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Le Parc (Manche)

Le Parc est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Manche en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 917 habitants[Note 1]. Elle est crĂ©Ă©e le par la fusion simple de trois communes (Braffais, Plomb et Sainte-Pience), sous le rĂ©gime juridique des communes nouvelles.

Le Parc
Le Parc (Manche)
L'Ă©glise Sainte-Pience.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Marc Leneveu
2020-2026
Code postal 50870
Code commune 50535
DĂ©mographie
Gentilé Parquois
Population
municipale
917 hab. (2020)
DensitĂ© 41 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 45â€Č 30″ nord, 1° 17â€Č 33″ ouest
Altitude Min. 14 m
Max. 201 m
Superficie 22,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Avranches
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Avranches
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Le Parc
Liens
Site web commune-leparc.sitego.fr

    GĂ©ographie

    Panneau de l'entrée sud.

    Le village du Parc est un lieu-dit de l'ancienne commune de Sainte-Pience, situĂ© sur la route reliant Avranches Ă  Villedieu-les-PoĂȘles. Connu depuis le Moyen Âge, il y Ă©tait dĂ©crit la prĂ©sence d'une maison forte prĂšs d'un Ă©tang, « au bout du chemin du vieux logis entourĂ© par un parc Ă  gibier Â»[1].

    Le lieu est Ă©galement connu par son carrefour qui faisait l'objet de bouchons avant l'ouverture de l'autoroute A84.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 1 059 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « BrĂ©cey », sur la commune de BrĂ©cey, mise en service en 1996[8] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 100 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et Ă  23 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,9 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Parc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Toponymie

    La commune nouvelle prend le nom du lieu-dit de l'ancienne commune de Sainte-Pience, connu depuis le Moyen Âge[1].

    Le Parc est attestĂ©e sous la forme Parcus au Moyen Âge. Les parcs des chĂąteaux nourrissaient des bĂȘtes sauvages destinĂ©es Ă  ĂȘtre chassĂ©es. Au parc s'opposait la forĂȘt, que son nom, dĂ©rivĂ© du mot foris (« en dehors »), dĂ©signait comme extĂ©rieure au parc[20].

    Histoire

    Les trois anciennes communes.

    Le village du Parc est un lieu-dit connu depuis le XVe siÚcle sous le nom de "parc de l'ancien manoir de la MartiniÚre de Braffais"[21], appelé le Chùteau.

    La commune est créée le par la fusion de trois communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales.

    L'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral fixant les conditions a Ă©tĂ© publiĂ© le [22]. Il prĂ©cise que le siĂšge de la nouvelle commune est fixĂ© 2 route de Villedieu, sur l'ancienne commune de Sainte-Pience. Il n'est pas crĂ©Ă© de communes dĂ©lĂ©guĂ©es.

    Depuis le , la commune du Parc fait partie de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie.

    Les trois anciennes communes sont situées dans trois cantons différents : canton d'Isigny-le-Buat (Braffais), canton d'Avranches (Plomb) et canton de Bréhal (Sainte-Pience). Ce découpage est conservé aprÚs la création de la commune nouvelle, jusqu'à ce qu'un décret du rattache entiÚrement la commune au canton d'Avranches.

    Politique et administration

    Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal est composé des conseillers des trois anciennes communes, dont le maire et huit adjoints. Une nouvelle mairie a été créée, et les trois anciennes mairies de Braffais, Plomb et Sainte-Pience ont été désaffectées à l'usage du public. Celle de Braffais est utilisée depuis 2016 par l'Association Mont Billard Saint-Michel.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    À la suite du dĂ©cret du , la commune est entiĂšrement rattachĂ©e au canton d'Avranches[23].

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Janvier 2016[24] mai 2020 Christophe Cossé SE Chef d'entreprise, ancien maire de Braffais
    mai 2020[25] En cours Marc Leneveu SE Fonctionnaire

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2020, la commune comptait 917 habitants[Note 9], en augmentation de 1,78 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    2014 2019 2020
    901921917
    (Sources : Insee Ă  partir de 2014[26].)

    Culture locale et patrimoine

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes mĂ©diĂ©vales du milieu du XIIe siĂšcle au dĂ©but du XVIe siĂšcle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 71.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Brécey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Le Parc et Brécey », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Brécey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Le Parc et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    13. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    14. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. Georges Gougenheim et Préface d'Alain Rey, Les mots français dans l'histoire et dans la vie, Omnibus, , 766 p. (ISBN 978-2-258-08417-9, lire en ligne), p. 231.
    21. René Gautier, 601 communes et lieux de vie de la Manche.
    22. « Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de la Manche septembre 2015 - numĂ©ro spĂ©cial 69 », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de la Manche, no 69,‎ (lire en ligne [PDF]).
    23. Décret no 2020-212 du 5 mars 2020 modifiant le décret no 2014-246 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Manche..
    24. « Christophe Cossé, maire de la commune du Parc », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    25. « Marc Leneveu élu nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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