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Marcoux (Alpes-de-Haute-Provence)

Marcoux /maʁ.ku/ est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

Marcoux
Marcoux (Alpes-de-Haute-Provence)
Village de Marcoux et colline Saint-Michel.
Blason de Marcoux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Christian Boyer
2020-2026
Code postal 04420
Code commune 04113
DĂ©mographie
Gentilé Marcousiens
Population
municipale
449 hab. (2020 en diminution de 13,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 07â€Č 45″ nord, 6° 16â€Č 39″ est
Altitude Min. 604 m
Max. 1 311 m
Superficie 32,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Digne-les-Bains-1
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Marcoux
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Marcoux
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Marcoux
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Marcoux

    Le nom de ses habitants est Marcousiens[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune située à 7 km de Digne-les-Bains[2].

    Voies routiĂšres

    Commune desservie par la D 900.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur

    Commune desservie par le réseau des lignes réguliÚres de transport des Alpes-de-Haute-Provence[3]

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[4] :

    • riviĂšre la BlĂ©one,
    • torrents le bouinenc, le bĂšs,
    • ruisseaux le mardaric, de l'escure,
    • ravin de mouirouĂ©s.

    Marcoux dispose de la station d'épuration intercommunale de Digne nouvelle, d'une capacité de 35 000 équivalent-habitants[5].

    GĂ©ologie et relief

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Marcoux et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village est situĂ© Ă  730 m d’altitude[6]. La commune est traversĂ©e par la BlĂ©one.

    La commune compte 1 035 ha de bois et forĂȘts[1]. Elle comporte plusieurs entitĂ©s distinctes :

    • le Liman (versant est) ;
    • la vallĂ©e de la BlĂ©one dont le plan de Marcoux. La vallĂ©e s'Ă©largit sur deux kilomĂštres de large, ce qui contraste avec la vallĂ©e de la BlĂ©one en aval ;
    • la Grande Colle, relief situĂ© entre la BlĂ©one et le Mardaric, dont l'extrĂ©mitĂ© nord-est forme la colline Saint-Michel ;
    • la vallĂ©e de l'Escure, site caractĂ©ristique pour ses terres noires, et oĂč passe une partie du raid VTT des Terres-Noires ;
    • la vallĂ©e du Bouinenc (empruntĂ©e par la route menant Ă  Draix et Archail) et de la Cougourde.
    • Vue de la vallĂ©e de la BlĂ©one et de la commune de Marcoux.
      Vue de la vallée de la Bléone et de la commune de Marcoux.
    • Paysage de terres noires Ă  l'adret de l'Escure.
      Paysage de terres noires Ă  l'adret de l'Escure.

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Est auquel appartient Marcoux est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune de Marcoux est également exposée à trois autres risques naturels[8] :

    • feu de forĂȘt ;
    • inondation (dans la vallĂ©e de la BlĂ©one) ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Marcoux est de plus exposĂ©e Ă  un risque d’origine technologique, celui de transport de matiĂšres dangereuses par route[9]. La dĂ©partementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut ĂȘtre empruntĂ©e par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Aucun plan de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles (PPR) n’existe pour la commune [9] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].

    La commune a ressenti quelques tremblements de terre. Un seul l’a Ă©tĂ© fortement, en atteignant une intensitĂ© macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs rĂ©veillĂ©s, chutes d’objets), celui du 8 fĂ©vrier 1974, dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Thorame[12] - [13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marcoux est une commune rurale[Note 1] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (82,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (35,9 %), forĂȘts (26,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (19 %), terres arables (11 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans les textes en 1113 (de Marculfo), et provient d’un nom propre d’origine germanique, Marcolfus[21].

    Histoire

    Dans l’AntiquitĂ©, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallĂ©e de la BlĂ©one, et Ă©taient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Marcoux. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en mĂȘme temps que les autres peuples prĂ©sents sur le TrophĂ©e des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachĂ©s Ă  la province des Alpes-Maritimes lors de sa crĂ©ation[22].

    Environ un siĂšcle aprĂšs l’abandon de l’organisation administrative de l’Empire romain, le territoire de Marcoux est signalĂ©, dĂšs 814, dans le polyptyque de Wadalde : deux colonges s’y trouvent[23]. Les moines de l’abbaye Saint-Victor de Marseille perdent ensuite leurs biens dans la commune. L’abbaye Saint-Honorat de LĂ©rins y a aussi possĂ©dĂ© un prieurĂ©[24].

    En 1122, Guillaume Marcoux Ă©tait seigneur de Marcoux[25].

