Le matĂ©riel libre, matĂ©riel ouvert ou matĂ©riel open source dĂ©signe, par analogie avec le logiciel libre et le logiciel open source, les technologies des matĂ©riels et produits physiques dĂ©veloppĂ©s selon les principes des ressources libres de droits ou sous licence libre. « Le matĂ©riel libre regroupe des artefacts tangibles â machines, dispositifs ou toutes choses physiques â dont les plans ont Ă©tĂ© rendus publics de façon Ă ce que chacun puisse les fabriquer, modifier, distribuer et utiliser »[1].
Sommaire
- ĂlĂ©ments de dĂ©finition
- Nature légale du matériel
- Licence libre
- Ătapes d'un projet matĂ©riel libre
- Ăconomie
- Projets de matériel libre
- Actualité
- Références
- Voir aussi
ĂlĂ©ments de dĂ©finition
Chris Anderson, rĂ©dacteur en chef de Wired et auteur de la longue traĂźne, affirme que « Dans la prochaine rĂ©volution industrielle, les atomes seront les nouveaux bits »[2] et Ă©voque la voiture libre Rally Fighter, une des premiĂšres voitures de course open source (ses spĂ©cifications sont « libres »), dĂ©veloppĂ©e de façon communautaire, par production participative. Dans un autre article, il ajoute « si ces 10 derniĂšres annĂ©es ont permis la dĂ©couverte et lâĂ©mergence, sur le web, de nouveaux modĂšles sociaux post-institutionnels, les 10 prochaines annĂ©es les verront sâappliquer dans le monde rĂ©el »[3] :
« Lâinternet a dĂ©mocratisĂ© la publication, la diffusion et la communication, ce qui a eu pour consĂ©quence dâaccroĂźtre de façon massive le degrĂ© de participation et de participants dans le monde digital â la longue traĂźne des bits. La mĂȘme chose est en train de se produire en matiĂšre de fabrication â la longue traĂźne des objets. Le web nâĂ©tait quâune dĂ©monstration de faisabilitĂ©. Maintenant, la rĂ©volution va aussi toucher le monde rĂ©el. »
Pour Marten Mickos, ex-PDG de MySQL, cette rĂ©volution porte encore bien plus sur ce que peuvent faire les ĂȘtres humains entre eux, dĂšs lors quâils se mettent en rĂ©seau :
« Auparavant, les gens collaboraient dans leurs villages. Aujourdâhui, le village, câest la planĂšte. Ăa a dĂ©butĂ© avec le dĂ©veloppement de logiciels libres et open source, mais câĂ©tait une pure coĂŻncidence : les dĂ©veloppeurs de logiciels ont Ă©tĂ© les premiers ĂȘtres humains Ă vĂ©ritablement embrasser lâinternet. Nâimporte quel autre groupe peut aujourdâhui connaĂźtre de tels bouleversements : on commence Ă le voir avec des journalistes, chercheurs, hommes politiques, professionnels de la santĂ©, et aujourdâhui avec des fabricants de voitureâŠÂ »
Une définition commune du matériel libre (open source hardware, OSHW , ou free libre open source hardware, FLOSH) a été proposée par différents acteurs[1], permettant de mieux cerner la notion de matériel libre, ainsi que les licences qui s'y appliquent ou sont compatibles avec cette notion :
« Le MatĂ©riel OpenSource (OSHW â OpenSource Hardware) est un terme qui regroupe des artĂ©facts tangibles â machines, dispositifs ou toutes choses physiques â dont les plans ont Ă©tĂ© rendus publics dâune telle façon que quiconque puisse les fabriquer, modifier, distribuer et les utiliser. Le but de cette dĂ©finition est de donner des lignes directrices pour le dĂ©veloppement et lâĂ©valuation de licences pour du MatĂ©riel OpenSource. »
Ă lâinverse de ce concept de matĂ©riel libre, Richard Stallman a soulignĂ© que le BIOS des ordinateurs vendus en France est souvent bloquĂ© pour nâĂȘtre utilisĂ© qu'avec Microsoft Windows : il convient alors de parler de « matĂ©riel privateur » qui limite les libertĂ©s de son utilisateur[4]. Le matĂ©riel libre est Ă©galement distinct du matĂ©riel fonctionnant avec des logiciels gratuits qui n'ouvrent gĂ©nĂ©ralement pas leur code source (logiciels propriĂ©taires).
