Montagne Verte
La Montagne Verte (GrĂĽneberg en allemand[1], en dialecte alsacien GrĂĽeneberri) est un quartier du sud-ouest de la ville de Strasbourg.
Montagne Verte | |||
L'Ă©glise Saint-Arbogast. | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | France | ||
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace | ||
Ville | Strasbourg | ||
Arrondissement | Strasbourg-Ville | ||
Canton | Canton de Strasbourg-2 | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 12 149 hab. (1999) | ||
GĂ©ographie | |||
Coordonnées | 48° 34′ 23″ nord, 7° 43′ 08″ est | ||
Transport | |||
Tramway | tram B | ||
Bus | bus L1 2 13 50 | ||
Localisation | |||
Les 15 quartiers administratifs de Strasbourg. | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Strasbourg
| |||
Liens | |||
Site web | www.strasbourg.eu/territoire/les-quartiers/koenigshoffen-montagne-verte-elsau | ||
Administrativement, la Montagne Verte forme un quartier à part entière[2].
Histoire
Le couvent Saint-Arbogast est fondé en 1060. Il est détruit en 1530. À l'origine, la Montagne Verte s'appelait faubourg Saint-Arbogast. Son histoire est intimement liée à celle du quartier voisin de Koenigshoffen[4].
Administration
La Montagne Verte est dotée de sa propre mairie de quartier depuis le . Elle est située au 217, route de Schirmeck. La Montagne Verte dépendait auparavant des mairies de deux autres quartiers : Koenigshoffen et l'Elsau. Ces trois quartiers forment le quartier Koenigshoffen - Montagne Verte - Elsau, correspondant au canton de Strasbourg-9. Depuis les élections cantonales du 27 mars 2011, le Conseiller général en est Éric Elkouby, successeur d'Armand Jung (actuel député socialiste du Bas-Rhin).
Éric Elkouby est également adjoint au maire, chargé des quartiers de la Montagne Verte, de l'Elsau et de Koenigshoffen depuis les élections municipales de mars 2008.
Un nouveau redécoupage a lieu en 2013 et la Montagne Verte devient un quartier à part entière.
Localisation
Le quartier est situé au sud-ouest de Strasbourg. Il est délimité par :
- Koenigshoffen au nord ;
- le quartier Gare Ă l'est ;
- l'Elsau par l'Ill et Ostwald par l'Ostwalder Graben au sud ;
- Lingolsheim Ă l'ouest.
Description
Le quartier de la Montagne Verte est composé de plusieurs cités comprenant près de 1 500 logements sociaux (Molkenbronn, Henri Sellier, Murhof) et d'ensembles d'habitats résidentiels. Il y a une réelle mixité de la population. Le Murhof est en cela une bonne illustration puisque les logements sociaux jouxtent le lotissement.
On dénombre en tout onze petites entités qui témoignent de la diversité de l'ensemble du quartier : en plus des ensembles mentionnés, on peut ajouter les Foulons, le secteur de l'Auberge de jeunesse, le Gliesberg, Roethig, Nid de Cigognes, Saint-Arbogast et Holtzmatt.
Ce morcellement du quartier peut s'expliquer par la présence de cours d'eau et d'installations ferroviaires.
Sécurité
Tout comme Hautepierre, Cronenbourg et Koenigshoffen, une partie de la Montagne Verte est classée depuis 1996 en Zone urbaine sensible[5]. Elle est connue pour quelques débordements : émeutes, vols, incendies de véhicules et de poubelles, affrontements avec les forces de l'ordre, etc.
Notes et références
- « Du boulevard à la ruelle. Les noms de rues de la Ville de Strasbourg », p.14, février 2018. Conseil de l'Europe Lien web: Du boulevard à la ruelle Les noms de rues de la Ville de Strasbourg
- Carte des 15 quartiers administratifs de Strasbourg.
- Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg
- Maurice Freyss (L'article est consultable à la médiathèque de Strasbourg sous la cote ALS A 12941.), « Histoire de la Robertsau », La vie en Alsace,‎ , p. 173
- Page sur le site siq.ville.gouv.fr.
Voir aussi
Bibliographie
- André Kieffer, La Montagne Verte, Oberlin, Strasbourg, 1983, 87 p. (ISBN 2-85369-023-7)
- Louis Ludes, Cronenbourg, Koenigshoffen, Montagne Verte vers 1900, Verger, Illkirch, 1991, 91 p. (ISBN 2-908367-21-1) (collec. « La carte postale, support historique », animée par Freddy Sarg)
- Théodore Rieger, Gilbert Bronner, Léon Daul et Louis Ludes, « Montagne Verte » in Les faubourgs de Strasbourg : de la Belle Époque aux Années Folles, G4J, 2003, 214 p. (ISBN 2-913468-20-9)