    Le village et le chĂąteau fort appartenaient aux Ă©vĂȘques de Digne[26], jusqu’à la RĂ©volution[23]. Les Ă©glises relevaient du chapitre de Digne, qui cĂšde l’église paroissiale et les revenus attachĂ©s Ă  l’évĂȘque en 1476 (contre celle de Courbons)[23]. La communautĂ© relevait de la baillie de Digne[23].

    Le chĂąteau est vendu en 1525 par les Ă©vĂȘques qui participent ainsi au paiement de la rançon de François Ier, fait prisonnier Ă  la bataille de Pavie en 1525.

    Saint-Martin constituait un fief distinct au Moyen Âge[27].

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée aprÚs la fin de 1792[28]. La chapelle Saint-Martin est vendue comme bien national, et a disparu depuis[23].

    Comme de nombreuses communes du dĂ©partement, Marcoux se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possĂšde deux, qui dispensent une instruction primaire aux garçons, la premiĂšre Ă©tant situĂ©e au chef-lieu[29] et la seconde au hameau des Granges[30]. Aucune instruction n’est donnĂ©e aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une Ă©cole de filles aux communes de plus de 800 habitants[31], ni la premiĂšre loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil Ă  500 habitants, ne concernent Marcoux[32]. Si la commune profite des subventions de la deuxiĂšme loi Duruy (1877) pour construire une Ă©cole neuve aux Granges (achevĂ©e en 1883) et rĂ©nover celle du chef-lieu[33] - [30], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Marcoux sont rĂ©guliĂšrement scolarisĂ©es.

    Jusqu’au milieu du XXe siĂšcle, la vigne Ă©tait cultivĂ©e dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'Ă©tait maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales malgrĂ© la crise phylloxĂ©rique[34], a depuis Ă©tĂ© abandonnĂ©e[35].

    En 1945, l’école des Granges est fermĂ©e, Ă  cause de la dĂ©sertification. Puis on la rouvre en 1950-1951, et en 1953. En 1954, elle s’installe dans un bĂątiment neuf. Elle est finalement fermĂ©e au milieu des annĂ©es 1960[30].

    HĂ©raldique

    Blason de Marcoux
    D’azur à un chñteau d’or sur une riviùre d’argent[36] - [37].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait Ă  247 personnes, dont 14 chĂŽmeurs[38] (20 fin 2011[39]). Ces travailleurs sont majoritairement salariĂ©s (80 %)[40] et travaillent majoritairement hors de la commune (84 %)[40].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pĂȘche) comptait 16 Ă©tablissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salariĂ©[41].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂȘte Agreste du ministĂšre de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il Ă©tait de 12 en 2000[42], de 24 en 1988[43]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournĂ©s vers les grandes cultures. Quatre exploitations pratiquent la polyculture[42]. De 1988 Ă  2000, la surface agricole utile (SAU) avait un peu augmentĂ©, de 909 Ă  1 047 ha[43], avant de fortement rĂ©gresser lors de la derniĂšre dĂ©cennie, reculant Ă  601 ha[42].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 10 Ă©tablissements, n’employant aucun salariĂ©[41].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 Ă©tablissements (avec onze emplois salariĂ©s), auxquels s’ajoutent les cinq Ă©tablissements du secteur administratif (regroupĂ© avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant deux personnes[41].

    D'aprĂšs l’Observatoire dĂ©partemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[44], l’essentiel de la capacitĂ© d'hĂ©bergement Ă©tant non-marchande[45]. Les structures d’hĂ©bergement Ă  finalitĂ© touristique sont peu nombreux Ă  Marcoux, et se limitent Ă  des meublĂ©s labellisĂ©s[46] et non-labellisĂ©s[47]. Les rĂ©sidences secondaires apportent un complĂ©ment apprĂ©ciable Ă  la capacitĂ© d’accueil[48] : au nombre de 53, elles reprĂ©sentent logement sur cinq[49] - [50].

    Restaurant Bistrot de pays Le Cheval blanc[51] - [52].

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1925 ? Hyacinthe-Frédéric Gay Instituteur puis secrétaire de mairie
    mai 1945 1947 Louis Tron[53]
    1947 1965 Albert Chabot UNR
    1984 1989 Gaston Guieu
    1994 2014 André Picard
    avril 2014 mai 2020 Patrick Reinaudo[54] Retraité agricole
    mai 2020 en cours Christian Boyer[55] Ancien Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :

    • total des produits de fonctionnement : 253 000 â‚Ź, soit 479 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 256 000 â‚Ź, soit 485 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 311 000 â‚Ź, soit 591 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 217 000 â‚Ź, soit 412 â‚Ź par habitant ;
    • endettement : 207 000 â‚Ź, soit 392 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 7,21 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 12,36 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 38,11 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2015 : mĂ©diane en 2015 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 21 795 â‚Ź[57].

