Mollans
Mollans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Mollans | |||||
Vue sur les toits et l'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Haute-SaĂ´ne | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert | ||||
Maire Mandat |
Michaël Muhlematter 2020-2026 |
||||
Code postal | 70240 | ||||
Code commune | 70351 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mollanais | ||||
Population municipale |
227 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 59″ nord, 6° 22′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 282 m Max. 358 m |
||||
Superficie | 13,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lure-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
La commune connait une exploitation charbonnière entre 1853 et 1944.
GĂ©ographie
Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône[1].
La commune est traversée par le Lauzin et son affluent le ruisseau de la Prairie qui vont rejoindre l'Ognon en rive gauche à Moimay.
Urbanisme
Typologie
Mollans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), forêts (30,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (3,2 %), terres arables (1,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
L'occupation du secteur à l'époque mérovingienne est attestée par la présence d'une nécropole fouillée en 2000, à l'occasion de la construction d'un gazoduc. Située au lieu-dit En Prorige à proximité de l'intersection entre la route menant à Arpenans et celle conduisant à Montjustin, le site a révélé 80 sépultures à inhumation qui ont livré peu de mobilier (bijoux et parures vestimentaires). La datation a été située pour l'essentiel au VIIe siècle. Le site pourrait avoir été associé à une zone d'habitat et un édifice religieux[9].
Une concession de 973 ha est accordée en 1842 pour l'exploitation de la houille sur le territoire communal. Les Houillères de Vy-lès-Lure exploitent le charbon entre 1853 et 1906. La concession est abandonnée en 1925, puis l'exploitation est relancée entre 1942 et 1944[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
La commune faisait partie depuis 1805 du canton de Lure, puis, à la suite de sa division, du canton de Lure-Sud en 1985[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée du canton de Lure-2.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes des Franches-Communes, créée le et qui regroupait 14 communes et environ 4 200 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[12], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[13].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert.
Liste des maires
DĂ©mographie
En 2020, la commune de Mollans comptait 227 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise avec clocher comtois ;
- grande fontaine de Mollans ;
- lavoir Buriot ;
- lavoir du centre de Mollans ;
- Voie romaine ;
- Le lavoir du centre
- La grande fontaine.
- Le lavoir Buriot.
Des vestiges miniers au hameau de La Grange du Vau[10].
- Vue éloignée du site de la descenderie des années 1940.
- La tranchée d'accès à la descenderie.
- Le mur du terril de la descenderie.
- Vue générale du terril.
- Le puits Ghautier.
- Le terril du puits Ghautier.
- Le terril du puits de la Driole.
- La cité minière de la Driole.
HĂ©raldique
La famille de Mollans portait pour armes : « D'or à trois molettes de gueules »[18].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Patrick Chopelain, Fabienne Watel, « La nécropole mérovingienne de Mollans » dans Burgondes, Alamans, Francs et Romains, Besançon : PUFC, 2003, collection ALUFC, no 756, série Art et Archéologie, p. 129.
- [PDF]BRGM, Ancienne concession de houille de Vy-lès-Lure (70) : Etat des lieux, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
- « Le maire ne se représente pas », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Élu conseiller en 1971, Ernest Stègre dirige alors la commune, il accède ensuite aux postes de 2e puis 1er adjoint sous les mandatures de Germaine Marey.
En 1995, il devient maire, un engagement qui l’occupe à plein-temps depuis sa retraite agricole l’année suivante ». - « Mickaël Muhlematter élu maire », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
- « Michaël Muhlematter pour un second mandat de maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 526.