ManĆuvre orbitale
Dans le domaine des vols spatiaux, une manĆuvre orbitale est dĂ©finie comme Ă©tant lâutilisation dâun systĂšme de propulsion spatiale afin de modifier lâorbite dâun astronef. Par exemple il peut sâagir de lâaugmentation ou la diminution de la vitesse dâune sonde interplanĂ©taire, de lâorientation dâun satellite, ou encore de la modification de lâinclinaison de son orbite.
Par opposition, lorsque le vĂ©hicule spatial considĂ©rĂ© nâest pas soumis Ă une manĆuvre orbitale, on dit alors quâil est en phase de vol balistique. Câest-Ă -dire que les seules forces majeures quâil subit sont celles due Ă lâattraction gravitationnelle des corps cĂ©lestes qui lâentourent.
Généralités
Ăquation de Tsiolkovski
L'Ă©quation de Tsiolkovski est l'Ă©quation fondamentale de l'astronautique reliant la diffĂ©rence de vitesse entre le dĂ©but et la fin d'une phase de propulsion d'un vĂ©hicule spatial, appelĂ© delta-v, Ă la vitesse dâĂ©jection des gaz du moteur-fusĂ©e et au rapport de la masse initiale Ă la masse finale de lâastronef.
Pour chacune des manĆuvres orbitales, on peut appliquer lâĂ©quation de Tsiolkovski :
oĂč :
- v est la variation de vitesse entre le début et la fin de la phase propulsée considérée ;
- est la vitesse d'Ă©jection des gaz;
- mi est la masse totale de l'astronef au début de la phase propulsée (i pour initial) ;
- mf est la masse totale de l'astronef Ă l'issue de la phase propulsĂ©e (f pour final), exprimĂ©e dans la mĂȘme unitĂ© que mi ;
- me est la masse dâergols brĂ»lĂ©s lors de la phase propulsĂ©e, exprimĂ©e dans la mĂȘme unitĂ© que mi ;
- est la fonction logarithme népérien.
Budget delta-v
LâĂ©quation de Tsiolkovski relie le delta-v nĂ©cessaire Ă chaque manĆuvre orbitale avec la quantitĂ© dâergols nĂ©cessaire pour lâeffectuer. Ainsi la somme des delta-v calculĂ©e lors de la conception du vĂ©hicule spatial en fonction de sa mission renseigne sur la quantitĂ© de carburant et comburant Ă prĂ©voir. Ceci permet de ne pas ĂȘtre Ă court dâergols durant la mission, sous peine de ne plus pouvoir contrĂŽler le vĂ©hicule, ou Ă lâinverse de nâemporter que ce dont le vĂ©hicule spatial aura besoin. La somme des delta-v est appelĂ© le budget delta-v. Une marge est gĂ©nĂ©ralement ajoutĂ©e au budget afin dâavoir une petite ressource dâergols disponible en cas dâimprĂ©vus.
Opération | Delta-V en m/s [1] |
---|---|
Lancement en orbite terrestre basse | Dispensé par le lanceur |
Injection sur une orbite de transfert Terre-Lune | 3160 |
Insertion en orbite lunaire | 900 |
Premier transfert vers une orbite plus basse | 30 |
Second transfert vers une orbite plus basse | 70 |
Atterrissage sur la Lune | 2060 |
DĂ©collage de la Lune | 1850 |
Injection sur une orbite de transfert Lune-Terre | 1000 |
Type de manĆuvres
ManĆuvre impulsive
Toute phase de propulsion a une certaine durĂ©e. NĂ©anmoins lorsque celle-ci est trĂšs petite devant la durĂ©e de la mission, on la modĂ©lise mathĂ©matiquement par une manĆuvre impulsive de durĂ©e nulle. Câest-Ă -dire que lâon considĂšre que le changement du vecteur vitesse, en norme ou en direction, est instantanĂ©.
