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Pierre-Mathurin Mercier la Vendée

Pierre-Mathurin Mercier dit la Vendée, né le au Lion-d'Angers en France et mort le à La Motte en France, est une personnalité militaire, commandant de la légion de Vannes et de l'Armée catholique et royale des Côtes-du-Nord lors de la Chouannerie et de la Guerre de Vendée.

Pierre-Mathurin Mercier
Surnom La Vendée
Naissance
Le Lion-d'Angers
DĂ©cès (Ă  26 ans)
La Motte
Origine Français
Allégeance Chouan
Grade Maréchal de camp
Années de service 1793 – 1801
Commandement LĂ©gion de Vannes,
Armée catholique et royale des Côtes-du-Nord
Conflits Chouannerie
Guerre de Vendée
Faits d'armes Virée de Galerne
Bataille du Mans
Bataille de Savenay
Bataille de Quiberon
Prise de Saint-Brieuc
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Ses origines

Pierre Mathurin Mercier est né le au Lion-d'Angers en Maine-et-Loire, il est le fils de Pierre Mercier et Lucrèce Touzé, aubergistes à la Boule d'or du Lion-d'Angers.

Originaire d'une famille bourgeoise « distinguée par ses mœurs et par sa probité », il avait reçu une très bonne éducation. Ses parents déménagent à Château-Gontier en 1784 et y tiennent l'hôtellerie du Louvre[1].

Acte de baptĂŞme de Pierre-Mathurin Mercier.

L'insurrection vendéenne

ConcernĂ© par la levĂ©e des 300 000 hommes, lorsqu'il apprit, vers la fin de 1793, que les habitants de la VendĂ©e s'Ă©taient armĂ©s pour la dĂ©fense du trĂ´ne, il partit avec quelques jeunes gens pour se ranger sous leurs drapeaux. Quoiqu'il fĂ»t Ă  peine âgĂ© de dix-neuf ans, on lui confia le commandement d'une compagnie ; et il fit, comme capitaine, toutes les campagnes de cette Ă©poque jusqu'Ă  la bataille du Mans, oĂą il faisait partie du corps qui soutint avec courage les attaques des rĂ©publicains près de Pont-Lieue. Après la dĂ©route de l'armĂ©e royale, n'ayant pu repasser la Loire, il se rendit en Bretagne avec Georges Cadoudal, avec qui il se lia bientĂ´t d'une Ă©troite amitiĂ©. Il fut chargĂ© en 1794 du commandement d'une des divisions insurrectionnelles du Morbihan, et il acquit dans cette contrĂ©e une grande influence. Les royalistes ayant Ă©prouvĂ© dans ce temps-lĂ  quelques Ă©checs, Mercier et Cadoudal furent surpris par une colonne rĂ©publicaine, et traĂ®nĂ©s dans une prison de Brest, d'oĂą ils rĂ©ussirent Ă  s'Ă©chapper au bout de quelques mois.

Revenus au milieu des royalistes du Morbihan, ils y reprirent leurs fonctions ; et, dans le mois de juin 1795, ils se dirigèrent vers Quiberon pour protéger le débarquement de l'armée royale. Après la catastrophe qui termina cette entreprise, et lorsque le chevalier de Tinténiac eut péri, Cadoudal et Mercier ramenèrent les royalistes bretons dans le Morbihan, et ils en furent dès lors les véritables chefs. Mercier fit ensuite un voyage à l'île d'Yeu, et il y fut présenté au comte d'Artois, qui goûta beaucoup son esprit et ses manières franches et loyales. Le , il reçut de ce prince le brevet de maréchal de camp. Ce fut à cette époque qu'à l'exemple de Cadoudal il accepta l'amnistie des républicains, et qu'il parut déposer les armes. Mais ne perdant pas de vue le but de toutes ses actions, le rétablissement de la monarchie, il continua secrètement à diriger l'organisation de ses troupes, à entretenir leur zèle ; et ce fut ainsi que, dès le commencement de 1799, il fut en mesure de le faire éclater. Envoyé à cette époque à Londres, auprès du comte d'Artois, il pressa vivement des envois d'armes et d'argent ; et dès qu'il les eût obtenus, il revint en Bretagne, où il s'empara de Saint-Brieuc dans les premiers jours de janvier, et y délivra les prisonniers royalistes. Cet exploit attira sur lui l'attention des républicains ; ils l'environnèrent de forces nombreuses, et lui tendirent des embûches, dans l'une desquelles il fut tué le à La Motte, près de Loudéac. Sa mort provoqua la fureur du chef local Dujardin contre la commune de La Motte, accusée d'avoir livré Mercier.

Ses restes mortels sont déposés dans le monument de Cadoudal, à Auray.

Fratrie/Descendance

  • François Mercier, son frère, chouan et l'un des chefs de la compagnie de Fromentières
  • Marie-Lucrèce Mercier (1776-1831), dite la fiancĂ©e de Cadoudal. Elle devient ursuline Ă  Château Gontier ;
  • FĂ©lix-Élie Mercier, puis Mercier La VendĂ©e (1781-1846), notaire. Il obtient par ordonnance royale du le droit d’attacher Ă  son nom ce lui de « de la VendĂ©e », dont descendance.

Notes et références

  1. « d'après une note de Mme Mauguéret, l'hôtel du Louvre était très bien tenu par des Mercier, du Lion. » (Abbé Angot, Dictionnaire Historique de la Mayenne, t. IV, p. 623).

Sources

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