Leonardo Marcos

Fils d’exilés espagnols libertaires venus d’Argentine, il naît à Paris. Ses parents ont pour un temps été hébergés chez Agnès Varda qui photographie régulièrement cette famille d’immigrés politiques. Elle réalise le documentaire Ulysse, nom du cousin de Leonardo, qu’elle a photographié lorsqu'ils étaient enfants.

Le père de Leonardo Marcos, musicien, quitte les chantiers où il travaille comme ouvrier pour devenir facteur de piano. Après une formation au piano classique, Leonardo s’intéresse à la musique Rock et décide de fonder un groupe lors de l’arrivée du mouvement punk et de la new wave.

Philippe Constantin le signe chez Barclay. Le titre « Illusions perdues » de son groupe Jours étranges, sort en 1986[1]. Ses concerts présentent des créations d’une dimension pluridisciplinaire avec des projections vidéo et la mise en scène de tableaux vivants.

Après avoir intégré l’École du Louvre, il s’oriente vers un diplôme de troisième cycle d’histoire du cinéma.

Parallèlement, Leonardo fait la rencontre de Freddy Hausser, producteur et réalisateur de clips et émissions TV. Il reçoit une formation à la presse télévisuelle et aux directs. Il exerce également en tant que producteur journaliste.

Il réalise des reportages et émissions de télévision, principalement de mode, via l’agence de presse WTN et pour le magazine BRUT sur ARTE. Il est chargé de la programmation d’événements artistiques dans l’espace Le O, à l’étage des Rendez-Vous Toyota.

À partir de 2005, Leonardo Marcos diffuse ses poèmes au cours de divers évênements : projections sur la façade du Centre d’études catalanes de la Sorbonne Nouvelle, à la galerie RX et à la Maison de la Catalogne pour la Nuit Blanche.

A partir d'un de ses poèmes, il conçoit une nouvelle Mona Lisa en art numérique à travers un parcours initiatique au Musée du Louvre. Au musée national de la Marine, il présente des dithyrambes sous forme de projections visuelles.

Sa rencontre avec Catherine Robbe-Grillet[2] fait l'objet d'un livre, paru en 2011, Images publiques, images privées,[3] composé d’entretiens et de photographies. L'ouvrage donne suite à une exposition[4] à la galerie du Passage - Pierre Passebon. Lors de son exposition, Leonardo Marcos présente des films et des photographies avec Arielle Dombasle et Farida Khelfa, dans un hommage à Alain Robbe-Grillet.

En 2013, il publie aux éditions de la Différence, Les Filles du cahier volé,[5] un ouvrage en collaboration avec Régine Deforges et Manon Abauzit. Le livre recueille des témoignages sur l'adolescence difficile et la discrimination dont a été victime Régine Deforges. Il s'accompagne de photographies présentées principalement à la galerie du Passage et d'un texte de Sonia Rykiel. Pour la publication du livre, des performances ont lieu dans une église du XII^e siècle à Montmorillon[6].

L'année suivante, en 2014, il expose des photographies Polaroid dans la galerie japonaise Toko à Paris[7].

En 2016, il explore le concept de « Poésie digitale » en réalisant une œuvre numérique à partir d’un de ses poèmes, initialement présentée au Palais de Tokyo. Il réalise une commande pour Crédit Agricole CIB, une installation digitale présente dans leur siège social.

Il diffuse sa poésie dans le cadre de soirées parisiennes au Tigre[8] et à l’Hôtel Particulier Montmartre[9]. Ses créations sont choisies par Arielle Dombasle et Mauboussin pour lancer et réaliser la campagne de communication de son parfum « Le secret d’Arielle », accompagnée d’une exposition[10].

Dans son ouvrage La Galerie des Beautés,[11] il dresse une série de portraits de femmes, notamment de S.A.R, la princesse Caroline de Hanovre ou Setsuko Klossowska de Rola, la veuve du peintre Balthus. Lors d'une exposition accompagnant la publication du livre, il réalise des projections de ses poèmes et des tchats « poétiques »[12], via internet, entre les visiteurs et trois de ses modèles.

Il réalise des films pour la Fondation d’entreprise Hermès.

La poésie digitale présente des textes sous la forme de projections vidéo[13]. Il s’agit d’une poésie visuelle où les mots sont animés graphiquement[14].

Lors de soirées clubbing, des textes sont lus par de jeunes modèles de Leonardo Marcos sur de la musique électro.

Des modèles chattent en direct avec des visiteurs lors d’événements artistiques. Elles écrivent, selon le contenu évoqué, des extraits de poèmes de l’artiste.