Nature légale du matériel
Posséder un bien matériel garantit normalement par sa nature la possibilité à des utilisateurs-propriétaires de pouvoir l'utiliser et le modifier comme bon leur semble, dans le cadre de ce qui est autorisé par la loi. La copie et la redistribution ne pose problÚme qu'en fonction de la part immatérielle du produit (estimée par exemple à 30 % dans le cas d'une voiture).
C'est donc la part immatérielle, souvent indissociable du matériel, qui est concernée par le principe de « matériel libre ».
La licence matériel libre à valeur légale, désigne, le plus couramment, les produits dont la part immatérielle (les informations concernant leur conception, les programmes utilisés, etc.) est libre (utilisable, modifiable et redistribuable librement).
Licence libre
Richard Stallman propose d'adapter les quatre rÚgles du logiciel libre au matériel libre[5], voici une des adaptations possibles :
- Liberté 1 : La liberté d'utiliser le produit, pour tous les usages.
- Liberté 2 : La liberté d'étudier le fonctionnement du produit (ainsi que des parties logicielles), de réaliser des copies du produit, et de l'adapter à ses besoins.
- Les schĂ©mas de fonctionnement du produit, la liste des piĂšces, ainsi que le plan de montage doivent ĂȘtre disponibles.
- Les parties logicielles doivent aussi ĂȘtre libres.
- Liberté 3 : La liberté de réaliser et de redistribuer des copies du dit produit (ainsi que des parties logicielles), donc d'aider son prochain.
- Liberté 4 : La liberté d'améliorer le produit (ainsi que ses parties logicielles) et de publier ses améliorations, pour en faire profiter toute la communauté.
Richard Stallman rappelle que plus gĂ©nĂ©ralement ce sont les principes de « LibertĂ©, ĂgalitĂ©, Fraternité » qui sont l'origine du dĂ©veloppement du logiciel libre, et subsidiairement pour les licences matĂ©riel libre qui dĂ©coulent de cette philosophie[6].
Licences matériel libre
- licence matériel libre TAPR : rédigée par l'avocat John Ackermann, examinée par les dirigeants de la communauté des logiciels libres Bruce Perens et Eric S. Raymond, et discutée par des centaines de volontaires dans une communauté ouverte de discussion[7]. Selon cette licence : Le matériel libre est une chose - un objet physique, soit électrique ou mécanique - dont l'information liée à la conception est disponible et utilisable par le public d'une maniÚre qui permet à quiconque de faire, modifier, distribuer, et utiliser un objet matériel.
- Balloon Open Hardware License: utilisée par tous les projets du Balloon Project.
- CERN Open Hardware License[8] : soutenue par le CERN et principalement utilisée sur l'Open Hardware Repository.
- Bien qu'Ă l'origine licence de logiciel, OpenCores encourage l'utilisation de la licence LGPL.
- Hardware Design Public License : écrite par Graham Seaman, admin. de Opencollector.org.
Ătapes d'un projet matĂ©riel libre
- Avoir une idée de projet, et un minimum de compétence pour le définir.
- Trouver des fonds, certains des projets de matériel libre se tournent vers des plateformes internet de financement participatif.
- Construire une communauté, avoir une bonne documentation est une composante importante dans les projets opensource en général mais c'est encore plus indispensable pour le matériel libre qui nécessite des étapes d'assemblage, la documentation doit contenir le design du matériel libre, ainsi que les montages et diverses étapes d'assemblage.
- Produire ou faire produire.
- Construire l'esprit de marque.
Ăconomie
La magazine Make soutenant le mouvement du matériel libre, a édité une présentation des grandes entreprises du matériel libre, avec leurs évolutions en chiffre d'affaires[9].
Eric von Hippel dĂ©montre qu'il y a deux Ă trois fois plus dâinnovations de la part des consommateurs quâil nây en a dans lâindustrie[10].
Arduino est utilisĂ© par des milliers dâartistes, ingĂ©nieurs, designers et passionnĂ©s dĂ©sireux de crĂ©er des objets ou environnements interactifs, indĂ©pendants, câest en tout cas le plus vendu jusqu'aujourd'hui (plus de 100 000 unitĂ©s â Ă partir de 20 $)[2], dĂ©montrant Ă nouveau qu'il existe un modĂšle Ă©conomique crĂ©dible hors du brevetage des dĂ©couvertes.
