son nom de « camp de César ».
- ChĂąteau de Sainte-Suzanne du XVIIIe siĂšcle.
- Chùteau de Coigny, dit le Vieux chùteau (ancienne ferme-école du Cotentin) : douves, restes du corps central, cheminée Renaissance XVIIe au 1er étage, classée Monument historique[24] ; vastes communs XVIIe.
- Chùteau de Franquetot XVIIe/XVIIIe inscrit aux Monuments historiques[25] : logis rectangulaire, avant-corps central à fronton, deux ailes en retour d'équerre, combles à lucarnes ; plan en fer à cheval : les deux bùtiments en équerre sont des XVIe et XVIIe, les deux de droite datent du milieu XVIIIe, construits dans le style des précédents ; mobilier ; chapelle ornée de boiseries XVIIIe ; vestiges (murs) des écuries XVIIIe ; vaste parc.
- L'église Saint-Georges de Saint-Jores qui abrite six bas-reliefs classés à titre d'objets aux Monuments historiques[26], ainsi qu'une Vierge à l'Enfant du XIIIe siÚcle et une statue de saint Georges du XVe également classées.
- Le chĂąteau ou vigie de Lithaire, face nord.
- Le chĂąteau de Sainte-Suzanne.
- L'Ă©glise Saint-Georges.
- Le vieux chĂąteau.
- Le chĂąteau de Franquetot.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Ste Marie du Mont - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montsenelle et Sainte-Marie-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ste Marie du Mont - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montsenelle et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Cherbourg â Maupertus - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Cherbourg â Maupertus - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Cherbourg â Maupertus - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Recueil des actes administratifs de novembre 2015 », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
- Une nouvelle commune est née. Montsenelle réunit quatre communes
- « Commune nouvelle : Thierry Renaud maire de Montsenelle », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Montsenelle. Le maire Thierry Renaud conserve son siÚge », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Vieux chùteau », notice no PA00110371, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Chùteau de Franquetot », notice no PA00110370, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Ćuvres mobiliĂšres Ă Saint-Jores », base Palissy, ministĂšre français de la Culture.