Le Lion-d'Angers (ancienne commune)
Le Lion-d'Angers est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Le Lion-d'Angers | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Intercommunalité | C.C. des Vallées du Haut-Anjou | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code postal | 49220 | ||||
Code commune | 49176 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lionnais | ||||
Population | 4 077 hab. (2013) | ||||
Densité | 99 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 43″ nord, 0° 42′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 78 m |
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Superficie | 41,11 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Tiercé | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Le Lion-d'Angers | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Le , elle fusionne avec sa voisine Andigné au sein de la commune nouvelle du Lion-d'Angers[1].
GĂ©ographie
Localisation
Le Lion-d'Angers est située à 25 km au nord-ouest d'Angers et à 15 km au sud-est de Segré.
Toponymie
L'origine du mot Lion dans le nom de la commune viendrait vraisemblablement de Légion. On rapporte qu'une légion romaine de César s'y serait établie à l'époque gallo-romaine. Plus tard, au Xe siècle, Le Lion-d'Angers a eu comme nom Legio, ce qui vient soutenir cette thèse[2].
Histoire
Les seigneurs du Lion[3] sont les mêmes que ceux de Candé, de Geoffroy Rorgon au XIe siècle jusqu'à Geoffroy VI de Châteaubriant (né vers 1237-†1284). Le fils aîné de ce dernier, Geoffroy VII continue les seigneurs de Châteaubriant et de Candé (vers 1258-1301), alors que son cadet Jean des Roches-Baritaut (vers 1265-vers 1312) hérite du Lion-d'Angers. Il est le quadrisaïeul de Théaud de Châteaubriant des Roches-Baritaut (vers 1440-av. 1470), père de René (†ap. 1492), lui-même père de Marie, dame du Lion, qui apporte la seigneurie à son mari Jean III de Chambes (1445-av. 1519), seigneur de Montsoreau.
Leur fils Philippe de Chambes de Montsoreau (1500-av. 1574) ou leur petit-fils Jean IV de Chambes (1530-1575 ; frère aîné de Charles et donc beau-frère de la fameuse dame de Monsoreau) vendent pour moins de 12 000 livres, le , à René de Montbourcher (†1585). Sa fille Françoise de Montbourcher, dame du Lion, épouse 1re son lointain cousin, autre René de Montbourcher, sgr. du Bordage (vers 1515-1593) : d'où postérité, puis 2e Anne de Franquetot de Saint-Hélis. Au XVIIe siècle, Le Lion-d'Angers reste aux mains de la famille de Montbourcher du Bordage. Puis on trouve Jacques-René de Girard de Charnacé, sieur du Bois-Montbourcher, comme seigneur du Lion en 1716 ; son fils Charles-François, marquis de Charnacé, est aussi sgr. du Lion, de Changé et du Plessis-Malineau.
En juin 1940, le 4e Groupe Franc Motorisé de Cavalerie, commandé par le capitaine François Huet, livra au Lion-d'Angers un courageux combat de retardement, sous de forts bombardements aériens.
En , deux trains transportant des prisonniers de Rennes vers l'Allemagne ont été assemblés au Lion-d'Angers pour former un seul convoi : le Train de Langeais.
Le , Le Lion-d'Angers fusionne avec la commune voisine d'Andigné. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé au Lion-d'Angers.
Politique et administration
Liste des maires
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Le Lion-d'Angers est chef-lieu du canton du Lion-d'Angers, et fait partie de l'arrondissement de Segré[5]. Ce canton compte alors quinze communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Tiercé, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[6].
Jumelages
La commune est jumelée avec :
- Wiveliscombe (Angleterre) ;
- Bad Buchau (Allemagne) ;
- Nivnice (Tchéquie).
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 4 077 habitants, en augmentation de 11,48 % par rapport Ă 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges en 2008
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 Ă 14 ans = 18,8 %, 15 Ă 29 ans = 18 %, 30 Ă 44 ans = 18,2 %, 45 Ă 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 26,4 %).
Vie locale
Le Lion-d'Angers possède trois fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris.
Enseignement
Les établissements éducatifs de la commune relèvent de l'académie de Nantes qui évolue sous la supervision de l'Inspection académique de Maine-et-Loire.