DIY Drones, lancĂ© par Chris Anderson, est un portail communautaire permettant de dĂ©velopper des drĂŽnes Ă prix compĂ©titif, l'entreprise a gĂ©nĂ©rĂ© un chiffre dâaffaires de 250 000 dollars la premiĂšre annĂ©e, les 2/3 Ă lâexport, et elle espĂšre atteindre le million dâici trois ans. Ses principaux concurrents ? Lockheed Martin et Boeing, dont elle divise les coĂ»ts technologiques par 10, essentiellement en Ă©conomisant sur les brevets et la propriĂ©tĂ© intellectuelle, en crowdsourçant la recherche et dĂ©veloppement, tout en sâaffranchissant de la bureaucratie, des commerciaux, communicants, bureaux, usines⊠la production Ă©tant externalisĂ©e dans un TechShop du Colorado.
Dans le mĂȘme ordre de gain chiffrĂ© et de compĂ©titivitĂ©, openfarmtech qui vise Ă faire de l'Ă©cologie open source, rapporte que son matĂ©riel libre coĂ»te 8 fois moins que ses concurrents fermĂ©s.
Lors de sa prĂ©sentation âOpen Everythingâ au parlement EuropĂ©en, Michel Bauwens de P2P Foundation a mis en avant que les projets opensource ou libres visent la perfection, soit la meilleure qualitĂ© possible, les meilleurs coĂ»ts, tout en respectant les contraintes Ă©thiques et Ă©cologiques[11],[12].
Projets de matériel libre
Une liste des projets de matériels open source est consultable sur wikipédia en anglais[13].
Arts plastiques
- Open Press Project[14], petite presse adaptĂ©e Ă l'eau forte et la taille douce, ainsi qu'Ă la linographie et la xylographie en taille d'Ă©pargne, Ă fabriquer avec une imprimante 3D et Ă assembler soi-mĂȘme.
Habitat
- (en)WikiHouse : projet ouvert de dĂ©veloppement de matĂ©riels, de logiciels et de donnĂ©es libres et partagĂ©s en vue de la conception et de la rĂ©alisation dâhabitations avec un niveau requis minimum de compĂ©tences ou de formation[15],[16].
Appareils Ă©lectroniques grand public
- LYRE[19] : baladeur qui utilise le micrologiciel Rockbox (logiciel utilisable sur de nombreux autres baladeurs : Ipod, Archos, Cowon, etc.).
- Butterfly MP3[20] : baladeur fondé sur l'AVR Butterfly.
- Neuros Digital Audio Computer (mp3)[21].
- Neuros OSD[22] Enregistreur vidéo.
- OpenMoko,
- Le projet abandonné en 2010 du MozPhone de la Fondation Mozilla.
- Osmocom Projet d'ouverture des téléphones GSM.
Imprimantes 3D
- Imprimante 3D (RepRap, Fab@home, Makerbot, CandyFab Imprimante FoodPrinting).
Informatique
Voir également une liste exhaustive d'articles de la catégorie « Matériel informatique libre ».
- Keyboardio Model01 et Atreus : claviers d'ordinateur ergonomiques.
- Ultimate Hacking Keyboard.
Microprocesseur
Architecture RISC Architecture SPARCÂ :
- LEON, d'architecture SPARC V8, développé par l'Agence spatiale européenne.
- OpenSPARC, créé en 2005 et sous licence GPL.
Architecture ouverte RISC-V, dont certaines implémentations ont vu le jour à partir de 2017, également utilisée au sein de microcontrÎleurs (voir ci-dessous).
- LowRISC : projet de SoC libre, fondé sur RISC-V, créé entre autres par un fondateur de Raspberry Pi.
- NOEL-V, évolution de LEON par l'Agence spatiale européenne, développé en Verilog
- Xiangshan de l'Académie chinoise des sciences, développé en Chisel (license libre Mulan)[23].
- T-Head OpenXuanTie, d'Alibaba Goup, développé en Chisel
OpenRISC, version ouverte de l'architecture Power d'IBM
MicrocontrĂŽleur
- Propeller 1 (P8X32A)[24].