Bien quâĂ©tant physiquement impossible due au caractĂšre instantanĂ©e de lâimpulsion, cette modĂ©lisation thĂ©orique dĂ©crit trĂšs bien les effets sur la trajectoire du vĂ©hicule spatial considĂ©rĂ©. Lâerreur de trajectoire, illustrĂ©e sur la figure ci-contre, est faible et suffisamment localisĂ©e pour ĂȘtre nĂ©gligĂ©e Ă lâĂ©chelle de la trajectoire globale.
Lors des premiĂšres phases de la conception dâune mission spatiale, les diffĂ©rentes trajectoires envisageables dâune sonde spatiale ou dâun satellite peuvent ĂȘtre modĂ©lisĂ©es en utilisant lâapproximation des manĆuvres impulsives afin de diminuer la complexitĂ© des calculs et accĂ©lĂ©rer le processus de conception.
Longue propulsion de faible poussée
Lorsque la phase de propulsion nâest pas nĂ©gligeable devant la durĂ©e de la mission, la manĆuvre est dite non-impulsive. Câest souvent le cas lors de lâutilisation dâune propulsion Ă©lectrique ou nuclĂ©aire. Dans ce cas, une modĂ©lisation dĂ©taillĂ©e de lâengin spatial et toutes les forces qui agissent sur celui-ci est indispensable lors de la conception et de la planification de mission.
ManĆuvres lors dâassistance gravitationnelles
L'assistance gravitationnelle est l'utilisation volontaire de l'attraction d'un corps cĂ©leste pour modifier en direction et en vitesse la trajectoire d'un engin spatial. L'objectif est d'utiliser ce phĂ©nomĂšne pour Ă©conomiser les ergols qui auraient dĂ» ĂȘtre consommĂ©s par le systĂšme de propulsion du vĂ©hicule pour obtenir le mĂȘme rĂ©sultat. Cependant cette manĆuvre peut ĂȘtre combinĂ© avec lâallumage dâun moteur-fusĂ©e afin dâaugmenter lâeffet de lâassistance gravitationnelle.
LâefficacitĂ© de cette manĆuvre sâappuie sur lâeffet Oberth. Celui-ci est basĂ© sur un aspect Ă©nergĂ©tique du fonctionnement dâun moteur-fusĂ©e. En effet celui-ci transforme lâĂ©nergie chimique stockĂ©e dans les ergols en Ă©nergie cinĂ©tique. Les ergols rĂ©agissent chimiquement et sont expulsĂ©s Ă haute vitesse. Lors du passage Ă proximitĂ© dâun corps cĂ©leste, lâĂ©nergie cinĂ©tique des ergols augmente en mĂȘme temps que la vitesse de lâastronef qui les contient. Ainsi il devient plus profitable dâutiliser les ergols pour une phase de propulsion Ă cet instant.
Cet effet est dâautant plus efficace que le dĂ©bit massique du systĂšme de propulsion est important, câest pourquoi il est principalement utilisĂ© par des moteurs-fusĂ©es Ă propulsion chimique. LâefficacitĂ© de l'effet Oberth est insignifiante dans le cas dâune propulsion ionique car le dĂ©bit massique est beaucoup trop faible.
ContrĂŽle dâattitude
Lors de diverses opĂ©rations, un engin spatial peut ĂȘtre amenĂ© Ă devoir modifier son attitude, câest-Ă -dire son orientation. Par exemple une sonde qui passe au-dessus dâune planĂšte peut sâorienter de maniĂšre Ă photographier un point particulier, ou un satellite qui a besoin de recharger ses batteries devra positionner ses panneaux solaires face au Soleil. Ces manĆuvres de faible amplitude nĂ©cessitent lâintervention rĂ©guliĂšre dâun systĂšme de contrĂŽle d'attitude.