    Intercommunalité

    Marcoux fait partie :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[59].

    En 2020, la commune comptait 449 habitants[Note 3], en diminution de 13,15 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    369309257301300319360363385
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    375346287280300317306288262
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    304270271288262214199184178
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    189180166305390414402468478
    2012 2017 2020 - - - - - -
    516464449------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution dĂ©mographique avant 1765
    1315 1471
    78 feux28 feux

    L’histoire dĂ©mographique de Marcoux, aprĂšs la saignĂ©e des XIVe et XVe siĂšcles et le long mouvement de croissance jusqu’au dĂ©but du XIXe siĂšcle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d’« Ă©tale Â» oĂč la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1836 Ă  1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. En 1936, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1841[62]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux annĂ©es 1960. Marcoux connait ensuite une croissance rapide, triplant sa population en trente ans.

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[63] :

    • Écoles maternelles et primaires Ă  La Javie, Digne-les-Bains,
    • CollĂšges Ă  Digne-les-Bains,
    • LycĂ©es Ă  Digne-les-Bains.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[64] :

    Cultes

    Campanile de l’église Saint-Étienne.

    Lieux et monuments

    Le chĂąteau, rĂ©sidence d’étĂ© des Ă©vĂȘques de Digne, est partiellement en ruines. Un papier peint de l’époque de Louis XIII y a Ă©tĂ© retrouvĂ©. Une corniche de gypseries ornĂ©e d’entrelacs dĂ©core la grande salle[66].

    L’église Saint-Étienne (fin du XIIe/dĂ©but du XIIIe siĂšcle) est inscrite aux monuments historiques[67]. Un des contreforts date de 1434, un autre est construit dans les annĂ©es 1960, avec la grande campagne de consolidation et de restauration (pose de tirants, rĂ©fection de la charpente). La nef Ă  trois travĂ©es, voĂ»tĂ©e en berceau, est longue de 21,6 m et large de 5,9 m. Le campanile du XIXe siĂšcle est posĂ© sur le clocher construit en 1888-1889[68]. Sa cloche date de 1699 (classĂ©e au titre objet[69]). L’autel, en bois dorĂ©, date du XVIIe siĂšcle (classĂ©[70]).

    La chapelle de la PeyriĂšre est peut-ĂȘtre l’ancien prieurĂ© Saint-Marcellin[23] (actuellement indiquĂ©e comme Sainte-Marthe).

    Le monument aux morts. Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 et 1939-1945[71].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Livres
    • Marie-Paule Baume, Tranches de vie Ă  Marcoux du XIVe au XIXe siĂšcle, Digne-les-Bains, CommunautĂ© de communes des 3 VallĂ©es, 2003, (ISBN 2-9520539-0-1)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    2. Lieux et itinéraires
    3. Réseau des lignes réguliÚres de transport des Alpes-de-Haute-Provence
    4. L'eau dans la commune
    5. Description de la station
    6. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    8. MinistĂšre de l’Écologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de donnĂ©es Gaspar, mise Ă  jour le 27 mai 2011, consultĂ©e le 2 aoĂ»t 2012
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    11. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 2 août 2011
    12. BRGM, « Épicentres de sĂ©ismes lointains (supĂ©rieurs Ă  40 km) ressentis Ă  Marcoux », Sisfrance, mis Ă  jour le 1er janvier 2010, consultĂ© le 2 aoĂ»t 2012
    13. BRGM, « fiche 40317 », Sisfrance, consultée le 2 août 2012
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 14919, p. 851.
    22. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
    23. Daniel Thiery, « Marcoux », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 4 décembre 2011, consulté le 2 août 2012
    24. Jean-François BouĂ©, « Implantation des ordres rĂ©guliers au Moyen Âge Â», CG 06.
    25. Marie-ZĂ©phirin Isnard, État documentaire et fĂ©odal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette rĂ©gion et de leurs possesseurs depuis le XIIe siĂšcle jusqu'Ă  l'abolition de la fĂ©odalitĂ© ; Ă©tat sommaire des documents d'archive communales antĂ©rieures Ă  1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 221
    26. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 181
    27. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 196
    28. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298.
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