- LicheeTang : carte utilisant un microcontrĂŽleur en FPGA utilisant un Anlogic EG4S20 (cette technologie n'est pas ouverte en elle-mĂȘme) et fondĂ© sur RISC-V 32bits. Le diagramme du processeur comme de la carte sont sous licence libre[25].
- Sino:Bit : micro-contrÎleur dédié à l'éducation en Chine et créé par Naomi Wu[26].
- OpenGraphics, le site ne répond plus, projet d'abord sur RISC-V, puis sur OpenRISC, puis visiblement abandonné.
- Project VGA, semble abandonné depuis 2008[27]
L'EEPROM contient ce que l'on appelle un firmware, également appelé BIOS dans le monde x86 sur PC. Il existe des firmwares totalement différents de BIOS, comme sur certains Nettop EEEPC d'Asus, comportant un linux simple intégrant firefox.
x86Â :
ARMÂ :
- En général l'amorcage se fait par Uboot ou CoreBoot/LibreBoot et le firmware contient directement un systÚme Linux (GNU/Linux, Android ou Chrome OS).
- SystĂšmes dâamorçage embarquĂ©s
- Coreboot et sa variante Libreboot
- Das U-Boot
- Barebox
- Ordinateur
Dans le cas des ordinateurs, est considéré comme matériel libre la disponibilité en licence libre et à sources ouvertes des schémas fonctionnels et plans d'assemblage. Il n'est pas tenu compte ici de la licence des composants, comme dans le monde du logiciel libre, la licence du matériel sur lequel il tourne n'est pas prise en compte.
- Arduino : carte contrÎleur programmable permettant de gérer différents types de matériels et de faire des robots et ses dérivés parfois nommés Duino Maple, Pinguino, etc..
- BeagleBone et BeagleBoard-xM : cartes mÚres fondées sur des SoC d'architecture ARM de Texas Instrument.
- Firefly-RK3288 (licence CC BY 3.0) : fondé sur un Rockchip RK3288[28].
- Novena
- OLinuXino : carte mÚre fondée sur différents SoC d'architecture ARM (Freescale iMX233 et AllWinner A13, A10S et A20).
- Parallella
- PowerPCÂ : un ordinateur portable sous licence Open Hardware
- Pine64Â : ordinateurs monocartes et netbook.
- Radxa (licence CC BY 3.0)
- Simputer : assistant numérique conçu et lancé en Inde en 2004 afin de proposer un ordinateur simple, peu onéreux et multilingue aux populations rurales
- Touchbook : Smartbook/Netbook[29].
Remarque :
- Les cartes suivantes ne sont pas libres, les plans d'assemblage et schĂ©mas fonctionnels sont ouverts mais n'ont pas de licence, ils ne peuvent donc ĂȘtre sous licence libre : Cubieboard, Cubieboard 2 et Cubietruck.
- Le Raspberry Pi ne fournit ni plan d'assemblage, ni schémas fonctionnels.
- Smartphones
- Librem 5 : smartphone et gamme dâordinateurs de bureau ayant pour but dâobtenir lâapprobation de respect du matĂ©riel libre Respect Your Freedom (en)[30].
Musique
- Axoloti : synthĂ©tiseur sonore programmable sous forme de petite carte, pouvant ĂȘtre installĂ© dans n'importe quel type de pĂ©riphĂ©rique, fixe ou mobile.
- Modules sonores pour rack de synthétiseur modulaire : Eurorack de Befaco[31], Monome et Mutable Instruments. Ces modules ont été portés sur la version logicielle, open source également de ce systÚme modulaire, VCV Rack. Il et possible d'interfacer la version logicielle et matérielle via différents ports (USB, MIDI, prise jack 3,5 mm utilisant les signaux CV/gate) et modules.
- Monome 40h : grille reconfigurable de 64 touches rétro-éclairées, utilisée via un port USB. Un lot limité de 500 monome 40h a été produit. Tous les processus de conception, les spécifications de conception, le firmware et les schémas de PCB sont disponibles en ligne[32].
- OpenStomp : pédale d'effet.
- OTTO : une solution matérielle et logicielle complÚte avec synthétiseurs, échantillonneurs, effets, séquenceur et looper audio[33].
- Zoybar, Open Source Guitar[34],[35].
Nourriture
- CandyFab (en) : imprimante à sucre[36].
- OpenCola : cola libre[37].
- Free beer : biÚre libre[38].
- Vores Ăl : biĂšre libre
- Open Club Mate : thé caféiné allemand libre[39].