Lors de lâutilisation de mini-tuyĂšres pour le contrĂŽle dâattitude, chaque allumage consomme un peu dâergols. Bien que la quantitĂ© consommĂ©e Ă chaque fois soit faible, la somme de toutes ces manĆuvres sur la durĂ©e totale dâune mission est importante. Cette catĂ©gorie de manĆuvres est gĂ©nĂ©ralement dĂ©crite dans une section dĂ©diĂ©e au contrĂŽle dâattitude dans un budget de delta-v.
Modification dâorbite
Il existe diffĂ©rentes types de manĆuvres orbitales qui ont pour but de modifier lâorbite dâun engin spatial. Certaines modifient les distances caractĂ©ristiques telle que le grand axe. Et dâautres modifient seulement lâinclinaison de lâorbite. Une manĆuvre orbitale complexe peut combiner les deux pour modifier lâinclinaison en mĂȘme temps que la taille de lâorbite.
Transfert de Hohmann
Une orbite de transfert de Hohmann est une trajectoire qui permet de passer d'une orbite circulaire Ă une autre orbite circulaire situĂ©e dans le mĂȘme plan, en utilisant uniquement deux manĆuvres impulsionnelles. Cette trajectoire est celle qui consomme le moins dâĂ©nergie si l'on se limite Ă des trajectoires de transfert utilisant uniquement deux manĆuvres.
Câest le type dâorbite souvent utilisĂ© par le dernier Ă©tage dâune fusĂ©e lors du transfert dâun satellite vers lâorbite gĂ©ostationnaire. Les dimensions de lâellipse suivie lors du transfert sont dĂ©limitĂ©es par lâorbite de dĂ©part et celle dâarrivĂ©e.
Transfert bi-elliptique
Une orbite de transfert bi-elliptique est une trajectoire qui permet de passer dâune orbite circulaire Ă une autre orbite circulaire situĂ©e dans le mĂȘme plan. Contrairement Ă un transfert de Hohmann, cette mĂ©thode-ci nĂ©cessite trois impulsions.
La trajectoire dĂ©crite est composĂ©e de deux demi-ellipses. Les pĂ©rigĂ©es de chaque ellipse sont dĂ©finis par les orbites de dĂ©part et dâarrivĂ©e. Et les apogĂ©es sont les mĂȘmes. Les deux premiĂšres impulsions sont colinĂ©aires au vecteur vitesse de lâastronef et dans le mĂȘme sens que celui-ci ; la troisiĂšme est aussi colinĂ©aire mais dans le sens opposĂ©.
Bien que nĂ©cessitant une impulsion de plus quâun transfert de Hohmann ainsi quâun temps de transfert plus long, cette mĂ©thode peut diminuer le delta-v nĂ©cessaire dans les cas oĂč le ratio entre les grands axes des orbites de dĂ©part et dâarrivĂ©e est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă 11.94[2]. Historiquement la premiĂšre formulation de cette mĂ©thode de transfert a Ă©tĂ© publiĂ©e par Ary Sternfeld en 1934[3].
Transfert de faible Ă©nergie
Une orbite de transfert Ă basse Ă©nergie (en) est une trajectoire qui permet de rĂ©duire le delta-v de lâordre de 10 Ă 25 % comparĂ©e avec les autres mĂ©thodes de transfert, mais nĂ©cessite bien plus de temps et une poussĂ©e longue et continue[4] - [5]. Câest gĂ©nĂ©ralement la mĂ©thode utilisĂ©e dans le cas dâune propulsion Ă©lectrique ou nuclĂ©aire.
Lâavantage dâun tel transfert est la rĂ©duction importante de la masse dâergols nĂ©cessaire et donc la possibilitĂ© dâemporter plus dâinstruments scientifiques pour la mission. En contrepartie les durĂ©es des transferts sont gĂ©nĂ©ralement plus longues que pour une injection directe. De plus les trajectoires, Ă©tant gĂ©nĂ©ralement le rĂ©sultat dâoptimisations entre les forces de gravitations qui agissent sur lâastronef, elles sont soumises Ă une certaine instabilitĂ©. Ceci peut amener Ă une capture gravitationnelle non-dĂ©sirĂ©e, une mise en orbite ou un choc avec la surface de lâastronef par un corps lors dâun survol trop rapprochĂ©.
