Lebreil
Lebreil est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Midi-Pyrénées, devenue, le , une composante de la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc.
Lebreil | |
L'église Saint-Étienne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Arrondissement de Cahors |
Code postal | 46800 |
Code commune | 46166 |
DĂ©mographie | |
Population | 178 hab. (2013) |
Densité | 17 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 44° 19′ 26″ nord, 1° 10′ 08″ est |
Altitude | 245 m Min. 127 m Max. 278 m |
Superficie | 10,2 km2 |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Montcuq-en-Quercy-Blanc |
Localisation | |
GĂ©ographie
Description
Village situé dans la vallée de la Barguelonnette.
Communes limitrophes
Lebreil est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
Toponymie
Le toponyme Lebreil est basé sur le mot occitan bruòlh ou bruèlh qui désigne un bouquet d'arbres, de jeunes bois ou taillis, au bord d'un cours d'eau boisé. bruòlh est issu du gaulois brogilos latinisé en brogilum[2].
Histoire
- Fusion de communes
Dans un contexte de baisse des dotations de l'État, et afin d'obtenir le maintien de la DGF, de réaliser des économies, de mutualiser les moyens, tout en gardant une certaine autonomie aux anciennes communes[3], les communes de Belmontet, Lebreil, Montcuq, Sainte-Croix et Valprionde décident de fusionner pour former la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc.
Celle-ci est créée le , entraînant la transformation des cinq anciennes communes en « communes déléguées » dont la création a été décidée par un arrêté préfectoral du [4] - [5].
Le fonctionnement des mairies annexes ayant été suspendu depuis avril 2019, si ce n'est pour l'enregistrement des actes d'état-civil et afin de résuire les frais de fonctionnement de la structure, le conseil municipal du , après avoir réélu le maire sortant après les élections municipales de 2020 dans le Lot, a décidé de supprimer les communes déléguées de Montcuq, Lebreil, Sainte-Croix, Valprionde et Belmontet pour ne plus faire qu’une seule entité territoriale : Montcuq-en-Quercy-Blanc[6]. .
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 178 habitants, en augmentation de 18,67 % par rapport Ă 2008 (Lot : 0,05 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
Viticulture lieu de production du Cahors (AOC).
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 115.
- « Montcuq. La commune nouvelle a élu son maire et ses adjoints », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'est sans surprise Alain Lalabarde, unique postulant à la fonction, qui a été élu maire de la commune avec 36 voix, 3 voix allant à Patrice Caumon, maire de Valprionde, qui ne se présentait pas, et 11 blancs ou nuls ».
- « Arrêté préfectoral du 20 octobre 2015 portant création de la commune nouvelleMontcuq-en-quercy-blanc », Recueil des actes administratifs de la préfecture du Lot, nos 46-2015-013,‎ , p. 14-17 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Montcuq. 2015, une année clé pour la commune », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « 2015 a été une année clé pour la commune de Montcuq. En mars elle a vu son canton disparaître au profit de celui de Luzech, avec l'élection d'une nouvelle conseillère départementale, Maryse Maury, en binôme avec Marc Gastal. À peine signés les nouveaux statuts de l'intercommunalité Montcuq-Castelnau-Montratier, les élus ont refusé à l'unanimité le schéma départemental proposé par la préfète qui préconise un rapprochement avec la Vallée du Lot et du Vignoble. Le projet de commune nouvelle a été mené par les maires de Montcuq, Belmontet, Valprionde, Lebreil et Sainte-Croix. Montcuq-en-Quercy-Blanc verra le jour le 1er janvier 2016 ».
- « Montcuq. Suppression des mairies annexes : https://www.ladepeche.fr/2020/05/28/suppression-des-mairies-annexes,8906523.php », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est le 26 mai qu’Alain Lalabarde a été reconduit comme on s’y attendait dans sa fonction de maire de la commune de Montcuq-en-Quercy-Blanc (...) Les permanences des quatre mairies annexes n’étant plus assurées depuis le mois de mars 2019, et afin de réduire les coûts de fonctionnement de ces mairies qui ne servaient plus qu’à l’enregistrement des actes d’état civil, la suppression des communes déléguées de Montcuq, Lebreil, Sainte-Croix, Valprionde et Belmontet a été décidée, puis votée, pour ne plus faire qu’une seule entité territoriale : Montcuq-en-Quercy-Blanc ».
- « Les maires de Lebreil », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .