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Montois-la-Montagne

Montois-la-Montagne est une commune française située dans le département de la Moselle. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf.

Montois-la-Montagne
Montois-la-Montagne
Église Saint-Nicolas.
Blason de Montois-la-Montagne
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Orne-Moselle
Maire
Mandat
Sophie Vanni
2020-2026
Code postal 57860
Code commune 57481
DĂ©mographie
Gentilé Montoisiens
Population
municipale
2 730 hab. (2020 en augmentation de 9,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 385 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 13′ 05″ nord, 6° 01′ 23″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 330 m
Superficie 7,1 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Jœuf
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Rombas
Législatives Première circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Montois-la-Montagne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Montois-la-Montagne
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Montois-la-Montagne
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Montois-la-Montagne
Liens
Site web http://www.mairie-montois.fr[1]

    GĂ©ographie

    La commune est situĂ©e en Moselle, Ă  100 m de la Meurthe-et-Moselle et Ă  24 km entre Metz et Thionville.

    Accès

    Carte de la commune.

    Communes limitrophes

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne et le Fond Robinet[Carte 1].

    L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle Ă  Richemont, après avoir traversĂ© 37 communes[2].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Montois-la-Montagne.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associĂ©s, d'une superficie de 2 418 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ĺ“uvre est la rĂ©gion Grand Est[3]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Orne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Montois-la-Montagne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de JĹ“uf, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 6 communes[8] et 22 589 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (14,7 %), mines, décharges et chantiers (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    • Montoys au XVe siècle, Montoi en 1537, Montois-Malancourt en 1811 (dĂ©cret du , qui rĂ©unissait Malancourt Ă  Montois).

    Histoire

    Montois-la-Montagne, située sur le rebord du haut plateau messin, est longtemps restée un village entouré par la forêt.

    Des trous de poteaux, des foyers, des silos datant du NĂ©olithique final (-4000 Ă  -2500 ans) ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s au lieu-dit le Hautbois . D’autres traces d’occupation humaine datant de la Protohistoire (-1800 ans) ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es aux lieux-dits Fodiche et Devant-la-ForĂŞt.

    Les sondages archéologiques ont révélé également la présence de nombreuses voies et chemins datant de la période gallo-romaine, d’une villa (Ier – IVe siècles), dont dépendaient des exploitations agricoles et forestières, ainsi que de plusieurs nécropoles notamment aux lieux-dits la Patriote et la Croix Jacob.

    On ne trouve ensuite de trace de communauté villageoise qu’au XIe siècle, avec notamment l’abbaye de Saint-Pierremont qui possédait quelques terres à Montois. Les abbayes et chanoines sont à l’origine de la renaissance du village jusqu’à son pillage par les Luxembourgeois en 1266 lors de la guerre féodale de Ligny. Les fiefs et seigneuries se succèdent ensuite jusqu’à la destruction du village en 1636, durant la guerre de Trente Ans.

    Le village fut peu à peu repeuplé et reconstruit, jusqu’à atteindre 200 habitants à la fin du XVIIIe siècle.

    Ancienne église Saint-Nicolas désaffectée.

    Au XIXe siècle, les fermes vouées à la polyculture se développèrent, ainsi que les exploitations forestières, les carrières et l’artisanat. Au milieu du siècle, Montois compte environ 550 habitants et Malancourt devient son annexe dès 1811. À la suite de l’annexion au Reich de 1871, Montois se vide de sa population, jusqu’à la construction à Rombas en 1889-1890 d’une grande usine sidérurgique allemande. La mise en exploitation de la mine Pauline en 1903 provoque une explosion démographique à Montois. En 1930, Montois compte 1700 habitants.

    En 1962, Montois atteint sa population maximale, soit 3 050 habitants. En , la mine Pauline ferme, mais grâce Ă  une politique d’urbanisation rĂ©sidentielle, Montois compte encore 2 700 habitants en 2003.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 juin 1995 Charles Grandpierre
    (1925-2011)
    Directeur d'Ă©cole[15]
    juin 1995 mars 2014 Michel Volle DVG
    mars 2014 mai 2020 Jean Cantele DVD Retraité
    mai 2020 En cours Sophie Vanni
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2020, la commune comptait 2 730 habitants[Note 3], en augmentation de 9,73 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    203202216443548525500537501
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    4795396256603711 1271 3851 6621 121
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 5801 7081 4241 3092 0773 0542 6542 6602 291
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020 - -
    2 7592 6162 4202 3922 3802 7102 730--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culte

    La ville dispose de deux églises dédiées à Saint-Nicolas. La plus ancienne est désaffectée.

    Enseignement

    Montois-la-Montagne est située dans l'académie de Nancy-Metz, en zone B. La ville dispose d'une école primaire (école Marie CURIE), composée d'une section maternelle et d'une section élémentaire.

    Le collège public du secteur se trouve à Sainte-Marie-aux-Chênes (collège Gabriel-Pierné). Après, les élèves choisissent les établissements de Metz ou de Rombas pour aller au lycée.

    Culture locale et patrimoine

    Tour du colombier de l’ancien château.

    Lieux et monuments

    • DĂ©couverte d’un moyen bronze de Claude et d’un denier de Faustine.
    • Traces d’un château, construit en 1589 par Louis Gauvain, remaniĂ© XVIIIe, dĂ©moli vers 1950, il ne subsiste plus que la grille de clĂ´ture et la tour du colombier de plan carrĂ©.
    • Site d’escalade avec plus de cent voies.

    Édifices religieux

    • Ancienne Ă©glise Saint-Nicolas construite en 1842 dĂ©saffectĂ©e.
    • Nouvelle Ă©glise Saint-Nicolas, ovale, par Martinez.

    Personnalités liées à la commune

    • Gaston Louis (1862-1944), chanoine et dĂ©putĂ© de la Moselle.

    HĂ©raldique

    Blason de Montois-la-Montagne Blason
    D'azur au triangle d'or, accompagné de trois croisettes recroisetées au pied fiché du même.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Montois-la-Montagne » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. « genealogie-metz-moselle.fr/mar… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    2. Sandre, « l'Orne »
    3. « SAGE Bassin ferrifère », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    4. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Jœuf », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. L'Ancien, n° 187, p. 3
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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