Lâillustration ci-contre reprĂ©sente lâune des trajectoires des sondes GRAIL dans le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrĂ© tournant dans lequel le Soleil est fixe. La seconde sonde a suivi une trajectoire diffĂ©rente, mais trĂšs proche de celle-ci, afin dâĂȘtre en bonne position pour la mission. Les sondes GRAIL ont rejoint la Lune en 4 mois alors que les missions Apollo ne mettaient que 3 jours[6].
Changement dâinclinaison
Un changement dâinclinaison nĂ©cessite quâune seule impulsion, et modifie seulement lâinclinaison de lâorbite du vĂ©hicule spatial. Lors dâune manĆuvre de changement dâinclinaison le delta-v nĂ©cessaire est Ă©gal Ă :
oĂč :
- est la variation de vitesse entre le début et la fin de la phase propulsée considérée ;
- est la norme de la vitesse de lâastronef au dĂ©but de la phase propulsĂ©e ;
- est la variation dâinclinaison dĂ©sirĂ©e ;
- est la fonction sinus.
MalgrĂ© lâunique impulsion, le bilan en delta-v peut ĂȘtre rapidement trĂšs important et cette manĆuvre est le plus possible Ă©vitĂ©e lors de la conception de mission. Câest une des raisons pour lesquelles il est plus intĂ©ressant, du point de vue du delta-v, de lancer un satellite gĂ©ostationnaire Ă lâaide dâun lanceur qui dĂ©collerait proche de lâĂ©quateur. En effet une fusĂ©e dĂ©collant dâune latitude non nulle devra irrĂ©mĂ©diablement effectuer un changement dâinclinaison durant sa trajectoire. La variation dâinclinaison devra ĂȘtre Ă©gale Ă la latitude de son point de lancement.
Afin de minimiser le delta-v nĂ©cessaire, une manĆuvre de changement dâinclinaison doit se faire lorsque la vitesse de lâastronef est la plus petite. Câest pourquoi cette manĆuvre est gĂ©nĂ©ralement effectuĂ©e Ă lâapocentre de lâorbite, lorsque la vitesse orbitale est minimale.
Il peut Ă©galement ĂȘtre plus efficace, du point de vue du delta-v, dâaugmenter les dimensions de lâorbite dâun satellite, ce qui a pour effet de diminuer sa vitesse orbitale, puis dâeffectuer un changement dâinclinaison avant de revenir sur son orbite initiale. Bien que cette mĂ©thode nĂ©cessite trois manĆuvres, lâavantage dâeffectuer le changement dâinclinaison sur une orbite haute, et donc Ă faible vitesse, supplante le delta-v requis par les manĆuvres qui Ă©lĂšve et diminue lâorbite[7].
Rendez-vous orbital
Un rendez-vous orbital dĂ©finit une rencontre entre deux vĂ©hicules spatiaux en vue dâun contact et dâun maintien mĂ©canique pour ne former quâun seul objet. Un rendez-vous orbital doit sâinitier par une mise en phase des deux astronefs, puis de leur amarrage. Dans certains cas, il peut y avoir un dĂ©samarrage lorsque la mission lâindique.
Un cas habituel de rendez-vous en orbite est lors de lâarrivĂ©e dâastronautes Ă bord dâun vaisseau Soyouz Ă la Station spatiale internationale.
Mise en phase
En astrodynamique, la mise en phase de deux vĂ©hicules spatiaux est lâajustement de leur anomalies vraies afin quâelles soient de mĂȘme valeur, câest-Ă -dire pour quâils soient Ă la mĂȘme position en mĂȘme temps.
