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Madeleine Mouton

Madeleine Mouton (en arabe : Ù…Ű§ŰŻÙ„ÙŠÙ† موŰȘون), nĂ©e Madeleine Maxence Le Veller, Ă  Évreux, le , et morte guillotinĂ©e Ă  Sidi Bel AbbĂšs, le , est une tueuse en sĂ©rie et une empoisonneuse qui fut condamnĂ©e Ă  mort et exĂ©cutĂ©e. Elle est l'avant derniĂšre femme française Ă  avoir Ă©tĂ© guillotinĂ©e et la seule Ă  l'avoir Ă©tĂ© en AlgĂ©rie française[1].

Madeleine Mouton
Madeleine Mouton en 1947.
Cette illustration a été retouchée par une IA (voir l'original).
Biographie
Naissance

Évreux, France
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Madeleine Maxence Le Veller
Surnom
L'empoisonneuse de Berthelot
Nationalité
française
Conjoint
Clément Désiré Mouton
Autres informations
Condamnée pour
Condamnation

Biographie

Enfance et prime jeunesse en France

Madeleine Le Veller est nĂ©e Ă  Évreux, le [2]1910[3]. Les parents y sont ouvriers. Une sƓur naĂźt Ă©galement de cette union[Notes 1]. Dix annĂ©es plus tard, le couple se sĂ©pare en raison de l'alcoolisme paternel. La maman part alors s'installer Ă  Charleville avec ses deux filles. Madeleine Mouton frĂ©quente l'Ă©cole jusqu'Ă  14 ans et obtient son certificat d'Ă©tudes primaires. Des tĂ©moins rapportent que l'enfant Ă©tait d'humeur instable, volontiers vaniteuse et affabulatrice. Elle aimait ainsi Ă  raconter qu'elle Ă©tait de haute naissance et se promenait parfois — le fait est rapportĂ© par sa sƓur — avec un Ă©tui vide de violon pour que d'aucuns la croient musicienne[3]. À 17 ans, elle tente de mettre fin Ă  ses jours en ingĂ©rant du pĂ©trole. Jeune fille, elle est alors employĂ©e au buffet de la gare de Charleville. C'est lĂ  qu'elle rencontre ClĂ©ment Mouton. Le couple qu'ils forment dĂ©sormais se marie Ă  Charleville en 1929, elle a 18 ans. Elle aurait fait une premiĂšre grossesse qualifiĂ©e de « nerveuse » en 1933. Son mari s'enrĂŽle dans la Garde-mobile. Plusieurs tĂ©moins confirment que Madeleine noue une idylle avec un officier de la garnison dont la rupture lui causa un « vif chagrin »[4].

L'Algérie

En 1940, ClĂ©ment Mouton demande Ă  ĂȘtre mutĂ© Ă  Constantine en AlgĂ©rie. Madeleine l'y accompagne et confesse que le « climat africain » a dĂ©rĂ©glĂ©, « dĂ©rangĂ© » sa vie. Elle mĂšne alors une vie tumultueuse, s'abandonne aux plaisirs de la chair, sort, boit et fait passer sa vie sexuelle avant toute autre prĂ©occupation[4]. C'est Ă  cette Ă©poque qu'elle mĂšne une grossesse Ă  son terme, l'accouchement est difficile et son enfant meurt ĂągĂ© de cinq jours[4]. Les fredaines de madame Mouton provoquent de nombreuses mutations de son mari, d'abord Ă  MoliĂšre en 1941, nouvelles frasques, nouvelle mutation Ă  Boghari oĂč elle met au monde son second enfant. Sa maternitĂ© ne calme pas ses ardeurs, au contraire, poursuivant de plus belle, son inconduite conduit Ă  nouveau Ă  l'affectation de son mari Ă  la gendarmerie de Berthelot, nous sommes mi-42, mieux encore, cette fois-ci Madeleine Mouton est interdite de logement Ă  la caserne. Durant cette pĂ©riode, elle prend une pension chez Madame Dez Ă  Berthelot. Enceinte, elle met au monde un troisiĂšme enfant quelques mois plus tard. En , Madeleine Mouton est enfin autorisĂ©e Ă  regagner le logement qu'occupe son mari Ă  la caserne[3]. LĂ , elle retrouve un couple d'amis rencontrĂ© en France, les Ă©poux Leroux, dont le mari est lui aussi casernĂ© Ă  Berthelot. Elle y rencontre Ă©galement — et surtout — le Brigadier-chef auquel elle fait des avances des plus directes, ils deviennent amants[3]. Madeleine Mouton mĂšne alors grand train, elle accumule les dettes, contracte des emprunts et se rend trĂšs frĂ©quemment Ă  Sidi Bel AbbĂšs oĂč elle sĂ©journe plusieurs jours[3].

