Accueil🇫🇷Chercher

Le Poët-Laval

Le Poët-Laval est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le Poët-Laval
Le Poët-Laval
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux
Maire
Mandat
Yves Magnin
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26243
DĂ©mographie
Gentilé Poët-Lavaliens, Poët-Lavaliennes
Population
municipale
966 hab. (2020 en augmentation de 5,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 32′ 12″ nord, 5° 00′ 50″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 973 m
Superficie 31,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Dieulefit
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Poët-Laval
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Poët-Laval
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
Voir sur la carte topographique de la DrĂ´me
Le Poët-Laval
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Le Poët-Laval

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune s'Ă©tend sur 3 122 hectares, de part et d'autre de la vallĂ©e du Jabron, entre Souspierre et Dieulefit.

    Le village est situĂ© Ă  km Ă  l'ouest de Dieulefit, 15 km de Grignan, 20 km de MontĂ©limar, 20 km de Nyons, 65 km de Valence, un peu moins de 90 km d'Avignon, 170 km de Lyon, 175 km de Marseille et Ă  moins de 3 h de Paris en TGV.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Col de Gorge d'Ane (708 m)
    • Col du Coulant de Pommier
    • Combe du Four
    • Combe Fortune
    • Combe Rouby
    • Combe Saint-Martin
    • Combe Ville
    • Montagne de Champlat (779 m)
    • Montagne de la Gète
    • Montagne de l'Autèche
    • Montagne du PoĂ«t
    • Mont Rachas
    • Pas de la Cavale
    • Rocher de la Tournelle
    • Serre Combeau
    • Serre Court
    • Serre de Font Estrèche
    • Serre Gros
    • Serre Longe
    • Serre PelĂ©
    • Serre Pointu
    • Serre Sigoyet
    • Serre Tapy

    Anciens sites :

    • les Alibeaux sont un mont attestĂ© en 1891[2].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • le Jabron
    • Ravin d'Andrenne
    • Ravin de Bisquerle
    • Ravin de Chardon
    • Ravin de Chorian
    • Ravin de Combe Ville
    • Ravin d'Espuy
    • Ravin de Font la Molle
    • Ravin de Fusieux
    • Ravin de Guimard
    • Ravin de la BĂ©rangère
    • Ravin de la Fontaine des Monges
    • Ravin de la Plaine
    • Ravin de la Rige
    • Ravin de l'Oulette
    • Ravin de Molans
    • Ravin de Pouzet
    • Ravin de Ribesaille
    • Ravin des Baillardes
    • Ravin des Crolles
    • Ravin de Traversier
    • Ravin Fontairard
    • Ravin Ruine du Pont
    • Ruisseau de Chabotte
    • Ruisseau des Rivales
    • Ruisseau de Variza

    Urbanisme

    Typologie

    Le Poët-Laval est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Dieulefit, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[6] et 4 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de MontĂ©limar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,1 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (3,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune est composée de deux agglomérations principales, Gougne et le Vieux Village, auxquelles s'ajoutent de nombreux hameaux.

    La rue du Petit Portail au Vieux Village.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • Bisquerle
    • Blachassous
    • Cessonnet
    • Chabotte
    • Chambaillard
    • Chardon
    • Chaufard
    • Combe Reynaud
    • Combe Verre
    • Costan
    • CĂ´te Chaude
    • CĂ´te Chorian
    • Escouliats
    • Espuy
    • Estampes
    • Flachaire
    • Fond Gary
    • Garaix
    • Gaudet
    • Gougne
    • Graneron
    • Jas Mottet
    • la BĂ©rangère
    • Labry
    • la Chapelle
    • la Chasse
    • la Condamine
    • la Garenne
    • la Grande Combe
    • la Grotte
    • la Jardinière
    • la PĂ©rière
    • la Rige
    • la Rivière
    • la TaillĂ©e
    • Laugière
    • le Brotin
    • le Diable Vert
    • le Moulin
    • le PĂ©roux
    • le Plat
    • le Pont
    • le Poulailler
    • le Pradou
    • le Renevier
    • les Alibeaux
    • les Baillardes
    • les CĂ´tes
    • les Cougnets
    • les Drayes
    • le Serret
    • les Granges Basses
    • les Martins
    • les Vignaux
    • Lorette
    • Molans
    • Pierre Ă  Feu
    • Pigoulet
    • Piolenc
    • Porte Rouge (grotte)
    • Richon
    • Rivales
    • Robert
    • Sauvan
    • Serre Crue
    • Traversier

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route départementale D 540[1].