Outils de test Ă©lectronique
- Pocket Science Lab (ou PSLab) : Ă©volution de xpEYES de la communautĂ© internationale, Open Science Hardware, carte en matĂ©riel libre de test dâĂ©lectronique comportant gĂ©nĂ©rateur de tension, gĂ©nĂ©rateur d'onde, ainsi que les rĂ©cepteurs (oscilloscope, voltmĂštre, etc. Il utilise un microcontrĂŽleur PIC24 de Microchip. Une application libre pour Linux et Android permet de piloter la carte[40],[41].
- OpenScope : oscilloscope pour l'analyse, fondé sur un microcontrÎleur PIC24 de Microchip[42].
Ălectronique
- Arduino : carte mĂšre libre avec microcontrĂŽleur permettant de contrĂŽler diffĂ©rents types de matĂ©riel Ă©lectronique ou Ă©lectromĂ©canique. Ils peuvent ĂȘtre fondĂ©s sur des microcontrĂŽleurs AVR 8 bits d'Atmel ou d'autres types tels que STM32 32 bits de STMicroelectronics ou ESP32. Un outil associĂ© permet de gĂ©rer une multitude de cartes aux processeurs diffĂ©rents.
- Clones d'Arduino complÚtement libres : Freeduino, boarduino, Maixduino, Nucleo, Pinguino, etc.
- Cartes utilisant des processeurs ARM et comportant des ports GPIO, aux mĂȘmes fonctionnalitĂ©s qu'Arduino et dotĂ©es de puissance de calcul supĂ©rieure (tous les composants de ces processeurs ne sont pas libre, comme dans le cas de l'Atmel d'Arduino).
- Wiring : carte et systÚme qui ont inspiré Processing et Arduino.
- PSLab (ou Pocket Science Lab) est une carte open source d'analyse. Générateur de signal, multimÚtre, oscilloscope[43],[44].
Fer Ă souder
- TS100 : type de fer à souder vendu par différentes marques, comportant une carte utilisant un STM32 de STMicroelectronics. Un firmware sous licence libre, pouvant remplacer celui livré par défaut de Miniware (E-design), utilise FreeRTOS sous sa propre licence et comporte des éléments disponibles sous licence GPLv2 et BSD[45].
- Pine64 Pinecil, un fer à soudé en Open Hardware utilisant un SoC basé sur RISC-V.
Applications de conception Ă©lectronique
- Circuits imprimés
- Fritzing, schéma
- gEDA, schéma, prototypage et simulation
- KiCad, schéma
- Sigrok, analyse de signal
- SPICE, simulation
Robotique
Drones
- Betaflight (GPL) : principal firmware de cartes de vol des Quadrirotor FPV (les plans sont généralement libre et l'assemblage fait par les pilotes), fork de Clearflight. Il fonctionne sur les microcontrÎleurs STM32 (architecture ARM) de STMicroelectronics, pour lequel les pilotes sont ouvertes.
- OpenTX (GPL) : firmware de radiocommande libre, trÚs utilisé dans le domaine des Quadrirotor FPV, notamment dans les radiocommandes Taranis de FrSky.
- Crazyflie (en)[46].
Antennes radiofréquences
- Antennes de type pagoda (signifiant pagode), antenne open source[47], que l'on peut également trouver en kit), composée d'un cùble coaxial à mémoire de forme, et d'un empilement de disques en circuit imprimé (PCB) à son extrémité[48].
Radio logicielle
Téléphonie
- OpenBTS[49] : logiciel libre qui permet de créer un point d'accÚs GSM. Openbts utilise notamment le logiciel libre asterisk et respecte la norme GSM[50].
- OpenBSC[51].
- Matériel pour réseau téléphonique
- IP04 IP04 : IP-PBX à 4 ports, utilise Asterisk (double licence GPLv2 + prorpriétaire) et uClinux sur un processeur Blackfin[52].
- XiVOÂ : IP-PBX avec 4 T0 et 2 ports analogiques, utilise Asterisk qui tourne sur un processeur Intel avec un processeur Tolapai bus TDM[53].
- Yealink[54] : tĂ©lĂ©phones IP certifiĂ©s conformes Ă FreePBX[55] et OpenIP, testĂ©s pour ĂȘtre compatibles avec des solutions libres (dont Asterisk).