Mailleroncourt-Charette
Mailleroncourt-Charette est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Mailleroncourt-Charette | |||||
La mairie et le monument aux morts. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Haute-SaĂ´ne | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert | ||||
Maire Mandat |
Édith Lucien 2020-2026 |
||||
Code postal | 70240 | ||||
Code commune | 70322 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
284 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 40″ nord, 6° 15′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 241 m Max. 360 m |
||||
Superficie | 10,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Loup-sur-Semouse | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Meurcourt | Villers-lès-Luxeuil | Visoncourt | ||
La Villeneuve-Bellenoye-et-la-Maize | N | Servigney | ||
O Mailleroncourt-Charette E | ||||
S | ||||
Saulx |
Urbanisme
Typologie
Mailleroncourt-Charette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), terres arables (12,2 %), zones urbanisées (4,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
HĂ©raldique
Blason | D’argent à la bande de gueules côtoyée de deux cotices du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saulx[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Saint-Loup-sur-Semouse.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saulx, créée le et qui regroupait 17 communes et environ 3 700 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[9], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[10].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la Communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
DĂ©mographie
En 2020, la commune de Mailleroncourt-Charette comptait 284 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Lieux et monuments
- Un château en ruines (il ne reste plus qu'une tour en rénovation, et un pan de bâtiment dévoré par la végétation) subsiste, dont l’histoire s’enracine à l’époque médiévale.
Si le domaine n’est pas protégé au titre des monuments historiques, il est le témoin du passé du village. Selon certains documents, il semble que l’origine du château fort de Mailleroncourt-Charette soit née au Xe siècle d’une volonté de l’abbaye de Luxeuil (dont l’emprise s’étendait jusque-là ) de protéger ses terres des invasions barbares. Le château a été détruit au XVIIe siècle par les Suédois, « soudoyés par le roi de France qui voulait annexer la Franche-Comté ». Au fronton d’une porte de l’édifice, on pouvait lire cette inscription en latin : « Ce château presque détruit fut relevé de ses cendres par Nicolas Joseph Terrier, sénateur » au XVIIIe siècle. Un marquis dont la famille demeura en possession du domaine jusqu’en 1810. Le château passa ensuite de main en main. Par le jeu des héritages, il se retrouva morcelé entre plusieurs propriétaires et ne cessa de se dégrader.
- Arboretum « La Cude » (type de jardin à l'anglaise).
- Calvaire.
- Croix.
- Fontaine.
- Chapelle Saint-LĂ©ger.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
- « Edith Lucien réélue maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.