La mĂ©thode la plus couramment utilisĂ©e est dâaugmenter ou de diminuer lâorbite de lâun des astronefs Ă lâaide dâun transfert de Hohmann, puis de faire lâopĂ©ration opposĂ©e pour retourner sur lâorbite initiale. Ainsi lâorbite finale est la mĂȘme que lâorbite de dĂ©part, mais la position de lâastronef sur celle-ci, câest-Ă -dire son anomalie vraie, a Ă©tĂ© modifiĂ©e.
Amarrage
Lâamarrage entre deux vĂ©hicules spatiaux est le contact mĂ©canique de leurs structures respectives. GĂ©nĂ©ralement lâamarrage est effectuĂ© Ă faible vitesse relative, câest-Ă -dire que du point de vue de lâun des vĂ©hicules, le second sâapproche lentement, bien que les deux vĂ©hicules aient une grande vitesse orbitale due Ă leurs trajectoires.
Le contrĂŽle de la vitesse dâapproche et de lâorientation des astronefs sâeffectue au moyen de petites tuyĂšres Ă faible poussĂ©e. Les phases de propulsion sont gĂ©nĂ©ralement des impulsions de faible durĂ©e.
La Station spatiale internationale, qui effectue beaucoup de rendez-vous orbitaux lors de lâarrivĂ©e de nouveaux astronautes, ou pour recevoir divers outils scientifiques, dispose dâun bras robotique, Canadarm 2, afin de faciliter certaines opĂ©rations de rendez-vous. Celui-ci fut notamment utilisĂ© lors de lâamarrage des capsules Dragon. Ă lâopposĂ©, les vaisseaux de fret ATV effectuent un amarrage entiĂšrement automatisĂ©.
DĂ©samarrage
Le dĂ©samarrage consiste en la sĂ©paration dâun vĂ©hicule spatial en deux parties indĂ©pendantes. Câest par exemple une manĆuvre employĂ©e lors du dĂ©part dâastronautes de la Station spatiale internationale ou bien lors de la sĂ©paration dâune sous-partie de la charge utile dâune sonde en direction dâune planĂšte durant le survol de celle-ci.
La manĆuvre implique le mĂȘme type de propulsion impulsive que pour un amarrage.
Références
- « Space Manouvers », sur alternatewars.com via Wikiwix (consulté le ).
- (en) David Anthony Vallado, Fundamentals of Astrodynamics and Applications, Springer, (ISBN 0-7923-6903-3, lire en ligne), p. 317
- Sternfeld A., Sur les trajectoires permettant d'approcher d'un corps attractif central à partir d'une orbite képlérienne donnée. - Comptes rendus de l'Académie des sciences (Paris), vol. 198, p. 711-713.
- (en) Edward Belbruno, Capture Dynamics and Chaotic Motions in Celestial Mechanics: With Applications to the Construction of Low Energy Transfers, Princeton University Press, , 224 p. (ISBN 978-0-691-09480-9, lire en ligne)
- (en) Edward Belbruno, Fly Me to the Moon: An Insider's Guide to the New Science of Space Travel, Princeton University Press, , 176 p. (ISBN 978-0-691-12822-1, lire en ligne)
- « Spacecraft », sur NASA, Brian Dunbar (consulté le ).
- (en) Robert A Braeunig, « Basics of Space Flight: Orbital Mechanics »
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Orbital maneuver » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- (en) George P Sutton et Oscar Biblarz, Rocket Propulsion Elements 8e Ă©dition, Wiley, (ISBN 978-0-470-08024-5)
- J. Laurent-Varin (CNES), Activité R&T à la direction des lanceurs en optimisation de la trajectoire, (lire en ligne)Présentation powerpoint sur l'optimisation de la trajectoire d'un lanceur
- R. Frank O'Brien et W. David Woods, « Le Rendez-vous en orbite lunaire : Description de la technique du rendez vous en orbite lunaire appliqué au programme Apollo (traduction de l'anglais) »,