    Toponymie

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • 1269 : Poietum Vallis et Pogetum Vallis (de Coston, Étymologie de la DrĂ´me).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : preceptoria Vallis Poieti (pouillĂ© de Die).
    • 1381 : castrum de Pogeto Vallis (Valbonnais, II, 162).
    • 1391 : Le Puy de la Val (choix de documents, 214).
    • 1509 : mention de l'Ă©glise Saint-Michel : ecclesia Sancti Michaelis Pogeti Vallis (visites Ă©piscopales).
    • 1529 : Lou Poyt de Laval (archives hosp. de Crest, B 11).
    • 1573 : Poyt Lava (Lacroix, L'arrondissement de MontĂ©limar, III, 321).
    • 1588 : Poit Laval (Chabeul, notaire Ă  Crest).
    • 1891 : Le PoĂ«t-Laval, commune du canton de Dieulefit.

    Étymologie

    Poët signifie « hauteur » (comme puy)[13]. Le mot est dérivé du latin podium.

    Le Poët-Laval signifie « le petit mont dans la vallée » (pogetum vallis)[14].

    Histoire

    Les Hospitaliers

    La seigneurie : au point de vue féodal, le Poët-Laval était une terre patrimoniale de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem pour laquelle les commandeurs du lieu devaient hommage aux comtes de Valentinois suivant une transaction de l'an 1209[12].

    Les commandeurs jouissaient du droit de haute-justice[15].

    Le bourg castral du XIIIe siècle, qui s'était développé autour du château, fut entouré d'une enceinte fortifiée au XIVe siècle.

    La commanderie du Poët-Laval comptait quarante-deux membres en 1338 ; elle a connu un important développement à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, avec l'extension du vieux château, la construction d'un second château dit « Salon des commandeurs » à la limite sud-ouest de l'enceinte du village et la reconstruction partielle ou complète d'une partie des habitations du bourg.

    Au cours des guerres de Religion, Le Poët-Laval subit plusieurs sièges.

    À la fin du XVIe siècle, le château, étant très endommagé, est délaissé par les commandeurs qui se fixent définitivement à Montélimar. Les fortifications seront démantelées et le corps de logis tombera en ruines. La chapelle castrale Saint-Jean redevient église paroissiale sous le vocable de Saint-André.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    1742 (démographie) : 120 familles et autant de maisons[12].

    Au XVIIIe siècle, le village possédait une fabrique de verrerie, occupant huit personnes, qui fabriquait bouteilles, verres et gobelets[16]. Une fabrique semblable existait aussi dans le village de Taulignan.

    Dans le cadre de la réaction seigneuriale et nobiliaire qui précéda la Révolution française, le seigneur local s'approprie un bois qui appartenait collectivement à la communauté dans les années 1770 et le vend à des charbonniers[17].

    Avant 1790, le Poët-Laval était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Michel, était celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, connue dès le XIIIe siècle, et dont le titulaire était décimateur dans les paroisses de Dieulefit, Manas, le Poët-Laval et Souspierre[12].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    Le village au XIXe siècle.

    En 1790, la commune fait partie du canton de Dieulefit[12].

    En 1893, Le Poët-Laval est relié à Montélimar par une ligne des chemins de fer départementaux de la Drôme à écartement d'un mètre et construite en accotement sur la route (sauf pour le contournement du Poët). Pendant la Première Guerre mondiale, une usine fabriquera des grenades qui étaient expédiées par ce tramway à vapeur[18].

    En 1895, la chapelle castrale, utilisée comme église paroissiale Saint-André depuis le début du XVIIe siècle, est abandonnée et remplacée par une nouvelle église construite dans la vallée.

