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Les Sept Mercenaires (film, 2016)

Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Antoine Fuqua et sorti en 2016. Il s'agit d'un remake du film du mĂȘme nom sorti en 1960 et rĂ©alisĂ© par John Sturges, lui-mĂȘme inspirĂ© du film Les Sept SamouraĂŻs (1954) d'Akira Kurosawa.

Les Sept Mercenaires
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
L'Ă©quipe du film Ă  la premiĂšre au Festival de Toronto 2016
Titre original The Magnificent Seven
RĂ©alisation Antoine Fuqua
Scénario Richard Wenk
Nic Pizzolatto
Musique James Horner
Simon Franglen
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Sony Pictures Entertainment
Village Roadshow Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre western
Durée 133 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

1879, Ă  Rose Creek. L’industriel Bartholomew « Bart » Bogue arrive avec l'intention d'acheter aux habitants leurs terres Ă  bas prix et d'exploiter la mine d'or proche de la ville. AidĂ© de ses hommes de main, Bogue terrorise les habitants en abattant quelques-uns d'entre eux, dont Matthew Cullen, et en faisant incendier l'Ă©glise. L’homme d’affaires sans scrupule se retire ensuite Ă  Sacramento, durant trois semaines, le temps que les habitants se dĂ©cident. Alors que la veuve Emma Cullen rencontre le chasseur de primes Sam Chisolm dans une ville voisine, elle lui rĂ©clame son aide. Ce dernier accepte. Afin de fonder une Ă©quipe, il recrute aussitĂŽt six hommes de divers horizons : Josh Faraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Manuel Vasquez et Red Harvest. AprĂšs avoir Ă©liminĂ© la garde de Bogue laissĂ©e Ă  Rose Creek, les sept mercenaires dĂ©cident d'entraĂźner les habitants pour les prĂ©parer Ă  rĂ©sister au retour de Bogue et ses hommes...

Résumé détaillé

En 1879, quelque part dans l'Ouest amĂ©ricain. L’industriel Bartholomew « Bart » Bogue terrorise les habitants pour les faire fuir, racheter la ville et exploiter la mine d'or qui se trouve dans son pĂ©rimĂštre. Bogue et ses hommes vont jusqu'Ă  incendier l'Ă©glise et abattre quelques habitants pour faire plier les autres. Il se retire ensuite Ă  Sacramento, laissant trois semaines aux villageois pour se dĂ©cider, sous la surveillance de quelques-uns de ses hommes laissĂ©s sur place.

Emma Cullen, dont le mari Matthew a été froidement abattu par Bogue, rencontre le chasseur de primes Sam Chisolm et le supplie de les aider. TrÚs vite, Chisolm recrute une équipe d'hommes violents : l'aventurier Josh Faraday, l'ex-franc-tireur confédéré Goodnight Robicheaux, le chasseur d'Indiens Jack Horne, le lanceur de couteaux chinois Billy Rocks, le bandit mexicain Manuel Vasquez et le guerrier indien Red Harvest.

AprÚs avoir tué les hommes de Bogue restés à Rose Creek, les sept mercenaires s'installent. BientÎt, ils entraßnent les habitants au tir pour affronter Bogue et ses hommes. Les sept finissent par s'attacher aux habitants et voient dans cette aventure l'occasion de se racheter pour leur conduite passée. Goodnight Robicheaux décide de fuir, car il est hanté par son passé de militaire et par les hommes qu'il a abattus durant la Guerre de Sécession.

