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Meurcourt

Meurcourt est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Meurcourt
Meurcourt
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Haute-SaĂ´ne
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Triangle Vert
Maire
Mandat
Laurence Baumont
2020-2026
Code postal 70300
Code commune 70344
DĂ©mographie
Population
municipale
340 hab. (2020 en augmentation de 7,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 46′ 21″ nord, 6° 14′ 02″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 409 m
Superficie 11,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Loup-sur-Semouse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Meurcourt
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Meurcourt
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Meurcourt

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Meurcourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), prairies (28,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones urbanisées (5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (2,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Situé au carrefour de deux voies romaines secondaires, Meurcourt était membre de la commanderie de La Villedieu-en-Fontenette au sein du grand prieuré d'Auvergne[8].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saulx[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Saint-Loup-sur-Semouse.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communautĂ© de communes du Pays de Saulx, crĂ©Ă©e le et qui regroupait 17 communes et environ 3 700 habitants.

    Dans le cadre des dispositions de la loi du de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales[10], qui prĂ©voit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intĂ©grer la quasi-totalitĂ© des communes françaises dans des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre dont la population soit normalement supĂ©rieure Ă  5 000 habitants, le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale de 2011 a prĂ©vu la fusion des communautĂ©s de communes :
    - du Pays de Saulx,
    - des grands bois
    - des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
    et en y rajoutant la commune isolĂ©e de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[11].

    Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la Communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Le conseil municipal de 2008.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 1983 LĂ©on Petit agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2001 Jacques Millot agriculteur
    mars 2001 mars 2008 Yves Vinot Peintre
    mars 2008[12] 2014[13] Aimé Bailly Retraité
    2014[14] - [15] En cours
    (au 24 juillet 2016)
    Yves Vinot Peintre

    DĂ©mographie

    En 2020, la commune de Meurcourt comptait 340 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    763784837871880912942900893
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746754764798780773740689671
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    611608590488466391367382320
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    289287248251278307313315314
    2018 2020 - - - - - - -
    335340-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Façade de l'église Saint-Vincent.
    • Église Saint-Vincent au clocher comtois datant de 1777.
    • Nombreux lavoirs dont le plus remarquable est un bâtiment Ă  onze arcades avec un toit de zinc dont le bassin mesure 12,50 m de long avec derrière un Ă©gayoir, c'est-Ă -dire un canal pouvant ĂŞtre fermĂ© pour permettre la toilette des chevaux.
    • Petite chapelle du XIXe avec son cimetière.

    En 2005, la commune a entrepris la mise en valeur de ces Ă©difices.

    • La chapelle.
      La chapelle.
    • Lavoir collectif.
      Lavoir collectif.
    • Egayoir.
    • La place avec la fontaine et le monument aux morts.
      La place avec la fontaine et le monument aux morts.
    • La fontaine du centre.
      La fontaine du centre.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Croix.
      Croix.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, Bâle - Genève, (présentation en ligne), p. 337
      À moins qu'il ne s'agisse de Montcourt comme le suggère Gérard Moyse, « Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans le diocèse de Besançon en 1373 », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes, vol. 85, no 2,‎ (lire en ligne), p. 488,496
      .
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
    11. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
    12. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
    13. « Meurcourt : le maire quitte la mairie en remerciant les bénévoles », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Aimé Bailly a profité de la « journée des bénévoles » pour annoncer qu’il ne briguerait pas de second mandat, contraint et forcé par des ennuis de santé ».
    14. « Meurcourt Municipales : l’ancien maire brigue un nouveau mandat », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Premier adjoint de 1995 à puis maire jusqu’en 2008, Yves Vinot se présente avec 4 conseillers sortants à la tête d’une liste d’actifs composée d’enfants du village et de nouveaux habitants dont la moyenne d’âge est de 41 an ».
    15. « Meurcourt Yves Vinot, premier édile », L'Est républicaine,‎ (lire en ligne).
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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