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Maxime Descombin

Maxime Descombin né le au Puley et mort le à Mâcon est un sculpteur français[1].

Maxime Descombin
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Nationalité
Française
Activités
Autres activités
Site web

Biographie

Apprenti tailleur de pierre, Maxime Descombin débute dans la sculpture par l'ornementation de bâtiments et dans l'art funéraire. Installé à Mâcon, il fréquente l'école municipale de dessin de la ville. Il devint par la suite professeur de dessin à l'école régionale des beaux-arts de Mâcon où il eut, entre autres élèves, la céramiste Jacqueline Lerat.

Il travaille comme patricien pour le sculpteur Désiré Mathivet au Villars (Saône-et-Loire) et fait la rencontre d'Antoine de Saint-Exupéry. Henri Malvaux le charge des cours de sculptures dans l'établissement qu'il dirige, mais Descombin démissionne en 1942.

De 1947 à 1949, il est en sanatorium et donc privé de toute activité sculpturale. C'est en reprenant son activité qu'il se lance dans la sculpture sérielle. Son activité sur Mâcon est intense sur le plan culturel : il est le coordonnateur des Amis de l'Art, fondé par Gaston Diehl : création du cycle Harawi d'Olivier Messiaen, à Mâcon.

Descombin expose au Salon de Mai de 1945 et au Salon de la jeune sculpture de 1949.

En 1951, il installe son atelier à Champlevert au sud de Mâcon. En 1956, il est exposé par la galerie Denise René à Paris parmi douze autres sculpteurs : Jean Arp, André Bloc, Émile Gilioli, Barbara Hepworth, Robert Jacobsen, Berto Lardera, Day Schnabel et David Smith. Il travaille beaucoup dans le cadre du 1% artistique avec, entre autres, les architectes Ionel Schein, Raymond Lopez, Jean Dubuisson, Marcel Lods.

Artiste prolifique, il œuvre dans le domaine du mobilier et de la tapisserie, il conçoit des reliefs animés par dalles de verres colorés, il crée des décors et des costumes de théâtre entre 1966 et 1979 pour Jean Guy Bailly, Arnold Schönberg ou Karlheinz Stockhausen.

À la suite d'un accident de la circulation en , il est obligé de restreindre ses activités au plan local.

En 1971, Maxime Descombin conçoit une sculpture titrĂ©e Fleur d'eau pour le lycĂ©e Camille Claudel Ă  Chevigny-Saint-Sauveur. Cette sculpture sĂ©rielle en bĂ©ton armĂ© vibrĂ© et lavĂ© mesurant 4 Ă— 4 Ă— 1,5 m est composĂ©e de 27 Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques du travail de Maxime Descombin, c'est-Ă -dire qu'une forme simple y est multipliĂ©e plusieurs fois pour crĂ©er une forme originale. Il s'agit d'un assemblage de sept Ă©lĂ©ments identiques disposĂ©s sur trois Ă©tages selon un plan uniforme, le tout reprĂ©sentant une figure organique. Elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec le concours des architectes Bourbon et Pallazi dans le cadre du 1% artistique.

L'Association pour l'Atelier Descombin voit le jour en 1991 sous la présidence d'honneur de Georges Duby. La Ville de Mâcon accepte la donation de l'artiste de 372 de ses œuvres et s'engage à construire sur le site de son atelier un musée-atelier pour présenter ce fonds déposé au musée des Ursulines de Mâcon. Sur la fin de sa vie, il consacre son activité aux encres sur papier et à la tapisserie.

Maxime Descombin meurt Ă  Champlevert le .

Collections publiques

Expositions

  • 1951 : TĂ©moignages pour la sculpture abstraite (France).
  • 1957 : Interbau, Berlin.
  • 1967 : Symposium international de sculpture de Grenoble.
  • États-Unis.
  • Japon.
  • 2008 : orangerie du Domaine national de Meudon.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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