Lorsque Bogue attaque la ville avec plus de 200 hommes, les sept mercenaires et les habitants s'engagent dans une bataille qui va ravager Rose Creek. Les 7 mercenaires ont mis au point divers stratagĂšmes (tranchĂ©es, dynamite, barricades dans l'Ă©glise
) qui permettent rapidement de prendre l'avantage sur les bandits. Bogue, restĂ© en arriĂšre avec des hommes, fait alors utiliser une mitrailleuse Gatling avec laquelle les habitants sont dĂ©cimĂ©s. Un soldat de Bogue abat de plusieurs flĂšches Jack Horne, Manuel Vasquez est griĂšvement blessĂ© par les tirs de mitrailleuse tout comme Faraday. Ce dernier dĂ©cide de partir Ă  l'assaut de la mitrailleuse, couvert par Billy Rocks et Goodnight Robicheaux, finalement revenu pendant la bataille, qui abattent les bandits du haut de l'Ă©glise ; Farraday arrive finalement devant la mitrailleuse qu'il fait exploser avec un bĂąton de dynamite, alors que les ennemis le pensaient mort. Avant d'exploser, la mitrailleuse abat le lanceur de couteaux chinois et son ami le sniper confĂ©dĂ©rĂ©, Farraday, meurt aussi dans l'explosion de cette mitrailleuse. Red Harvest venge la mort de Jack Horne en tuant le guerrier cheyenne sous les ordres de Bogue. Bogue se rend dans le village dĂ©sert pour affronter au revolver Sam Chisolm. Ce dernier blesse griĂšvement l'industriel. Le mercenaire lui confie que sa mĂšre et ses sƓurs furent lynchĂ©es et violĂ©es par les hommes de Bogue durant la Guerre de SĂ©cession. Alors qu'il le force Ă  rĂ©citer une priĂšre en hommage Ă  ses sƓurs et Ă  sa mĂšre, Emma Cullen tire sur Bogue qui allait lĂąchement tirer sur Sam.

Le village étant sauvé, Sam Chisolm, Manuel Vasquez et Red Harvest partent à cheval, laissant derriÚre eux les habitants. Les quatre mercenaires morts sont enterrés à l'entrée du village et vus comme des héros par la population.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Musique additionnelle : Simon Franglen
Coproducteur : Kat Samick

Distribution

Les sept mercenaires

Les autres personnages

Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[3] et selon le carton du doublage français. version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[4]

Production

GenÚse, développement et distribution des rÎles

Un remake des Sept Mercenaires (1960) de John Sturges Ă©tait envisagĂ© dĂšs 2012, avec Tom Cruise en tĂȘte d'affiche[5]. Les noms de Kevin Costner, Morgan Freeman ou encore Matt Damon sont ensuite Ă©voquĂ©s pour l'Ă©pauler[6].

En , Chris Pratt entre en négociations pour rejoindre Denzel Washington, qui tient finalement le premier rÎle, à la place de Tom Cruise[7]. En , Haley Bennett décroche le rÎle féminin principal, celui d'une veuve cherchant à se venger[8]. Peter Sarsgaard rejoint la distribution en pour incarner l'antagoniste principal[9].

Jason Momoa était initialement lié au film, mais il le quitte finalement pour incarner Aquaman dans l'univers cinématographique DC[10] - [11]. En , The Daily Mirror rapporte que Vinnie Jones devrait apparaßtre dans le film[12]. Il n'apparaßt cependant pas dans le film.

Tournage

Le tournage a eu lieu en Louisiane, notamment Ă  BĂąton-Rouge, mais Ă©galement en Arizona (San Francisco Peaks et Coconino National Forest)[13].

Musique

The Magnificent Seven
Original Motion Picture Soundtrack
Bande originale de James Horner et Simon Franglen
Sortie
Durée 76:37[14]
Genre musique de film
Compositeur James Horner, Simon Franglen
Label Sony Classical

James Horner avait signĂ© pour composer la musique du film quelque temps avant son dĂ©cĂšs, survenu le . En , Antoine Fuqua dĂ©couvre que le compositeur avait fini d’écrire et qu'il voulait en faire la surprise au rĂ©alisateur[15]. James Horner avait composĂ© la musique en se basant uniquement sur le scĂ©nario. Ses partitions sont ensuite retrouvĂ©es par son exĂ©cuteur testamentaire[16]. Simon Franglen a ensuite composĂ© quelques musiques complĂ©mentaires.

