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Menglon

Menglon est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Menglon
Menglon
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Jean-Marc Favier
2020-2026
Code postal 26410
Code commune 26178
DĂ©mographie
Gentilé Menglonnais, Menglonnaises
Population
municipale
535 hab. (2020 en augmentation de 11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 39′ 54″ nord, 5° 27′ 46″ est
Altitude Min. 487 m
Max. 1 501 m
Superficie 36,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Die
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Menglon
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Menglon
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Menglon

    GĂ©ographie

    Localisation

    Menglon est situĂ© Ă  km de Luc-en-Diois et Ă  14 km au sud-est de Die.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • La GrĂ©sière (1492 m)[1].
    • Le mont Les Aiguilles est attestĂ© en 1891[2].

    Hydrographie

    • Le Luzerand, ruisseau (affluent du Blanchon ; cf. Grane et Roche-sur-Grane)[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Menglon est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), terres arables (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), cultures permanentes (1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune est composée de différents hameaux : les Bialats, les Payats, les Gallands, les Boidans, Luzerand, les Tonnons[10].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :

    • 1146 : Menglon (cartulaire de Durbon).
    • 1165 : castrum Menglonis (cartulaire de Die, 20).
    • 1178 : Menglo (cartulaire de Die, 5).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Menglone (pouillĂ© de Die).
    • 1509 : mention de l'Ă©glise paroissiale Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini de Menglone (visites Ă©piscopales).
    • 1516 : mention de la paroisse : cura Menglonis (pouillĂ© de Die).
    • 1656 : Meinglon (archives de Vaunaveys).
    • 1891 : Menglon, commune du canton de Châtillon-en-Diois.

    Histoire

    Préhistoire

    • Habitat prĂ©historique[1].

    Antiquité : les Gallo-romains

    • Passage de la voie romaine[1].
    • Vestiges gallo-romains[1].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie[11] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Menglon Ă©tait une terre (ou seigneurie) patrimoniale des Ă©vĂŞques de Die. La possession en fut confirmĂ©e par les empereurs germaniques en 1178.
    • Les anciens comtes de Die y avaient tout de mĂŞme quelques droits.
      • Les droits des comtes de Die passent aux Artaud d'Aix.
      • Ils passent aux Agoult.
      • 1241 : ils sont vendus aux Isoard.
    • Lors du partage des biens de l'Ă©glise de Die, la seigneurie de Menglon Ă©choit au chapitre qui la garde jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    Avant la Révolution française, afin de permettre aux familles pauvres de glaner les grains tombés au sols lors des moissons, il était interdit aux bergers de mener leurs troupeaux dans les chaumes huit à quinze jours après le ramassage des gerbes[12].

    Avant 1790, Menglon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle forma pendant longtemps deux paroisses du diocèse de Die : Menglon et Luzerand. La paroisse de Menglon, en particulier avait son église sous le vocable de Saint-Martin et ses dîmes appartenaient au chapitre de Die qui présentait à la cure[11].
    La paroisse de Luzerand (voir ce nom) lui fut unie en 1689[11].

    Luzerand

    Ancienne paroisse du diocèse de Die (unie à celle de Menglon vers la fin du XVIe siècle) dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame. Les dîmes appartenaient au chapitre de Die[13] :

    • 1168 : Luzeranz (cartulaire de Die, 9).
    • 1245 : mention de la paroisse : ecclesia de Luzerant (archives de la DrĂ´me, fonds de l'Ă©vĂŞchĂ© de Die).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Luserando (pouillĂ© de Die).
    • 1449 : mention de la paroisse : capella de Luzerando (pouillĂ© hist.).
    • 1509 : mention de l'Ă©glise paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie de Luserando (visites Ă©piscopales).
    • 1521 : mention de la paroisse : cura Luzerandi (fonds de l'Ă©vĂŞchĂ© de Die).
    • 1891 : Luzerand, hameau de la commune de Menglon.

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Mengion fait partie du canton de Châtillon-en-Diois[11].

    1889 : construction de la mairie et de l'Ă©cole.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 ?
    1874 ?
    1878 ?
    1884 ?
    1888 ?
    1892 ?
    1896 ?
    1900 ?
    1904 ?
    1908 ?
    1912 ?
    1919 ?
    1925 ?
    1929 ?
    1935 ?
    1945 ?
    1947 ?
    1953 ?
    1959 ?
    1965 ?
    1971 ?
    1977 ?
    1983 ?
    1989 ?
    1995 ?
    2001 2008 Henri Lagarde
    2008 2014 ?
    2014 2020 Jean-Michel Rey (sans Ă©tiquette) ouvrier
    2020 En cours
    (au 28 janvier 2021)
    Jean-Marc Favier[14]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2020, la commune comptait 535 habitants[Note 3], en augmentation de 11 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750694683757867904914883888
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    893893877882864806833832809
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    736741720620571598588461409
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    368331317287332355388398466
    2018 2020 - - - - - - -
    533535-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête : deuxième dimanche de septembre (pendant deux jours)[1].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois (sapin), agriculture, vignes (vins AOC Châtillon-en-Diois et Clairette de Die), ovins[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Saint-FerrĂ©ol[1].
    • Le château est rectangulaire avec des tours d'angle. Il est situĂ© au nord de la commune et accueille l'Ă©cole Caminando de la Nature et des savoirs[19].
    • Château de Perdyer[1].
    • Fermes fortes[1].
    • Église catholique remaniĂ©e[1].
    L'église Saint-Martin a été transformée en salle polyvalente.
    • Temple protestant[1].

    Patrimoine naturel

    • Ancienne mine[1].

    Personnalités liées à la commune

    • Yvonne Oddon, rĂ©sistante. Elle est inhumĂ©e Ă  Menglon.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Menglon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Menglon.
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aiguilles).
    3. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 201 (ruisseau).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    10. « Geographie », sur site de la mairie de Menglon, (consulté le ).
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 213 (Menglon).
    12. Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 17.
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 201 (Luzerand).
    14. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. Site de l'Ă©cole de la Nature et des savoirs
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