Marsac-en-Livradois
Marsac-en-Livradois est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Marsac-en-Livradois | |||||
Église Notre-Dame de Marsac-en-Livradois. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat |
Michel Sauvade 2020-2026 |
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Code postal | 63940 | ||||
Code commune | 63211 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 434 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 47″ nord, 3° 43′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 531 m Max. 1 041 m |
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Superficie | 48,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ambert (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambert | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | marsacenlivradois.net | ||||
Située autour de son église, Marsac-en-Livradois est longée par l'ancienne Route nationale n°106 devenue Route départementale n°906.
Géographie
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé par la rivière Dore.
Lieux-dits et écarts
Barges, Bargues, Beauregard, Bostfaucher, le Bourg, le Bruchet, Chadernolles, Chammeaux, la Chaux, Collanges, Collayes, Combat, le Crohet, Croupière, les Éminades, Espinasse, Faillargues, Flaittes, Fonteyre, Fougère, Fourcheval, la Fridière, les Gayores, la Grand-Rive, Gras, la Greleyre, les Issards, les Jouberts, Lapeyre, Latour, les Littes, Masselèbre (à cheval sur la commune de Chaumont-le-Bourg), le May, le Merlat, Mirat, Ourlhioux, le Pêcher, Prajoux Haut, les Quatre Routes, Riols, Rolland, Rouville, Suargues, le Suchet, Thamias, la Vaisse, le Vernet.
Communes limitrophes
(Ancien découpage cantonal)
- dans le canton d'Ambert :
- dans le canton d'Arlanc (arrondissement d'Ambert) :
- dans le canton de Saint-Germain-l'Herm (arrondissement d'Ambert) :
- dans le canton de Viverols (arrondissement d'Ambert) :
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1947 à 2010 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[1]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3 | −2,6 | −0,6 | 1,7 | 5,7 | 8,8 | 10,7 | 10,1 | 7,1 | 4,5 | 0,5 | −1,9 | 3,4 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 2,8 | 5,7 | 8,2 | 12,5 | 16 | 18,4 | 17,9 | 14,3 | 10,7 | 5,3 | 2,4 | 9,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 8,3 | 11,9 | 14,8 | 19,3 | 23,2 | 26,2 | 25,7 | 21,6 | 16,8 | 10,1 | 6,6 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−27 05.01.1971 |
−30,6 15.02.1956 |
−23,5 01.03.05 |
−9,6 10.04.1949 |
−6,2 01.05.1976 |
−2 01.06.1961 |
−1,2 04.07.1948 |
−2,1 28.08.1953 |
−6,3 29.09.1950 |
−10,8 31.10.1997 |
−15,9 20.11.1952 |
−21 09.12.1980 |
−30,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 30.01.02 |
24,2 28.02.1960 |
26,5 17.03.04 |
33 17.04.1949 |
32,9 23.05.09 |
38 20.06.1954 |
42,2 01.07.1952 |
39 16.08.1974 |
35 14.09.1987 |
29,2 13.10.01 |
27 14.11.1948 |
20 03.12.1985 |
42,2 1952 |
Précipitations (mm) | 55,4 | 48,9 | 49,5 | 73,1 | 101 | 84,3 | 77,1 | 79,2 | 74,9 | 77,1 | 72,1 | 61,5 | 854,1 |
Voies routières
Marsac-en-Livradois est située sur la RD 906 (axe Le Puy-en-Velay – Thiers – Vichy), à 7 km au nord d’Arlanc et à 9 km au sud d’Ambert.
Il existe d'autres routes traversant Marsac-en-Livradois :
- la RD 38 (axe Ambert – Beurières) ;
- la RD 87 (vers Chambon-sur-Dolore) ;
- la RD 205 (axe passant au sud de la commune) ;
- la RD 252 ;
- la RD 269.
Ligne ferroviaire
Marsac-en-Livradois possédait une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac.
Transport en commun
Marsac-en-Livradois est traversée par une ligne du réseau départemental Transdôme et par trois lignes d'autocars du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes :
Réseau | Ligne | Tracé |
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Transdôme | 2 | Arlanc ↔ Ambert ↔ Thiers ↔ Clermont-Ferrand (gare routière)[2] |
TER ARA | 19 | Vichy ↔ Thiers ↔ Ambert ↔ Arlanc à la demande – Correspondance à Vichy pour Paris ou Lyon[3] |
27 | Le Puy-en-Velay ↔ La Chaise-Dieu ↔ Arlanc ↔ Ambert le lundi matin vers Le Puy et le vendredi après-midi depuis Le Puy[4] | |
82 | Clermont-Ferrand ↔ Thiers ↔ Ambert ↔ Arlanc à la demande – Correspondance à Pont-de-Dore pour Clermont-Ferrand[5] |
Urbanisme
Typologie
Marsac-en-Livradois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,6 %), prairies (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), zones urbanisées (2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Gentilé
Il n'existe pas de gentilé couramment répandu, bien que « Marsacois » pourrait paraître « naturel ». Il a cependant existé un surnom de « Ventres jaunes », encore cité oralement en 2016 mais en voie d'extinction, et sans rapport autre qu'homonyme avec les émouleurs désignés sous le sobriquet de « Ventres jaunes » de la trilogie romanesque thiernoise de Jean Anglade[Note 3].
