Mâle (Orne)
Mâle est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-au-Perche[1].
Mâle | |
Vue aérienne du bourg de Mâle. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche normand |
Maire délégué | Martine Georget |
Code postal | 61260 |
Code commune | 61246 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Mâlois |
Population | 666 hab. (2020) |
Densité | 30 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 16″ nord, 0° 44′ 20″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 206 m |
Superficie | 21,90 km2 |
Élections | |
DĂ©partementales | Ceton |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Val-au-Perche |
Localisation | |
Elle est peuplée de 666 habitants[Note 1].
GĂ©ographie
La commune est au sud-est du département de l'Orne, au sud du Perche ornais. Son bourg est à 9,5 km au sud-ouest de Nogent-le-Rotrou, à 12 km au nord-est de La Ferté-Bernard et à 22 km au sud-est de Bellême[2].
Mâle fait partie des dix communes qui composent le canton du Theil. Elle dépend de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche.
La commune s'étend sur 2 190 ha et est traversée par l'Huisne qui prend sa source à La Perrière, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest, et se jette dans la Sarthe au Mans.
Toponymie
Le toponyme serait issu de margila par le normand mâle ,(ancien français marle), « marne », qui décrirait la terre du lieu.
Margila est un mot Gaulois [5].
Le gentilé est Mâlois.
Histoire
Anciennement Masle, au Moyen Ă‚ge, la ville abrita Notre-Dame des Clairets[6], abbaye de Cisterciennes (moniales) de Savigny.
L'abbaye fut fondée en juillet 1204 par Mathilde de Saxe, comtesse du Perche et fille d'Henri XII de Bavière qui respectait ainsi la volonté de son époux, Geoffroy III du Perche mort quant à lui en 1202 juste avant de partir en croisade[7]. Elle reçut des nonnes jusqu'à la Révolution.
En 1692, l'abbé de Rancé lui donna des règlements analogues à ceux de la Trappe, en faisant la première abbaye de Cisterciennes à adopter la réforme de la Stricte Observance.
La mère supérieure de l'abbaye avait le droit de haute et de basse justice. Elle faisait exécuter ses sentences au lieu-dit le Gibet pour les animaux, actuellement situé sur la RN 23. Les fourches patibulaires pour les humains étaient dressées au lieu-dit la Potence, sur les anciennes terres de l'abbaye.
En 1790, l'abbaye vendue aux enchères comme bien national à un marchand de pierres, est méthodiquement détruite. Le site devient un énorme dépôt de matériaux. Les quelques vestiges de l'abbaye qui étaient encore debout furent transformés, d'une part en "château" entre 1830 et 1868, l'ancien pigeonnier en habitation en 1928, l'orangerie de l'abbesse en grange et les autres bâtiments en divers remises et ferme. Une partie de l'ancienne grange aux dîmes devint une chapelle en 1927, selon le souhait du propriétaire de conserver la mémoire de cet ancien lieu monastique.
HĂ©raldique
Blason | Écartelé: au 1er de sinople à la chouette d'or, au 2e d'argent à la roue de moulin de sable soutenue une jumelle ondée d'azur, au 3e d'argent à cinq billettes de sable posées 2 et 3, au 4e de sinople à la crosse d'argent en barre brochant sur une épée versée du même en bande; sur le tout en abîme, au contre cœur de cheminée [taque] de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[10].
DĂ©mographie
En 2020, la commune comptait 666 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Mâle[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Mâle a compté jusqu'à 1 423 habitants en 1806.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin, des XIIe, XVe et XVIIIe siècles, inscrite au titre des Monuments historiques depuis le [14]. Elle abrite quelques œuvres classées à titre d'objets[15].
- L'abbaye royale Notre-Dame des Claîrets.
- Le château de Launay, des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [16]. Il abrite un tableau et un reliquaire classés à titre d'objets[15].
- La fonderie Renaudin.
- Le moulin à papier de Mâle, de la fin du XIXe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [17].
Personnalités liées à la commune
- Régis des Plas (1898-1945), militaire et résistant, a résidé à Mâle.
Article connexe
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « recueil des actes administratifs du 2 octobre 2015 » (consulté le )
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Xavier Delamare, Dictionnaire de la langue gauloise, errance, (ISBN 2-87772-198-1), p. 152
- « Abbaye Notre-Dame des Clairets. Mâle, Orne », sur www.data.bnf.fr
- Victor de Souancé (vicomte), Abbaye royale de Notre-Dame des Clairets : Histoire et cartulaire, 1202-1790, Nogent-le-Retrou, Hamard, (lire en ligne), p. 1-2, 23La charte de fondation émane de Mathilde, comtesse du Perche (de Souancé (vicomte) 1894, p. 70-74 (doc. IV)). Le pape Innocent III ayant confirmé l'année précédente l'autorisation de fonder cette abbaye (de Souancé (vicomte) 1894, p. 70-74 (doc. III)).
- « Martine Georget élue nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Réélection 2014 : « Mâle (61260) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Mâle (61260) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Date du prochain recensement à Mâle, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Église Saint-Martin », notice no PA0011099, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Œuvres mobilières à Mâle », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Château de Launay », notice no PA61000034, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Moulin à papier », notice no PA00135523, base Mérimée, ministère français de la Culture.