Liste des titres[17]
  1. Rose Creek Oppression - 1:55
  2. Seven Angels Of Vengeance - 3:24
  3. Lighting The Fuse - 1:21
  4. Volcano Springs - 2:56
  5. Street Slaughter - 3:22
  6. Devil In The Church - 2:06
  7. Chisolm Enrolled - 3:10
  8. Magic Trick - 2:37
  9. Robicheaux Reunion - 1:47
  10. A Bear In Peoples Clothes - 2:01
  11. Red Harvest - 2:02
  12. Takedown - 5:50
  13. Town Exodus / Knife Training - 2:11
  14. 7 Days, That's All You Got - 1:49
  15. So Far So Good - 4:32
  16. Sheriff Demoted - 1:58
  17. Pacing The Town - 3:53
  18. The Deserter - 4:52
  19. Bell Hangers - 1:43
  20. Army Invades Town - 3:34
  21. Faraday's Ride - 4:03
  22. Horne Sacrifice - 2:42
  23. The Darkest Hour - 4:28
  24. House Of Judgment - 5:25
  25. Seven Riders - 2:58
  26. The Magnificent Seven - 1:49 (composé par Elmer Bernstein pour le film de 1960)

Sortie et accueil

Le réalisateur du film Antoine Fuqua à la premiÚre au Festival international du film de Toronto 2016.

Critiques

Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, le film obtient 62 % d'opinions favorables pour 273 avis comptabilisĂ©s et une moyenne de 6⁄10[18]. Sur Metacritic, il enregistre une note moyenne de 54⁄100, pour 50 critiques[19]

En France, le film dĂ©croche une moyenne de 3⁄5 pour 26 titres de presse recensĂ©s par le site AllocinĂ©[20]. Du cĂŽtĂ© des avis positifs, on peut lire sous la plume de Guillemette Odicino dans TĂ©lĂ©rama : « Ça dĂ©gaine aussi vite que dans un jeu vidĂ©o et les chorĂ©graphies des gunfights lorgnent vers Tarantino, mais c'est bien cette union interraciale qui fait la force du tableau. Les visages des trois survivants de cette guerre contre le pouvoir de l'argent ? Un joli pied de nez Ă  l'AmĂ©rique wasp... »[20]. Caroline ViĂ© de 20 minutes Ă©crit « Antoine Fuqua livre un remake vitaminĂ© d’un classique du western signĂ© par John Sturges en 1960 »[20]. Dans Les Fiches du cinĂ©ma, Marine Quinchon pense que « Antoine Fuqua propose une adaptation Ă©lĂ©gante et rĂ©aliste, au rythme inĂ©gal, mais qui offre un beau rĂŽle Ă  Denzel Washington » mais ajoute que « le film souffre nĂ©anmoins de la comparaison avec le classique de John Sturges »[20]. Thierry Dague du Parisien souligne quant Ă  lui le « casting Ă  la paritĂ© ethnique irrĂ©prochable, qui mĂȘle acteurs noir (Denzel Washington), asiatique (Byung-Hun Lee), latino (Manuel Garcia-Rulfo), indien (Martin Sensmeier) aux Blancs Chris Pratt, Ethan Hawke et Vincent D'Onofrio »[20]. Dans Paris Match, Alain Spira Ă©crit que le rĂ©alisateur « s'en donne Ă  cƓur joie dans la surenchĂšre flingueuse. La bataille finale, magistralement mise en scĂšne, donne dans la surenchĂšre façon Fort Alamo. À vrai dire, ça tire tellement qu'Ă  la fin, cela en serait presque plombant... »[20].

Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, Barbara ThĂ©ate du JDD Ă©crit notamment que c'est « un film qui remplit juste son contrat cĂŽtĂ© action, mais oĂč le Stetson n’est qu’un dĂ©guisement »[20]. Dans Studio CinĂ© Live, Thomas Baurez dĂ©plore qu'Antoine Fuqua « filme platement ce western et adopte un montage nerveux en guise de cache-misĂšre »[20]. François Forestier de L'Obs pointe quant Ă  lui du doigt le choix des acteurs « il est impossible de croire que Denzel Washington est un cow-boy d’enfer, il est complĂštement hors de son bocal (pressenti, Tom Cruise a refusĂ©, mais il n’aurait pas Ă©tĂ© mieux) »[20]. Thomas Sonitel dĂ©nonce dans Le Monde une opĂ©ration Ă  but purement mercantile qui ne se distingue que par son cynisme et son mauvais goĂ»t[21].