    À partir du début du XXe siècle, le développement du village de Gougne, en fond de vallée, entraîna l'abandon progressif du vieux village qui n'était plus occupé que par quelques personnes âgées au début des années 1950.
    Dès 1925, l'association des Amis du vieux Poët-Laval freina le pillage systématique dont le site faisait l'objet en acquérant et en consolidant les constructions les plus menacées[19]. À partir de 1959, les travaux réalisés par des particuliers sur toute la partie haute du village, dans les rues et quelques maisons anciennes, ont permis de redonner vie au lieu.

    Politique et administration

    Mairie du Poët Laval.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871 ?
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 ?
    1874 ?
    1878 ?
    1884 ?
    1888 ?
    1892 ?
    1896 ?
    1900 ?
    1904 ?
    1908 ?
    1912 ?
    1919 ?
    1925 ?
    1929 ?
    1935 ?
    1945 ?
    1947 ?
    1953 ?
    1959 1965 Yvon Morin
    1965 1971 Yvon Morin maire sortant
    1971 1977 Yvon Morin maire sortant
    1977 1983 Dominique Boltri
    1983 1989 Dominique Boltri maire sortant
    1989 1995 GĂ©rard Verpeaux commercial
    1995 2001 Dominique Boltri
    2001 2008 Dominique Boltri maire sortant
    2008 2014 MaĂŻa Cavet
    2014 2016 Jean-Claude Roz DVG retraité
    2016
    (Ă©lection ?)
    2020 Jean Boursaly
    2020 En cours
    (au 7 février 2021)
    Yves Magnin[20] maire sortant

    Politique environnementale

    La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France[21], qui vise à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

    En 2020, la commune comptait 966 habitants[Note 3], en augmentation de 5,11 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8309559491 0571 1021 2411 2001 2211 227
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1401 1471 1441 045994936902813830
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    759813760666637594549538561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    549505493538652809875893927
    2018 2020 - - - - - - -
    942966-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte votive : le dernier dimanche de juillet[15].
    • Le PoĂ«t-Laval Jazz/s festival : le week-end prĂ©cĂ©dant la fĂŞte votive, 3 jours de concerts au Vieux Village pour accueillir toute la diversitĂ© et l'actualitĂ© de la musique libre[26]
    • Des visites accompagnĂ©es du château et du village sont organisĂ©es[27] - [28].
    • Le Centre d'art et d'animation Raymond-du-Puy propose chaque annĂ©e deux expositions temporaires : une exposition de printemps Ă  thème, et une exposition d'Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  un artiste de renom. Il organise Ă©galement des concerts de mars Ă  septembre.
    • Les « Voix d'Exils » proposent des journĂ©es thĂ©matiques organisĂ©es au mois d'octobre dans les pays de Bourdeaux, de Dieulefit et de Saou, le long de l'itinĂ©raire huguenot[29].
    • Le vieux village du PoĂ«t-Laval est le point de dĂ©part du sentier de grande randonnĂ©e sur les pas des huguenots qui relie le PoĂ«t-Laval Ă  la ville allemande de Bad Karlshafen[30].

    Loisirs

    • RandonnĂ©es : GR 429, GR 965, GRP Tour du Pays de Dieulefit[1] dont la randonnĂ©e vers le site montagneux du Rachas[15].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : lavande, apiculture (miel)[15].

    Industrie

    La commune possède une ancienne carrière[15].

    Commerce

    Le café Tous les Matins du Monde, situé à Gougne, porte le label Bistrot de Pays[31], et adhère à ce titre a une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l'animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d'un lieu de vie du village »[32].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    FenĂŞtre du donjon.

    L'ensemble médiéval comprend les ruines du château et de la chapelle, avec leurs murs d'enceinte (MH). C'était la plus belle commanderie provençale. De la chapelle, il ne reste que l'abside. Les remparts sont classés IMH[15].