Durant l'annĂ©e 1943, diffĂ©rents dĂ©cĂšs suspects surviennent Ă  Berthelot. Les victimes prĂ©sentent toutes les caractĂ©ristiques d'un empoisonnement aigu. Ceci Ă©veille les soupçons de l'auxiliaire mĂ©dical du village puis du mĂ©decin de SaĂŻda. La rumeur enfle et les regards se tournent vers Madeleine Mouton, celle-lĂ  mĂȘme qui a prodiguĂ© des soins constants et manifestĂ© un dĂ©vouement sans faille Ă  l'ensemble des victimes[5]. Plusieurs autres personnes Ă  Berthelot, dont ClĂ©ment Mouton, ont Ă©galement prĂ©sentĂ© une symptomatologie identique mais ont nĂ©anmoins survĂ©cus. Vers octobre 1943, le troisiĂšme enfant de Madeleine Mouton ĂągĂ© de dix mois meurt. Fin 43, dĂ©but 44, la Brigade-mobile est saisie et diligente une enquĂȘte[5].

L'enquĂȘte

L'enquĂȘte rĂ©vĂšle que lorsqu'elle logeait chez Madame Dez, Madeleine Mouton a achetĂ© 200 grammes d'arsĂ©nite de soude pour lutter contre les fourmis avait-elle expliquĂ© au droguiste. La sƓur de Madeleine mentionne un courrier reçu de son beau-frĂšre, ClĂ©ment Mouton, dans lequel il lui explique les soupçons qu'il nourrit envers sa femme quant au dĂ©cĂšs de leur enfant. Cette enquĂȘte conduit Ă  l'arrestation de Madeleine Mouton en . ArrĂȘtĂ©e, elle passe aussitĂŽt aux aveux et reconnait 4 empoisonnements, en revanche, pour le reste, elle nie farouchement[3].

Elle a tout d'abord empoisonnĂ© Madame Leroux en , puis, dix jour plus tard, son mari, le gendarme Leroux. Madame Leroux meurt mais son mari survit. Madeleine n'est Ă  ce moment pas du tout suspectĂ©e. Le gendarme Leroux et sa fille, Micheline, viennent mĂȘme s'installer en pension chez Madeleine[3]. Une collecte est organisĂ©e et rĂ©colte 2 400 francs pour la petite orpheline de mĂšre. La somme disparait entre les mains de Madeleine Mouton qui doit emprunter 4 000 francs auprĂšs de Madame Lamasse dĂšs lors que cet argent est requis pour l'Ă©ducation de la gamine. Quelques semaines plus tard, en , la belle-mĂšre de Madame Lamasse, Madame Juan, meurt empoisonnĂ©e. En , un vieillard, Monsieur Bene, succombe Ă  son tour aux bons soins de Madame Mouton[3].

Madeleine Mouton, d'abord Ă©crouĂ©e Ă  Sidi Bel AbbĂšs est ensuite transfĂ©rĂ©e, le , Ă  la prison civile d'Alger en vue de son « expertise mentale »[4]. Nouvelles tergiversations, elle aurait nouĂ© une relation avec l'un de ses geĂŽliers, serait enceinte et est donc transfĂ©rĂ©e Ă  la maternitĂ© de l'hĂŽpital Mustapha. Elle y reste plusieurs semaines non pour sa grossesse — inexistante au demeurant — mais pour une infection gynĂ©cologique. Elle tait le vĂ©ritable motif de son inculpation et se fait passer pour une prisonniĂšre politique qui aurait dit un peu trop haut son admiration pour le marĂ©chal PĂ©tain. Elle embobine tout le monde et des tĂąches lui sont mĂȘme confiĂ©es au sein de la maternitĂ©[4]. L'expertise peut enfin avoir lieu. Antoine Porot dans ses conclusions rĂ©pond Ă  la seule question qui lui fut posĂ©e : « L’inculpĂ©e jouit-elle de la plĂ©nitude de ses facultĂ©s mentales?[6] » et affirme que Madeleine Mouton est saine d'esprit et par consĂ©quent responsable de ses actes et note toutefois une importante consommation de vin (plusieurs litres par jour) qui n'excluait pas la prise d'apĂ©ritifs et autres liqueurs[7]. Il prĂ©cise : « Cette extinction du sens moral est soulignĂ©e par l’absence de remords. Rien de profond ne vibre en elle. Les sentiments familiaux sont assez Ă©moussĂ©s; l’honneur conjugal a Ă©tĂ© balayĂ© par sa sensualitĂ© Ă©rotique toujours en quĂȘte de satisfactions; elle ne craint pas de nous dire que, son mari Ă©tant absent, tout lui Ă©tait permis[8] ». Il remet ses conclusions au tribunal, le [6].

Le jugement et la condamnation

Place Carnot, le tribunal de Sidi Bel AbbĂšs.