Box-office

Sorti aux États-Unis dans 3 674 salles, Les Sept Mercenaires prend facilement la premiĂšre place du box-office avec 34 703 397 $[1], signant ainsi le meilleur dĂ©marrage du rĂ©alisateur Antoine Fuqua sur le territoire amĂ©ricain[22] et le troisiĂšme meilleur dĂ©marrage de la carriĂšre de Denzel Washington[23]. Le film n'est pas diffusĂ© au-delĂ  de 3 696 salles et finit son exploitation en salles avec plus de 93 400 000 $[1].

À l'international, Les Sept Mercenaires rapporte 68 927 981 $[1].

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
93 432 655 $[1] [24] 15[24]
Drapeau de la France France 631 947 entrĂ©es[25] 7
Monde Total mondial 162 360 636 $[1] -

Notes et références

  1. (en) « The Magnificent Seven (2016) », sur Box Office Mojo (consulté le )
  2. (en) Release info sur l’Internet Movie Database
  3. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage, (consulté le ) [derniÚre m-à-j].
  4. Fiche du doublage québécois du film, consulté le 17 novembre 2016
  5. « On reeefait Les Sept mercenaires... avec Tom Cruise ! », sur Allociné, (consulté le )
  6. (en) Snieder, Jeff. Tom Cruise attached to MGM's 'Magnificent Seven'. Variety (May 21, 2012).
  7. (en) Rebecca Ford et Borys Kit, « Chris Pratt in Talks for 'Magnificent Seven' », The Hollywood Reporter.com, (consulté le )
  8. (en) Mike Fleming Jr, « Haley Bennett Lands Female Lead In MGM’s ‘The Magnificent Seven’ », deadline.com, (consultĂ© le )
  9. (en) Justin Kroll, « Peter Sarsgaard to Play Villain in ‘Magnificent Seven’ Remake (EXCLUSIVE) », sur Variety.com, (consultĂ© le )
  10. (en) Mike Fleming Jr, « Peter Sarsgaard Signs On To Play Outlaw In ‘The Magnificent Seven’ As Jason Momoa Exits », deadline.com, (consultĂ© le )
  11. « Les 7 Mercenaires : Jason Momoa quitte le remake ! », sur Allociné, (consulté le )
  12. (en) SIMON BOYLE, « Vinnie Jones set to star in Magnificent Seven remake with Denzel Washington and Ethan Hawke », mirror.co.uk, (consulté le )
  13. (en) Filming locations sur l’Internet Movie Database
  14. (en) « Magnificent Seven [2016] [Original Motion Picture Soundtrack] », sur AllMusic (consulté le )
  15. Peter Hall, « James Horner Secretly Wrote The Magnificent Seven Score Before His Death », Movies.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « Les 7 Mercenaires sera la vraie derniÚre BO de James Horner », sur Allociné, (consulté le )
  17. (en) James Horner, Simon Franglen – The Magnificent Seven (Original Motion Picture Soundtrack) - Discogs
  18. (en) « The Magnificent Seven (2016) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  19. (en) « The Magnificent Seven (2016) », sur Metacritic (consulté le )
  20. « Critiques presse », sur Allociné (consulté le )
  21. Le Monde du 28 septembre 2016 p. 14
  22. (en) « Box-office américain d'Antoine Fuqua (classé par meilleur démarrage) », sur Box Office Mojo (consulté le )
  23. (en) « Box-office américain de Denzel Washington (classé par meilleur démarrage) », sur Box Office Mojo (consulté le )
  24. (en) « The Magnificent Seven - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  25. « Les 7 Mercenaires (2016) », sur JP box-office.com (consulté le )

Liens externes

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