La commune du Lion-d'Angers compte deux établissements du premier degré[13] :
- Ă©cole maternelle et primaire publique Edmond-Girard ;
- école maternelle et primaire privée Sainte-Claire.
Deux collèges (établissements du second degré) sont également présents au Lion-d'Angers[13] :
- collège public du Val-d'Oudon ;
- collège privé François-d'Assise.
Secours
Le Lion-d'Angers dispose d'un centre de secours permettant l'intervention des équipes de secours sur une dizaine de communes avoisinantes. Il fait partie du groupement territorial Nord-Segréen. Il est composé de quarante-six Sapeurs-pompiers volontaires assurant des astreintes opérationnelles sur l'ensemble de l'année.
Le centre de secours du Lion-d'Angers dispose de 8 véhicules (VLCG, VLHR, FPTSR, VSAV, VTU, CCF, CCGC, EPSA) permettant d'intervenir dans les situations de secours les plus variées.
PĂ©riodes | Chefs de centre successifs[14] | |
2014 | 2015 | Adjudant-chef Patrick Galon |
2009 | 2014 | Lieutenant Christophe Scholl |
2006 | 2009 | Lieutenant Jean-Christophe Robin |
2006 | Major Jean-Louis Beschus |
Activités hippiques
C'est au Lion-d'Angers que trouve l'hippodrome de l'Isle-Briand qui accueille des courses hippiques tout au long de l'année dont, notamment, des courses pour le PMU.
Le Haras national de l'Isle Briand abrite aussi l'un des haras nationaux.
Chaque année, dans cette ville, est organisée une compétition comptant pour les Championnats du monde de Concours complet des chevaux de 6 et 7 ans.
Économie
Sur 316 établissements présents sur la commune à fin 2010, 21 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 47 % de celui du commerce et des services et 19 % du secteur de l'administration et de la santé[15].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune abrite quatre monuments historiques :
- Église Saint-Martin du XIe siècle, classée et inscrite monument historique par arrêté du [16]. Peintures murales du XVIe siècle. En 1918, la foudre détruit son clocher, reconstruit à l'identique en 1997 ;
- Ensemble mégalithique, inscrit par arrêté du [17] ;
- Logis du Lion-d'Angers, inscrit par arrêté du [18] ;
- Manoir Les Vents, inscrit par arrêté du [19].
Ă€ noter Ă©galement :
- Haras national de l'Isle Briand, qui reçoit le mondial du Lion-d'Angers, concours complet d'équitation.
Personnalités liées à la commune
- Louis-Jules-François-Joseph d'Andigné de Mayneuf (1756-1822), éveque de Nantes (1817-1822), est né au Lion-d'Angers.
- Pierre-Mathurin Mercier la Vendée (1774-1801), militaire, né au Lion-d'Angers ;
- Paul Louis Joseph Delhumeau (1888-1945)[20], né au Lion-d'Angers, Curé de Tiercé 1933-35, de Segré 1935-45, dans la Grande Guerre : cité à l'Ordre du régiment n°118, croix de guerre, étoile de bronze ;
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne).
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd. (lire en ligne), p. 520-523.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie du Lion-d'Angers
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Arrêté no DRCL/BCL/2015-619 du 12 août 2015 portant création de la commune nouvelle du Lion-d’Angers », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 56,‎ (lire en ligne [PDF]).
- Histoire du Lion-d’Angers sur le site de la mairie du Lion-d'Angers.
- CĂ©lestin Port 1876, p. 520-523.
- Ouest-France, Étienne Glémot repart pour un deuxième mandat, article du 31 mars 2014
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune du Lion-d'Angers, consultée le 7 mars 2015
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à Le Lion-d'Angers en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Vie scolaire sur le site de la mairie du Lion-d'Angers.
- Centre de secours du Lion d'Angers.
- Insee, Statistiques locales du territoire du Lion-d'Angers (49), consultées le 20 avril 2013.
- « Église », notice no PA00109148, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ensemble mégalithique », notice no PA00109149, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison », notice no PA00109150, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Manoir Les Vents », notice no PA00109151, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Paul Delhumeau, origine », sur GeneaNet,