Max Dearly
Max Dearly, nom de scène de Lucien Paul Marie-Joseph Rolland, est un acteur et metteur en scène français, né le dans le 17e arrondissement de Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1].
Biographie
Max Dearly est avant tout un comédien de vaudeville et de revue. Il est à l'origine du gala de l'Union des artistes, créé en 1923 pour venir en aide aux artistes en difficulté.
Il épouse le au Vésinet Isabelle Eugénie Fusier[2], sœur de Jeanne Fusier-Gir. Puis il épouse le à Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes) l'actrice Jeanne Saint-Bonnet (1889-1984).
Il repose à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division, petit cimetière) aux côtés de sa seconde épouse.
Filmographie
- 1908 : L'Empreinte ou la Main rouge de Paul-Henry Burguet
- 1908 : Carmen d'André Calmettes
- 1916 : Kit, l'homme qui est resté chez lui
- 1931 : Azaïs de René Hervil
- 1931 : Coquecigrole d'André Berthomieu
- 1932 : Coups de roulis de Jean de La Cour
- 1932 : L'Amour et la Veine de Monty Banks
- 1933 : Madame Bovary de Jean Renoir : M. Homais
- 1934 : Les Misérables de Raymond Bernard : Monsieur Gillenormand
- 1934 : Arlette et ses papas d'Henry Roussel
- 1934 : Le Dernier Milliardaire de René Clair
- 1934 : Si j'étais le patron de Richard Pottier : le patron Maubert
- 1935 : Un oiseau rare de Richard Pottier: le millionnaire Melleville
- 1935 : Paris Camargue de Jack Forrester
- 1935 : La Vie parisienne de Robert Siodmak
- 1935 : Parisienne life (version anglaise du film précédent) de Robert Siodmak
- 1936 : La Reine des resquilleuses de Max Glass et Marco de Gastyne
- 1937 : Claudine à l'école de Serge de Poligny : le père de Claudine
- 1938 : Le Cœur ébloui de Jean Vallée
- 1938 : Le Train pour Venise d'André Berthomieu
- 1939 : Le Grand Élan de Christian-Jaque
- 1939 : Ils étaient neuf célibataires de Sacha Guitry
- 1940 : Bécassine de Pierre Caron : Proey-Minans
- 1941 : Le Club des soupirants de Maurice Gleize
Théâtre
- 1902 : Orphée aux Enfers, opéra bouffe en deux actes et quatre tableaux d’Hector Crémieux et Ludovic Halévy, sur une musique de Jacques Offenbach, Théâtre des Variétés
- 1903 : Paris aux Variétés de Paul Gavault, Théâtre des Variétés
- 1903 : Le Beau Jeune Homme, comédie en cinq actes, d'Alfred Capus, Théâtre des Variétés
- 1904 : La Chauve-souris de Paul Ferrier, Henri Meilhac et Ludovic Halévy, Théâtre des Variétés
- 1905 : Tom Pitt, le roi des pickpockets de Victor de Cottens et Victor Darlay, Théâtre du Châtelet
- 1906 : Le Péril jaune d'Alexandre Bisson et Albert de Saint-Albin, Théâtre du Vaudeville
- 1906 : Le Paradis de Mahomet de Henri Blondeau, Théâtre des Variétés
- 1906 : Miquette et sa mère de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, Théâtre des Variétés
- 1907 : La Revue du centenaire de Paul Gavault, Pierre-Louis Flers et Eugène Héros, Théâtre des Variétés
- 1907 : L'Amour en banque de Louis Artus, Théâtre des Variétés
- 1908 : Geneviève de Brabant, opéra-féerie en trois actes, paroles de Hector Crémieux et Étienne Tréfeu; musique de Jacques Offenbach, le au Théâtre des Variétés[3].
- 1908 : Le Roi de Robert de Flers, Gaston Arman de Caillavet, Emmanuel Arène, Théâtre des Variétés
- 1909 : Le Circuit de Georges Feydeau et Francis de Croisset, Théâtre des Variétés
- 1909 : La Valse chaloupée de Max Dearly, Moulin Rouge[4] avec Mistinguett et aussi Damia, débutante[5].
- 1909 : Un ange d'Alfred Capus, Théâtre des Variétés
- 1910 : Le Bois sacré de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, Théâtre des Variétés
- 1911 : Les Midinettes de Louis Artus, Théâtre des Variétés
- 1911 : Les Favorites d'Alfred Capus, Théâtre des Variétés
- 1912 : Le Bonheur sous la main de Paul Gavault, Théâtre des Variétés
- 1912 : L'Habit vert de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, Théâtre des Variétés
- 1913 : Mon bébé de Maurice Hennequin, Théâtre des Bouffes Parisiens
- 1919 : Le Roi des palaces d'Henry Kistemaeckers, Théâtre de Paris
- 1919 : Mon bébé de Maurice Hennequin, mise en scène Max Dearly, Théâtre des Nouveautés
- 1920 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, Théâtre des Variétés
- 1920 : Le Roi de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, théâtre des Variétés
- 1923 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, Théâtre du Palais-Royal
- 1926 : La Vérité toute nue de Pierre Veber et Gustave Quinson, Théâtre de Paris
- 1930 : Azaïs de Louis Verneuil et Georges Berr, Théâtre Edouard VII
- 1931 : La Vie parisienne, opéra bouffe en quatre actes d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, musique de Jacques Offenbach au théâtre Mogador[6].
- 1934 : L'Homme n°15 d'Edward Wooll, Théâtre Antoine
Distinctions
Hommage
Le musée Carnavalet, à Paris, conserve la statuette Portrait en pied de Max Dearly tenant le rôle de Saint-Guillaume dans "Chonchette", opéra-bouffe de Claude Terrasse, œuvre de Charles Gir[7].
Bibliographie
- Max Dearly : Mémoires, souvenirs des temps heureux. Recueillis par Jacques Charles. Paris, H. Béziat, 1946[4].
- Jeanne Saint-Bonnet : Max Dearly, mon mari, [suivi de] Mes poèmes. Paris, Éditions de la Revue moderne, 1970[4].
- Olivier Barrot et Raymond Chirat, Les excentriques du cinéma français, Paris.
- Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et Blanc - 250 acteurs français du cinéma français 1930-1960, Paris, Flammarion, 2000, p. 170–172
Notes et références
- « La pièce de 10 sous Dearly, Max », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
- Le mariage de Max Dearly au Vésinet, « Le mariage de Max Dearly au Vésinet », sur histoire-vesinet.org, (consulté le ).
- Louis Schneider et Pierre Souvestre, « Théatre des Variétés, Geneviève de Brabant », Comoedia, no 96, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
- Comité d'histoire BNF "Max Dearly". Consultation du 12 octobre 2020.
- Article nécrologique du journal Le Monde de Janvier 1978 : "Une tragédienne de la chanson". consultation du 12 octobre 2020.
- Comoedia du 11 mars 1931 sur Gallica
- Musée Carnavalet, "Portrait en pied de Max Dearly" par Charles Gir dans lescollections
Liens externes
- (en) Max Dearly sur l’Internet Movie Database
- Max Dearly sur Les Archives du spectacle.net
- Portraits de Max Dearly lire en ligne sur Gallica