Madeleine Mouton est finalement accusée de onze empoisonnements ayant conduit à la mort de sept personnes [9]. Son jeune avocat, maßtre Allégret plaide l'irresponsabilité : « Quoique empoisonneuse, elle n'est pas responsable, ayant perdu la raison » et plus avant : « Cette femme qui est une détraquée a droit à l'internement[10] ».

Faute de preuves suffisantes, les sept faits suspectés ne sont pas retenus. Seuls les quatre empoisonnements pour lesquels elle est en aveux seront poursuivis. Le procÚs débute le .

Le , la Cours d'assises de Sidi Bel AbbĂšs rend son verdict. Le procureur gĂ©nĂ©ral Coquilhat, pendant plus d'une heure, revient sur les crimes commis[10]. Le jury rend son verdict, Madeleine Mouton est condamnĂ©e Ă  la peine capitale[11]. La sĂ©vĂ©ritĂ© du jugement s'explique par le « caractĂšre monstrueux » de cette sĂ©rie de meurtres : « Il s’agissait d’empoisonnements en sĂ©rie prĂ©parĂ©s et perpĂ©trĂ©s en toute luciditĂ©, habilement camouflĂ©s sous des dehors de bienveillance et de dĂ©vouement et qu’aucun mobile passionnel (jalousie, vengeance, cupiditĂ©) ne venait expliquer[11] » commente l'expert psychiatre, Antoine Porot, dans son compte rendu dont de larges extraits sont publiĂ©s et commentĂ©s dans les Annales de mĂ©decine lĂ©gale[11].

Elle introduit une demande en grùce auprÚs du président Vincent Auriol[9].

L'exécution

La guillotine qui servit pour l'exécution de Madeleine Mouton (modÚle Berger 1868. Elle servit d'abord à Agen puis en Algérie. Elle est conservée au Musée central de l'Armée à Alger).

Sa demande de grĂące prĂ©sidentielle est rejetĂ©e. Le [9] - [11] Madeleine Mouton est exĂ©cutĂ©e Ă  5h17 du matin dans la cour intĂ©rieure de la prison de Sidi Bel AbbĂšs. Plus tĂŽt dans le mois, Maurice Meyssonnier, l'exĂ©cuteur des hautes Ɠuvres comme il aimait Ă  se faire appeler, reçoit l'ordre d'exĂ©cution « le plus dramatique de sa carriĂšre »[12]. Il s'agissait, du jamais vu Ă  cette Ă©poque, d'exĂ©cuter une femme. Le , la veille de l'exĂ©cution, le bourreau et son assistant[Notes 2] rencontrent la prisonniĂšre, se faisant passer pour des entrepreneurs venus mesurer sa cellule afin de venir la repeindre le lendemain. Ils remettent des vĂȘtements civils au gardien-chef et lui signale qu'ils viendront le lendemain de bonne heure. Le soir mĂȘme, le gardien-chef remet ses habits Ă  Madeleine Mouton pour qu'elle les revĂȘte le lendemain en vue d'une sortie. Lorsque les bourreaux arrivent le au point du jour, Madeleine Mouton est Ă  mille lieues d'imaginer ce qui l'attendait. Son avocat est dĂ©jĂ  sur place, lui qui n'avait de cesse de la conforter dans l'idĂ©e que sa peine serait commuĂ©e en perpĂ©tuitĂ©, est prĂ©sent lors de l'annonce de son exĂ©cution imminente. Sont Ă©galement prĂ©sent le procureur de la rĂ©publique Coquilhat, le prĂ©sident du tribunal Barbazan, le juge d'instruction Escrivant et son greffier, M. Marquet. Á l'annonce de l'application de la sentence, Madeleine Mouton fait une syncope. Le mĂ©decin est appelĂ©, elle est aussitĂŽt ranimĂ©e[12]. Elle demande ensuite le secours de la religion qu'elle obtient auprĂšs du chanoine Mas de Sidi Bel AbbĂšs. Conduite Ă  l'Ă©chafaud, elle lance : « Adieu maman, je l'ai mĂ©ritĂ© ». Sa jupe avait Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©e Ă  l'entre jambe, ses cheveux remontĂ©s et son chemisier Ă©chancrĂ© pour ne pas gĂȘner la course du couperet. Lorsqu'elle fut basculĂ©e sur la guillotine, ses seins en sortirent. Elle s'Ă©cria « Mes enfants, mes enfants ! » et ce fut la fin[12]. Le docteur Ayach dressa le procĂšs-verbal de dĂ©cĂšs et le corps fut inhumĂ© au cimetiĂšre de Sidi Bel AbbĂšs.

