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Jean Antoine Verdier

Jean Antoine Verdier, né le à Toulouse et mort le à Mâcon, en Saône-et-Loire, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Antoine Verdier
Jean Antoine Verdier
Le général Jean Antoine Verdier.

Naissance
Toulouse, Haute-Garonne
DĂ©cès (Ă  72 ans)
Mâcon, Saône-et-Loire
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1785 – 1830
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Comte de l'Empire
Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Commandeur de la Couronne de Fer
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 25e colonne

Biographie

Il entre au rĂ©giment de La Fère le . Aide de camp d’Augereau Ă  l’armĂ©e des PyrĂ©nĂ©es orientales en 1792, il prend l’épĂ©e Ă  la main, avec un bataillon de tirailleurs, un camp retranchĂ© dĂ©fendu par 4 000 Espagnols et 80 bouches Ă  feu. Ce fait d’armes dĂ©cide la reddition de Figuières et vaut au capitaine Verdier le grade d’adjudant-gĂ©nĂ©ral. Devenu adjudant-major-lieutenant au 2e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne en , il passe chef de brigade en 1795. On le voit l’annĂ©e suivante en Italie, Ă  la tĂŞte de trois bataillons de grenadiers, emporter la redoute de Mont Medolano, dans la bataille de Castiglione le , et il est promu gĂ©nĂ©ral de brigade le suivant. Il est blessĂ© et mis hors de combat Ă  Arcole et se trouve Ă  tous les combats qui sont livrĂ©s jusqu’à la paix de Leoben.

En Égypte il commande une brigade de la division KlĂ©ber aux Pyramides, et est un de ceux qui montent Ă  l’assaut de Saint-Jean-d'Acre ; il y est blessĂ© d’un coup de baĂŻonnette. Le , il attaque avec 1 000 hommes seulement 8 000 janissaires dĂ©barquĂ©s près de Damiette, en tue 2 000, fait 800 prisonniers et enlève 32 drapeaux et 10 pièces de canon. KlĂ©ber lui remet un sabre d’honneur et le nomme gĂ©nĂ©ral de division le .

RappelĂ© en France avant l’évacuation de l’Égypte, le gĂ©nĂ©ral Verdier se signale constamment en Italie et en Autriche, de 1801 Ă  1806. Le , il enlève une redoute Ă  la bataille d'Heilsberg et fait prisonnier un corps nombreux d’ennemis. Les bulletins signalent la bravoure de sa division Ă  Friedland. En Espagne, il prend part au combat de Logroño et fait le premier siège de Saragosse qu’il doit Ă©vacuer après la capitulation de BailĂ©n. Plus tard il s’empare de Girone et de plusieurs positions rĂ©putĂ©es inexpugnables. Dans la campagne de Russie, il se distingue de nouveau et il est grièvement blessĂ© Ă  Polotsk le . En 1813 et 1814 il commande le corps d’armĂ©e franco-italien sous les ordres d’Eugène de Beauharnais. Au combat d'Aca, atteint d’une balle qui lui traverse la cuisse, il reste Ă  son poste au milieu de la mitraille, soutenu par son aide de camp. Le Ă  la bataille du Mincio, avec la division Fressinet, forte de 5 000 hommes environ, il rĂ©siste toute la journĂ©e aux efforts de 18 000 Autrichiens, et finit par les forcer Ă  repasser la rivière.

Mont Medolano, bataille de Castiglione, plaque commémorative.

La Restauration le met en non-activité en lui envoyant la croix de Saint-Louis. Le il est élevé au grade de grand-croix de la Légion d'honneur. Il était déjà commandeur de la Couronne de Fer. Pendant les Cent-Jours, il est nommé Pair et commandant de la 8e division militaire (Marseille). Après la bataille de Waterloo, il parvient à conserver à la France Toulon intact et sans pillage. L’ordonnance du le met à la retraite, et après 1830 il est replacé sur le cadre de réserve, mais il rentre bientôt dans la retraite. L’Empereur lui a donné le titre de comte de l'Empire le .

Madame Verdier est citée dans les relations des campagnes françaises comme une héroïne. Elle accompagna son mari sur le champ de bataille.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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