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Le Plessis-Macé

Le Plessis-Macé est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou[1].

Le Plessis-Macé
Le Plessis-Macé
Le chùteau du Plessis-Macé.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Commune Longuenée-en-Anjou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Sylviane Duarte
2016-2020
Code postal 49770
Code commune 49242
DĂ©mographie
Gentilé Plessis-Macéen
Population 1 230 hab. (2013)
DensitĂ© 154 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 32â€Č 35″ nord, 0° 40â€Č 19″ ouest
Altitude 98 m
Min. 21 m
Max. 96 m
Superficie 7,99 km2
Élections
DĂ©partementales Angers-4
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Longuenée-en-Anjou
Localisation
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Le Plessis-Macé
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Le Plessis-Macé
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Le Plessis-Macé

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le Plessis-MacĂ© est situĂ© Ă  13 km au nord-ouest d'Angers sur un point culminant entre La Membrolle-sur-LonguenĂ©e Ă  km et La Meignanne Ă  km. La commune est traversĂ©e par la route dĂ©partementale 105 qui mĂšne au chĂąteau qui porte son nom, propriĂ©tĂ© du conseil gĂ©nĂ©ral, et site privilĂ©giĂ© du festival d'Anjou.

    Le Plessis-Macé est partagé en deux par l'ex-route nationale 162 (devenue la route départementale 775 en 2006), grand axe de communication entre Rennes, Laval, Caen et Angers et qui sera porté à deux fois deux voies pour rejoindre l'A11.

    En 1999, le Plessis-MacĂ© a vu la rĂ©alisation d'un passage souterrain routier qui permet en toute sĂ©curitĂ© de traverser cet axe et de rejoindre le Parc d’ActivitĂ©s d’Angers-La Membrolle, dĂ©veloppĂ© en commun avec La Membrolle sur LonguenĂ©e.

    Communes limitrophes

    Histoire

    Le Plessis-Macé (autrefois appelé Plessix-Macé) est le lieu de signature du dernier des trois documents unissant la Bretagne et la France en 1532[2].

    Autrefois, la ville était un enclos entouré de haies naturelles ou artificielles, appelées plesses. Macé vient du latin Mattheus (Matthieu).

    Le Plessis appartenait à Matthieu 1er du Plessis, fondateur du prieuré, premiÚre cellule religieuse à l'origine de la paroisse.

    Le Plessis-MacĂ©, situĂ© sur la partie extrĂȘme du Massif armoricain, fut Ă©mergĂ© bien avant la vallĂ©e de la Mayenne. La forĂȘt de LonguenĂ©e couvrait son territoire. Le bourg se dĂ©veloppa dans l'une des vastes clairiĂšres.

    Le fer a été exploité aux VIIe et VIIIe siÚcles et a permis le développement d'une importante activité de chaudronnerie et d'armurerie dans le village, le commerce étant facilité par les embarquements à la RoussiÚre, port du Plessis jusqu'au XVIIIe siÚcle.

    Les invasions bretonnes puis normandes obligeaient les riverains de la Loire Ă  trouver refuge dans la forĂȘt de LonguenĂ©e : le seigneur du Plessis devint ainsi le chef d'un immense territoire. Le dĂ©veloppement des villages environnants grĂące au commerce et Ă  l'agriculture - parallĂšlement au dĂ©frichement de la forĂȘt - firent progressivement disparaĂźtre le rĂŽle militaire du Plessis.

    Jusqu'en 1789, on parlait de Ville du Plessis-Macé (agglomération fortifiée, juxtaposée au Chùteau féodal d'un seigneur puissant) ; Macé 1er (1040-1090) ayant donné sa ville et abandonné ses droits aux moines bénédictins, la ville du Plessis-Macé devint un fief ecclésiastique, soumis à l'autorité exclusive de l'abbé de l'abbaye Saint-Serge d'Angers : le seigneur était maßtre dans son chùteau et l'abbé dans sa ville.

    Au XIVe siÚcle, le chùteau fut pris et presque démoli par les Anglais ainsi que la ville et l'église, lesquels furent abandonnés pendant presque un siÚcle.

    Louis II de Beaumont-Bressuire, sénéchal du Poitou et ami de Louis XI, restaura le chùteau (1437-1475), le prieuré, l'église et la paroisse. La ville du Plessis restera jusqu'à nos jours ce qu'en fit Louis de Beaumont.

    En 1789, toutes les traditions et les droits furent anéantis. La ville devint un tout petit bourg dont le chùteau reste la gloire.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La mairie.
    La mairie.

    Administration actuelle

    Depuis le , Le Plessis-Macé constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou, et dispose d'un maire délégué.