    Édifié sur un mamelon rocheux dominant la vallée, il se composait de deux salles voûtées superposées et d'une terrasse défensive. L'ensemble était desservi par deux volées d'escaliers en pierre. La porte d'entrée, aujourd'hui murée, était protégée par un système de mâchicoulis sur arc. Le donjon était probablement entouré à l'origine d'un simple mur d’enceinte, auquel le village, fortifié au XIVe siècle, vint rapidement s'accoler[35].
    Le château connut un important développement au XVIe siècle : construction d'un pigeonnier sur la terrasse (entourée d’un chemin de ronde couvert) et adjonction d'un vaste corps de logis composé de quatre grandes salles à cheminées, superposées sur deux niveaux. Les capacités défensives de l'enceinte furent également améliorées par l'adjonction de bastions.
    Plusieurs fois assiégé au cours des guerres de Religion, le château cessa d'être occupé vers la fin du XVIe siècle. Il sera démantelé en 1622 sur ordre du roi Louis XIII.
    Acquis et entretenu par des particuliers au XIXe siècle, amputé d'une partie de son corps de logis, le château est devenu propriété de la commune en 1988. Classé monument historique[36], il a été restauré en 1996-1998.
    La chapelle au pied du donjon.
    • La chapelle Saint-Jean-des-Commandeurs. Sa construction est probablement contemporaine de celle du château (dĂ©but XIIIe siècle).
    Implantée le long du mur d'enceinte qui séparait le village de la basse-cour du château, elle servait à la fois de chapelle castrale et d'église paroissiale. À partir de la basse cour du château, une porte donnait accès à une petite tribune d'où le seigneur pouvait assister à l'office.
    Le clocher qui surmonte le chœur roman a sans doute été ajouté tardivement (fin du XVIe siècle ?), afin de renforcer les défenses du château.
    L'édifice a été très endommagé par les guerres de Religion : la voûte et les élévations latérales de la nef, initialement décorées d'arcatures dont il ne subsiste que les amorces de part et d'autre du chœur, ont été reconstruites à la fin du XVIIe siècle.
    La chapelle est restée église paroissiale jusqu’à la construction de la nouvelle église en contrebas du village en 1895. La nef et la sacristie attenante se sont effondrées dans les années 1930, et n'ont jamais été reconstruites. Le chœur a été restauré en 1966.
    • Église romane[15].
    • La Commanderie (ou Salon des Commandeurs) est un second château, construit probablement au milieu du XVIe siècle. Il Ă©tait peut-ĂŞtre destinĂ© au logement du châtelain qui administrait le domaine au nom des commandeurs[37].
    L'édifice a été construit sur le rempart du XIVe siècle en y intégrant au moins une tour plus ancienne. L'accès du château s'effectuait par l'intérieur du village, à travers un vestibule débouchant sur un escalier monumental à volées droites distribuées autour d'un noyau creux. Les grandes salles du premier étage s'ouvrent largement sur la campagne par de grandes croisées de meneaux à doubles traverses.
    Le château a été acquis et restauré par des particuliers à la fin des années 1950.
    En 1685, lors de la révocation de l'Édit de Nantes, le temple fut sauvé in extremis de la démolition par son statut de maison commune.
    L'aménagement actuel du bâtiment date de 1807, avec des tribunes ajoutées en 1822. Le bâtiment fut utilisé pour le culte jusqu’en 1935, avant d’être aménagé en musée en 1961[38].
    • Temple et musĂ©e du protestantisme du PoĂ«t-Laval
    • MusĂ©e.
      Musée.
    • EntrĂ©e du musĂ©e.
      Entrée du musée.
    • IntĂ©rieur.
      Intérieur.
    • Chaire.
      Chaire.

    Galerie

    • Vues gĂ©nĂ©rales du village
    • Vue sur la chapelle et le château.
      Vue sur la chapelle et le château.
    • Vue sur le donjon.
      Vue sur le donjon.
    • Au pied du donjon.
      Au pied du donjon.
    • Ancien bassin.
      Ancien bassin.
    • Maison ancienne.
      Maison ancienne.
    • Escalier ancien.
      Escalier ancien.
    • La terrasse du Centre d'art.
      La terrasse du Centre d'art.

    Patrimoine culturel

    • Le musĂ©e du protestantisme dauphinois[15] :
    Le musée[39] est accolé à l'ancien temple et présente de nombreux documents et objets liés à l'histoire du protestantisme dans la région, notamment sur les persécutions subies par la communauté réformée au lendemain de la révocation de l’Édit de Nantes.
    • Poterie et faĂŻence d'art[15] :
    Comme d'autres villages[40] de la Drôme provençale (Cliousclat, Dieulefit), les artisans du Poët-Laval travaillent la terre vernissée [41], depuis au moins le début du XVIIIe siècle.
    En 1830, il existe de nombreux ateliers de poterie dans le village[42].
    Pendant trois générations, la famille Robin a assuré la production dans le village[43].
    Aujourd'hui, il reste de nombreuses fabriques artisanales[44].

