Marc Antoine Joseph Frédéric Puton
Marc Antoine Joseph Frédéric Puton , baron de They, né le à Remiremont (Vosges), mort le à Mirecourt (Vosges), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Marc Antoine Joseph Frédéric Puton baron de They | ||
Naissance | Remiremont (Vosges) |
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Décès | (à 76 ans) Mirecourt (Vosges) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1795 – 1816 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur |
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Autres fonctions | Maire de They-sous-Vaudemont | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat dans la 157e demi-brigade d’infanterie de bataille, et il devient caporal le , puis sergent le suivant. Il sert en l’an IV et en l’an V, en Vendée, et le , il est incorporé dans la 70e demi-brigade d’infanterie.
Le , il passe sous-lieutenant, aide de camp du général Humbert, avec lequel il participe à l’expédition d’Irlande, et il est fait prisonnier le , lors de la Bataille de Ballinamuck. Échangé en l’an VIII, il rentre en France et reprend du service comme sous-lieutenant à la 71e demi-brigade d’infanterie de ligne.
Affecté à l’armée d’Angleterre, il embarque le , pour Saint-Domingue avec le 3e bataillon de la 71e demi-brigade. Il est nommé adjoint à l’état-major général de l’armée expéditionnaire le , et il passe comme lieutenant adjoint à l’état-major du général Brunet le . Le , il reçoit son brevet de capitaine aide de camp du général Brunet, par arrêté du général en chef Leclerc, grade confirmé le , par le premier Consul. Il participe aux affaires du morne Lacroix, du morne à Nègre, de la Crête à Pierrot, du Môle-Saint-Nicolas, de Port-de-Paix et de Léogâne. Il se fait remarquer surtout le , au combat du Môle-Saint-Nicolas, où il est blessé de quatorze coups de sabre et de plusieurs coups de pique. Sa conduite lors de cette journée lui vaut un brevet d’honneur décerné le par le général Rochambeau. Le , il est nommé adjoint à l’état-major général de l’armée expéditionnaire, et le même jour il passe dans la division commandée par le général de Noailles.
Embarqué avec son officier général sur l’aviso « le Courrier », il croise le , la corvette anglaise « Hazard » de 10 canons, qu’ils enlèvent à l’abordage. Dans cette attaque le général Noailles est blessé mortellement, il décide donc de se rendre à Santo-Domingo pour se mettre aux ordres du général Ferrand, qui l’emploi à son état-major.
Membre de droit de la Légion d’honneur le , il est fait officier de l’ordre le . Le , il obtient un congé pour cause de maladie, et lors du voyage de retour vers la France, il est fait prisonnier par les Anglais, qui le renvoient sur parole le suivant. Débarqué à Saint-Sébastien en Espagne le , il se rend aussitôt dans ses foyers.
À peine rétabli, il reprend du service, et il est employé à l’état-major de la Grande Armée le . Il est nommé chef de bataillon le suivant, et envoyé en Espagne en 1808. Il est blessé d’un coup de lance à l’œil le , près de Tudela, en allant porter des ordres au général Verdier, qui commande alors le blocus de Saragosse.
En 1809, il sert à l’état-major de l’armée d’Allemagne, et il est fait chevalier de l’Empire le . Chargée de plusieurs missions importantes près des armées d’Aragon, de Portugal, du Centre en Espagne, et du Midi, il prend part à la campagne de Russie en 1812.
Il est promu adjudant-commandant le , et l’année suivante, il participe à la campagne de Saxe. Il est créé baron de l’Empire par décret du , et confirmé par lettres patentes royales du . Il est mis en non activité en .
Pendant les Cent-Jours, il est employé à l’organisation des Gardes nationales dans la 5e division militaire, et il est remis en non activité le . Il est admis à la retraite le .
En 1821, il est élu maire de They-sous-Vaudemont.
Il meurt le à Mirecourt.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs en Westphalie.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Marc Antoine Joseph Frédéric Puton et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
D'azur au cimeterre d’argent, monté d’or, posé en bande, croisé en sautoir avec une branche d’olivier de sinople, posée en barre ; à la bordure d’argent. |
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 135.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 89.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Marc Antoine Joseph Frédéric Puton sur roglo.eu
- Louis Antoine Michel, Biographie historique et généalogique des hommes marquants de l’ancienne province de Lorraine, imprimerie C.J Hissette, Nancy, , p. 428.
- Félix Bouvier, Biographie générale vosgienne, .