    Liste des maires délégués successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    janvier 2016 septembre 2017 Hervé Racat[3]
    septembre 2017 en cours Sylviane Duarte[4]

    Administration ancienne

    Liste des maires successifs[5]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    an IX La Rochegravé
    novembre 1806 Mathurin Bellier
    février 1807 Jacques Vaillant
    février 1813 Charles du Bois de Maquillé
    avril 1815 Alexandre Parage
    juillet 1815 Charles du Bois de Maquillé
    décembre 1817 Alexandre Parage
    1837 René-Théodore Bourbon
    janvier 1851 Charles du Bois de Maquillé
    janvier 1852 Alexandre Parage
    juin 1859 Jos. RĂ©tif
    1876 Alfred Walsh
    1878 V. de Maquillé
    1908 Charles Vaillant
    1919 Édouard Bazire
    1935 Auguste Vaillant
    1945 Louis Plaçais
    1965 Émile Rousseau
    1979 Georges Pasquier
    1983 René Brin
    juin 1995 1999 Élie Robert
    2000 mars 2008 André Fresneau
    mars 2008 décembre 2015 Jean-Pierre Hébé[6] DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Ancienne situation administrative

    Jusqu'en , la commune est intĂ©grĂ©e Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration d'Angers Loire MĂ©tropole[7], elle-mĂȘme membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers[8].

    Autres groupements : syndicat Brionneau-Mayenne, SIVM de Longuenée. Ces syndicats intercommunaux sont dissous du fait de la création de Longuenée-en-Anjou.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[10] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 1 230 habitants, en diminution de −2,07 % par rapport Ă  2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    261338514416416431463454431
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    416403399433375370361338329
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    308301276255255260268294282
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013 -
    3234887437709501 2081 2561 230-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (9,1 %) est en effet infĂ©rieur au taux national (21,8 %) et au taux dĂ©partemental (21,4 %). À l'instar des rĂ©partitions nationale et dĂ©partementale, la population fĂ©minine de la commune est supĂ©rieure Ă  la population masculine. Le taux (50,4 %) est du mĂȘme ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'ùge est, en 2008, la suivante :

    • 49,6 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 28 %, 15 Ă  29 ans = 17,9 %, 30 Ă  44 ans = 27,5 %, 45 Ă  59 ans = 17,7 %, plus de 60 ans = 8,9 %) ;
    • 50,4 % de femmes (0 Ă  14 ans = 29,7 %, 15 Ă  29 ans = 13,8 %, 30 Ă  44 ans = 30 %, 45 Ă  59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 9,4 %).
    Pyramide des ùges à Le Plessis-Macé en 2008 en pourcentage[13]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ans ou +
    0,2
    2,2
    75 Ă  89 ans
    2,5
    6,7
    60 Ă  74 ans
    6,7
    17,7
    45 Ă  59 ans
    17,1
    27,5
    30 Ă  44 ans
    30,0
    17,9
    15 Ă  29 ans
    13,8
    28,0
    0 Ă  14 ans
    29,7
    Pyramide des ùges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[14].
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,1
    6,3
    75 Ă  89 ans
    9,5
    12,1
    60 Ă  74 ans
    13,1
    20,0
    45 Ă  59 ans
    19,4
    20,3
    30 Ă  44 ans
    19,3
    20,2
    15 Ă  29 ans
    18,9
    20,7
    0 Ă  14 ans
    18,7

    Vie locale

    Le collÚge le plus proche se situe à Montreuil-Juigné, dont le secteur concerne les communes de Cantenay-Epinard, Feneu, La Membrolle-sur-Longuenée, Plessis-Macé, Soulaire et Bourg, Montreuil-Juigné, La Meignanne[15].

    Tous les ans se dĂ©roule le festival d'Anjou, principalement au chĂąteau du Plessis-MacĂ©. En 2015, plus de 23 000 spectateurs on assistĂ© au festival[16].

    Économie

    Sur 57 établissements présents sur la commune à fin 2010, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 18 % du secteur de la construction, 56 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[17].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Pierre.
    Une partie du chĂąteau vue depuis le village.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. PrĂ©fecture de Maine-et-Loire, Recueil spĂ©cial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 19-20-21, arrĂȘtĂ© no DRCL/BCL/2015-80 du 23 novembre 2015 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de LonguenĂ©e-en-Anjou.
    2. Voir l'Édit du Plessis-MacĂ© sur Wikisource.
    3. Qui sont vos élus ?, Mairie délégué du Plessis-Macé, consulté le 15 avril 2016.
    4. Le conseil municipal de Longuenée-en-Anjou, longuenee-en-anjou.fr, consulté le 25 mai 2018.
    5. Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 3, Angers, H. Siraudeau, (BNF 40869771), p. 221.
    6. Ouest-France, Le conseil des 15 élus et leurs délégués ont été désignés, article du 31 mars 2014.
    7. Insee, Composition de l'EPCI d'Angers Loire Métropole (244900015), consulté le 15 novembre 2012.
    8. PrĂ©fecture de Maine-et-Loire, ArrĂȘtĂ© DRCL no 879 du 13 dĂ©cembre 2011, RAA spĂ©cial du 21 dĂ©cembre 2011.
    9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    13. « Évolution et structure de la population Ă  Le Plessis-MacĂ© en 2008 », sur le site de l'Insee (consultĂ© le ).
    14. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    15. Site du CollÚge Jean Zay de Montreuil-Juigné.
    16. Ouest-France, Festival d'Anjou. Entre 23 000 et 24 000 spectateurs, article du 28 juin 2015.
    17. Insee, Statistiques locales du territoire du Plessis-Macé (49), consultées le 5 mai 2013.
    18. « Chùteau du Plessis-Macé », notice no PA00109231, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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