Montiéramey
Montiéramey est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Montiéramey | |
Ancienne abbaye. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Boris Driat 2020-2026 |
Code postal | 10270 |
Code commune | 10249 |
Démographie | |
Population municipale |
403 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 53″ nord, 4° 18′ 24″ est |
Superficie | 6,73 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Hydrographie
Montiéramey est traversée par la Barse, petite rivière d'une cinquantaine de kilomètres de long, qui prend sa source sous le château médiéval de Vendeuvre-sur-Barse, pour se jeter dans la Seine (le canal de restitution a en grande partie emprunté son cours). Son cours est étroit et sinueux car elle serpente sur un terrain plat, et son lit est peu profond.
Géologie
Le sable vert de Montiéramey a été exploité depuis des temps reculés (mortiers entrant dans la construction de nombreux bâtiments anciens de la région). Différentes carrières de sable vert ont été créées à la fin du siècle pour répondre au besoin des fonderies, puis ont été abandonnées avec l'apparition du plastique, en 1972.
Urbanisme
Typologie
Montiéramey est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Orient, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (8,7 %), terres arables (7,5 %), forêts (5,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Les origines de Montiéramey remontent au IXe siècle, avec la fondation d'un monastère sous la direction d'un moine bénédictin parti de Troyes, nommé Arremar.
Les moines déboisèrent la région pour y implanter l'agriculture et la ville s'est considérablement développée jusqu'au XIIIe siècle. À partir du XIVe siècle, on note le début du déclin et de nombreux biens sont vendus. Bien que les bâtiments qui subsistent de ce passé soient imposants, certains vestiges ont disparu (comme l'église abbatiale) ou sont devenus des propriétés privées.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur à l’épée d’argent à dextre, à la clé contournée du même à senestre et à la fleurs de lys d’or au point du chef. |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2020, la commune comptait 403 habitants[Note 4], en diminution de 3,82 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Édifices religieux
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Montiéramey fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[16]. Elle comporte trois grandes étapes de construction :
- La partie la plus ancienne de l'église actuelle est la nef qui date du XIIe siècle (art roman)
- Le chœur et le transept ont été reconstruits au milieu du XVIe siècle (gothique flamboyant). Bien que de construction plus récente, cette partie de l'église reste le point fragile de l'édifice (nombreuses restaurations)
- En 1870 on remplaça la tour du clocher (initialement sur un côté), dans le prolongement de la nef centrale, devant le grand portail.
- Certaines parties de l'ancienne abbaye sont également classées au titre des monuments historiques (propriétés privées).
Édifices civils
- La verrerie (actuellement S.A. Vermont) est recensée dans l'inventaire général du patrimoine culturel.
- Ancienne tuilerie de M. Millard active en 1850, dans laquelle furent réalisés les carreaux commandés par le sculpteur troyen François Joseph Valtat pour paver le sol de l'église Saint-Martin-ès-Vignes de Troyes, en argile rouge à engobe de couleur.
Personnalités liées à la commune
- Jean Cot : sur la place du village, une stèle est érigée au nom du « général Cot ». Né à Montiéramey en 1934, il effectue une brillante carrière militaire.
- René Belleuvre : maire de Montiéramey durant 47 années (1951 à 1998). Une plaque lui rend hommage dans la salle polyvalente.
- Arremar, moine bénédictin fondateur de la ville qui a donné son nom au pays : Monasterium Arremari (XIIe siècle), transformé au fil du temps en Monstier Arrame, puis en un seul mot : Montiéramey.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21601506
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00078158, base Mérimée, ministère français de la Culture
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Montiéramey sur le site de l'Institut géographique national
- Dossier Montiéramey dans la carte postale ancienne (par Chantal LEDUC)