Sources

Les principales sources sont Antoine Porot qui fut chargĂ© en 1945 de rĂ©aliser l'expertise psychiatrique de Madeleine Mouton sur laquelle il revient longuement dans les Annales de mĂ©decine lĂ©gale de janvier-fĂ©vrier 1948 publiĂ©es cependant dĂ©but 1949. Ce texte est postĂ©rieur Ă  l'exĂ©cution de Madeleine Mouton[13]. Un autre texte, plus rĂ©cent, a Ă©tĂ© co-Ă©crit par Fernand Meyssonnier dans ses mĂ©moires : « Paroles de bourreau ». ÂgĂ© de 17 ans lors de l'exĂ©cution, il est le jeune assistant de son pĂšre Maurice Meyssonnier, le bourreau en titre Ă  cette Ă©poque en AlgĂ©rie française. Il reprend Ă©galement un texte Ă©crit par Maurice Meyssonnier, qui revient Ă©galement sur les circonstances de l'exĂ©cution[12]. La presse d'Ă©poque couvre Ă©galement le procĂšs, la condamnation Ă  mort et l'exĂ©cution de la sentence.

Bibliographie

  • Hani Abdelkader, « La justice pĂ©nale coloniale dans la rĂ©gion de Sidi Bel AbbĂšs », La Voix de l'Oranie, no 5072,‎ (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Marie Bessette et Fernand Meyssonnier, Paroles de bourreau, Editions Imago, (ISBN 978-2-84952-405-3, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • « Maurice Meyssonnier : ExĂ©cution de Madeleine Mouton : Les mĂ©moires de Mr d'Alger, exĂ©cuteur des hautes Ɠuvres. », dans Fernand Meyssonnier, Parole de bourreau, , pages non numĂ©rotĂ©es. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Antoine Porot, « L'empoisonneuse de Berthelot », dans Annales de mĂ©decine lĂ©gale de criminologie, police scientifique, mĂ©decine social, et toxicologique, t. 1, J.-B BailliĂšre et Fils., 1948-1949 (lire en ligne), p. 224-231. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Presse d'Ă©poque

  • « L'empoisonneuse Madeleine Mouton condamnĂ©e Ă  mort par les Assises de Sidi Bel AbbĂšs. », Alger rĂ©publicain, no 1345,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  • « Aux Assises de Bel AbbĂšs, Madeleine Mouton, l'empoisonneuse de Berthelot, est condamnĂ©e Ă  mort. », L'Écho d'Alger : journal rĂ©publicain du matin, no 13416,‎ (lire en ligne)

Archives

  • Acte de naissance de Madeleine Le Veller
    Acte de naissance de Madeleine Le Veller

Notes et références

Notes

  1. Le pĂšre de Madeleine Maxence Le Veller, Jean Marie Le Veller, nait Ă  PlĂ©lo le , il est le fils de Jean Le Veller et de Jeanne Louise Monjaret. Il Ă©pouse Ă  Évreux, le , Louise Gabrielle Latouche, nĂ©e en cette mĂȘme ville, le . Elle est la fille de Pierre Louis Latouche (1858-1913) et d'Alphonsine LĂ©onie Bienvenu (1865-1952). Jean-Marie Le Veller et Louise Gabrielle Latouche rĂ©sident Ă  Louviers en 1906 lorsque leur premiĂšre enfant naĂźt, Solange RenĂ©e Le Veller (source : Actes de naissance de Solange RenĂ©e Le Veller, Archives dĂ©partementales de l'Eure, municipalitĂ© de Louviers, annĂ©e 1906 (voir en ligne).), le . Madeleine Maxence naĂźt quant Ă  elle Ă  Évreux le . À cette Ă©poque, Jean Le Veller est journalier et Louise Gabrielle Latouche est ouvriĂšre de manufacture (source : Actes de naissance de Madeleine Le Veller, Archives dĂ©partementales de l'Eure, municipalitĂ© d'Évreux, annĂ©e 1910 (voir en ligne).
  2. André Berger

Références

  1. « Zabana et Ferradj, les premiers guillotinĂ©s de la guerre d’AlgĂ©rie », sur www.humanite.fr, (consultĂ© le )
  2. Actes de naissance de Madeleine Le Veller, Archives dĂ©partementales de l'Eure, municipalitĂ© d'Évreux, annĂ©e 1910.
  3. Porot 1948-1949, p. 226.
  4. Porot 1948-1949, p. 227.
  5. Porot 1948-1949, p. 225.
  6. Porot 1948-1949, p. 231.
  7. Porot 1948-1949, p. 228.
  8. Porot 1948-1949, p. 229.
  9. Hani Abdelkader 2016, p. 7.
  10. « L'empoisonneuse Madeleine Mouton condamnĂ©e Ă  mort par les Assises de Sidi Bel AbbĂšs. », Alger rĂ©publicain, no 1345,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  11. Porot 1948-1949, p. 224.
  12. Bessette-Meyssonier 2002, p. non numérotées.
  13. Porot 1948-1949, p. 224-231.

Voir aussi

Articles connexes

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