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Louis Henri René Meynadier

Louis Henri René Meynadier, né le à Saint-André-de-Valborgne dans le Gard et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Louis Henri René Meynadier
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Louis Henri René Meynadier
Nationalité
Activités
Vue de la sépulture.

Biographie

Du grenadier au capitaine, 1791-1802

Il entre en service en 1791 comme grenadier dans le 1er bataillon de volontaires du Gard, puis devient sergent-major à l’armée des Alpes en 1792. En 1793 il passe capitaine et est attaché aux adjudants-généraux de l’armée des Pyrénées orientales. Il se distingue à Rivesaltes et est blessé à la bataille de Peyrestortes le . Fait prisonnier le , il rentre en France l'année suivante.

Le il est affecté au 1er bataillon de la Lozère avec lequel il rejoint l’armée d’Italie. Le il est nommé par le général Brune adjoint aux adjudants-généraux et aide de camp du général Vignolles le . En 1802, il est transféré à l’armée de Batavie.

Sous l'Empire

En 1805 et 1806, Meynadier participe aux campagnes d'Autriche et de Prusse au sein du 2e corps de la Grande Armée. Il prend part à la bataille d’Austerlitz le et est promu chef de bataillon le . Les 5 et il combat à Wagram, avant d'être fait chevalier de l'Empire le suivant. Meynadier est nommé colonel le au 2e régiment de chasseurs d’Illyrie — régiment d’Ottochatz —, par le gouverneur général de la province d’Illyrie, mais le maréchal Marmont le maintient comme adjoint du général Vignolle en Italie.

En 1812 il participe à la campagne de Russie et le il devient adjudant-commandant et chef d’état-major du maréchal Mortier. Le , il est chef d'état-major du général Roguet et au mois de mai il occupe la même fonction dans la Garde impériale pendant la campagne de Saxe. Il est fait chevalier de la Couronne de fer le puis baron de l'Empire le suivant. Il se trouve à la bataille de Leipzig du 16 au , ainsi qu’à celle de Hanau les 30 et suivant. Il est promu général de brigade le et devient chef d’état-major du 6e corps d’armée du maréchal Marmont le suivant.

D'une Restauration Ă  l'autre, 1814-1844

À la Première Restauration, il est affecté le , comme lieutenant-commandant à la 4e compagnie des Gardes du corps du roi, puis est fait chevalier de Saint-Louis le 1er juillet suivant. Le , il est créé comte par le roi Louis XVIII et est élevé au grade de général de division le . En , en qualité de chef d'état-major de la Maison militaire du roi, il accompagne Louis XVIII jusqu'à Béthune, où il procède au licenciement des troupes de la Garde royale restées sous ses ordres.

Pendant les Cent-Jours, il est employé à partir du à l'armée des Alpes sous le maréchal Suchet. Placé à la tête d’une brigade de la 23e division d'infanterie, il commande l'arrière-garde pendant la retraite sur Lyon. Il réussit de la sorte à contenir les Alliés et parvient même à battre les Autrichiens près de Nantua. Lors de la Seconde Restauration, il redevient maréchal de camp le . En 1823 Meynadier prend part à l'expédition d'Espagne comme chef d'état-major du 3e corps d'armée commandé par le prince de Hohenlohe. Il occupe les provinces basques avant d'être nommé major-général de l'armée d'occupation. Fait commandeur de Saint-Louis le , il obtient également la grand-croix de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne.

De retour en France il est nommé lieutenant général le et se voit chargé de nombreuses inspections. En 1827, il commande la 9e division militaire à Montpellier puis la 19e à Clermont-Ferrand en 1829. Après la Révolution de 1830, il entre dans la vie politique et devient conseiller général du Gard en 1831, fonctions qu'il conserve jusqu'à sa mort. Il est élu député du 2e collège de la Lozère le , puis réélu sans discontinuer jusqu'à sa mort. Il est élevé au rang de grand-croix de la Légion d’honneur le .

Le général Meynadier est décédé le à Paris, et son corps repose au cimetière du Père-Lachaise (37e division) à Paris[2].

Dotations

  • Le : dotation de 500 francs de rente sur le Mont de Milan.
  • Le : dotation de 2 000 francs de rente sur les biens rĂ©servĂ©s dans le dĂ©partement du Trasimène.

Hommages

Sources

Références

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