Histoire
En 1575, le capitaine huguenot Matthieu Merle s'empare du village et pille l'église. Accompagné de son lieutenant Chavagnac, Merle s'empare une seconde fois de Marsac et ses religionnaires brûlent 120 maisons. Le comte de Montmorin Saint-Herem, à la tête de 300 cavaliers et de sept compagnies d'infanterie, les défit au lieu-dit « Pré de Combat » en bordure de la Dore. Blessé, Chavagnac se retire dans un village de la montagne qui depuis porte son nom[13]
Le nom de la commune a été modifié par décret du (JO du )[14] : l'ancien nom Marsac est toujours employé dans le langage courant.
La commune compte de nombreux témoignages de son riche passé : chapelles et croix notamment ; subsistent également les vestiges du château de Riols, l'église paroissiale du XVe siècle, ainsi que la chapelle-musée des pénitents blanc du Livradois. Du XVIe siècle ou XVIIe siècle au XIXe siècle, Marsac a été le siège de moulins à papier (il y subsiste le Moulin de la Grand’Rive).
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2020, la commune comptait 1 434 habitants[Note 4], en diminution de 1,85 % par rapport à 2014 (Puy-de-Dôme : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Halte de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par AGRIVAP Les trains de la découverte, en saison.
- L'espace rural de Marsac-en-Livradois, réalisé par l'architecte Boris Bouchet a été récompensée du Prix d'architecture de la Première œuvre et honoré deux fois le 19 novembre 2013 à Paris lors de la remise du Prix de l'Équerre d'argent[24].
- Château de Riols.
- Église paroissiale du XVe siècle.
- Chapelle des Pénitents Blancs, qui abrita la Confrérie Confalonis des Pénitents Blancs de Marsac transformée désormais en musée.Dessin représentant la Chapelle des pénitents blancs
Patrimoine culturel
Le moyen-métrage d'Arnaud Bigeard, 664 km, a été tourné à Marsac-en-Livradois en 2007.
Patrimoine naturel
- La commune de Marsac-en-Livradois est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Lachal, député sous la Troisième République puis collaborateur.
Divers
- Membre de l'association de préfiguration du Pays d'Ambert-Livradois Dore Forez.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Jean Anglade indiquait, au détour d'un essai publié en 1999 et dirigé par Dany Hadjadj — par ailleurs éditrice scientifique des six volumes de correspondance entre Alexandre Vialatte et Henri Pourrat — qu'il avait repris à son compte un surnom forgé en 1912 par le député Joseph Claussat quelque temps après son élection à la Chambre des députés. Jean Anglade reconnaît au passage que l'expression peut aussi désigner « des gens de la Loire, il y en a à Marsac-en-Livradois, il y a aussi des Ventres Jaunes dans toutes les régions marécageuses… »[12].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Fiche du Poste 63211001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- Conseil départemental du Puy-de-Dôme, Fiche horaire ligne 2 : Arlanc – Ambert – Clermont-Ferrand [PDF], horaires valables à compter du (consulté le 9 décembre 2018).
- TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 19 : Vichy – Thiers – Ambert [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
- TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 27 : La Chaise-Dieu – Le Puy-en-Velay [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
- TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 82 : Clermont-Ferrand – Ambert – Arlanc [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ambert », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Groupe de recherche Étude anthropologique d'une micro-région, la région de thiernoise et Dany Hadjadj (dir.), Pays de Thiers : le regard et la mémoire, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Études sur le Massif central », , 2e éd., 592-[40], 24 cm (ISBN 2-84516-116-6, BNF 37182279)Le passage concerné se trouve à la fin de la page 113 puis en page 116. La première édition de cet ouvrage avait été publiée en 1989 par l'Institut d'études du Massif central, en collection « Prestige »..
- Abbé Grivel, Chroniques du Livradois, Chez Grangier, Ambert, 1852.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ), p. 4282.
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 28 septembre 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 5.
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 30 (édition du Puy-de-Dôme).
- « Michel SAUVADE », Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Gilles Lalloz, « Les délégations des quatorze vice-présidents du conseil départemental du Puy-de-Dôme » , La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « L'architecture du Puy-de-Dôme, primée au Prix d'architecture 2013 », sur La Montagne, .