    Personnalités liées à la commune

    • Gerard Reve (1923-2006) : Ă©crivain hollandais, habitait la maison La Grâce, qui se trouve au village bas, la Gougne.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Le Poët-Laval possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • 1966-1985 : LĂ©o Bertrand, Le PoĂ«t-Laval, commanderie des chevaliers de Malte, Amis du Vieux PoĂ«t-Laval, 1966-1985.
    • 2011 : Alain Tillier, Le PoĂ«t-Laval, une commanderie des Hospitaliers en DauphinĂ©, Ă©ditions Bleulefit, 2011, (ISBN 978-2-36228-003-0).
    • 2020 : Philippe Porcel, Moi, Constantin, 181 ans, neuf nouvelles symboliques, mystères drĂ´mois et Nature, Ă©ditions Librinova, 2020, (ISBN 9791026251996 et 9791026252009).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (Les Alibeaux).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Dieulefit », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 278 (Le Poët-Laval).
    13. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Le Poët-Célard.
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, 1978.
    15. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Le Poët-Laval.
    16. André (1824-1910) Auteur du texte Lacroix, Étude sur les Bouillane et les Richaud : par A. Lacroix, (lire en ligne).
    17. Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, no 64, mars 1985, p. 19.
    18. Charles Gardelle, Le « Picodon, Études drômoises, octobre 1992, no 86, p. 30, [lire en ligne].
    19. Association des amis du vieux Poët-Laval.
    20. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    21. « Appellation « Plus Beaux Villages de France » – Le Poët-Laval » (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. « Poët-Laval Jazz/s »
    27. « Le Poët-Laval - Office de Tourisme Dieulefit-Bourdeaux », sur Site de l'office de tourisme du Pays de Dieulefit - Bourdeaux (consulté le )
    28. « L'Association des amis du Vieux Poët-Laval | Préserver les monuments de ce village de la Drôme provençale » (consulté le )
    29. « Voix d'Exils, un événement en Drôme autour de l'itinéraire Sur les pas des Huguenots », sur Vercors Escapade, (consulté le ).
    30. « Sur les pas des Huguenots », sur Musée protestant (consulté le ).
    31. La charte Bistrot de Pays
    32. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
    33. Jules (1845-1922) Auteur du texte Chevalier, Essai historique sur l'église et la ville de Die. Tome second, Depuis l'année 1277 jusqu'en l'année 1508 : par le chanoine Jules Chevalier, (lire en ligne).
    34. Alain Tillier, Le Poët-Laval : une commanderie des Hospitaliers en Dauphiné, Le Poët-Laval, Bleulefit, 111 p. (ISBN 978-2-36228-003-0).
    35. admin_cc, « Histoire du vieux village du Poët-Laval », sur L'Association des amis du Vieux Poët-Laval (consulté le ).
    36. « Château et sa chapelle à Le Poët-Laval - PA00117012 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    37. « Petite histoire de la cité médiévale du Poët-Laval », sur fr.anecdotrip.com (consulté le ).
    38. « L’histoire du Musée du Protestantisme Dauphinois de Poët Laval », sur Musee du protestantisme dauphinois (consulté le ).
    39. « Le musée du protestantisme dauphinois à Poët-Laval dans la Drôme (26) », sur Musée du Protestantisme Dauphinois (consulté le ).
    40. « Guide des potiers et céramistes ».
    41. « Site officiel | Maison de la Céramique du pays de Dieulefit | Céramistes potiers du pays de Dieulefit », sur www.maisondelaceramique.fr (consulté le ).
    42. « Le Moniteur universel de l'industrie française. Journal spécial d'annonces de tous les nouveaux produits des sciences, des arts et du commerce ["puis" Journal spécial des produits et procédés nouveaux] », sur Gallica, (consulté le ).
    43. esyram, « Poterie vernissée de Dieulefit et Le Poët-Laval », sur Le blog d'esyram (consulté le ).
    44. « L'Usine », sur l-usine (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.