Laurent Aké Assi
Laurent AkĂ© Assi, nĂ© le Ă Agboville[1] et mort le Ă Abidjan, est un botaniste ivoirien, ethnobotaniste et professeur de botanique Ă lâuniversitĂ© d'Abidjan. Il obtient son diplĂŽme d'ingĂ©nieur agronome en 1961 et son doctorat d'Etat Ăšs sciences en 1984.
Naissance |
Agboville |
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DĂ©cĂšs |
Abidjan |
Nationalité | Ivoirienne |
Domaines | Botaniste, ethnobotaniste et professeur de botanique |
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Institutions | Université d'Abidjan |
Distinctions | Médaille de bronze de la Société nationale de protection de la nature |
Parfois surnommĂ© « le gĂ©nie de la brousse », « le gĂ©nie de la nature » ou encore « le gĂ©nie de la forĂȘt ivoirienne »[2] - [3], il compte parmi les grandes figures de la botanique du XXe et dĂ©but du XXIe siĂšcles en Afrique de l'Ouest.
ĂlĂ©ments de biographie
En grande partie autodidacte pour ce qui concerne ses Ă©tudes secondaires et supĂ©rieures, il a, avec de nombreux Ă©tudiants et d'autres botanistes, ainsi que des forestiers (membres de la Sodefor) et des organismes tels que le « Centre National de Floristique » de l'UniversitĂ© FĂ©lix Houphouet-Boigny, passĂ© sa vie Ă Ă©tudier, inventorier, promouvoir et dĂ©fendre la flore sauvage et cultivĂ©e traditionnellement de CĂŽte d'Ivoire[3], et notamment la riche flore des forĂȘts classĂ©es (de la forĂȘt de BossematiĂ© aux forĂȘts cĂŽtiĂšres, en passant par les bois sacrĂ©s qui ont conservĂ© une biodiversitĂ© autochtone particuliĂšrement intĂ©ressante en tant qu'« Ăźlots forestiers » relativement Ă©pargnĂ©s par la surexploitation bien que prĂ©sents dans des rĂ©gions parfois densĂ©ment amĂ©nagĂ©es par l'Homme[4] en tant que lieux de mĂ©moire et de protection de plantes liturgiques, plantes indicatrices de lieux de culte ou plantes abritant des divinitĂ©s, lieux oĂč les arbres et leur biodiversitĂ© associĂ©e (lianes, strate herbacĂ©e, faune, fonge, etc) de la forĂȘt primaire sont souvent restĂ©s protĂ©gĂ© par des tabous culturels et religieux communautaires[5].
Ă l'Ăąge de 16 ans, ce fils de garde forestier est invitĂ© par son pĂšre Ă accompagner le professeur et botanistes français G. Mangenot en forĂȘt pour l'aider Ă identifier la flore locale.
Mangenot voit rapidement en lui un futur botaniste : « AkĂ© Assi a un sens exceptionnel dâobservation, une mĂ©moire phĂ©nomĂ©nale, câest un travailleur infatigable. Ces qualitĂ©s, jâen suis sĂ»r, feront de lui un botaniste ».
Laurent AkĂ©-Assi Ă©tait douĂ© d'une excellente mĂ©moire et a Ă©tĂ© sensibilisĂ© Ă la botanique en servant de guide et traducteur. « Je peux dire que jâavais des prĂ©dispositions, une facilitĂ© dâassimilation qui ont trouvĂ© lâoccasion dâĂ©clore. Mon pĂšre, garde forestier, recevait des botanistes français qui voulaient constituer des herbiers. Mon rĂŽle dâinterprĂšte mâa permis dâĂȘtre remarquĂ© par le professeur Mangenot. Tout est parti de là », dit-il en 2003 Ă la revue Africultures[6].
L. Aké Assi part en France effectuer un stage de botanique en alternance au sein du Laboratoire de Phanérogamie du Muséum national d'histoire naturelle de Paris et au sein du Laboratoire de biologie végétale de la Sorbonne Paris-Cuvier (sur demande du Président Houphouët-Boigny), mais c'est avec une thÚse de doctorat obtenue en 1961 qu'il rentre.
Il devient alors IngĂ©nieur agronome au ministĂšre de l'Agriculture et il sera aussi durant 8 ans chargĂ© de mission au MinistĂšre ivoirien de la recherche scientifique (de 1972 Ă 1980), tout en Ă©tant Professeur de Botanique Ă lâĂ©cole forestiĂšre du Banco d'Abidjan, poste qu'il occupera durant 20 ans, de 1964 Ă 1984)[3], au service de l'UniversitĂ© dâAbidjan, oĂč il obtient un doctorat en 1984, appuyĂ© sur une thĂšse consacrĂ©e Ă l'Ă©tude descriptive et biogĂ©ographique de la flore de la CĂŽte dâIvoire[7] et entreprend dĂšs 1963, en plus de ses activitĂ©s dâenseignement, la crĂ©ation d'un jardin botanique (Ă l'UniversitĂ© de Cocody), qui deviendra une forĂȘt jardinĂ©e de quelques hectares oĂč il plante et conserve des exemplaires de toutes les espĂšces vĂ©gĂ©tales qu'il trouve en CĂŽte dâIvoire (certaines semblant depuis Ă©teintes ailleurs Ă la suite des pressions anthropiques sur la nature).
Il crĂ©e un herbier au « Centre national floristique » de l'UniversitĂ© de Cocody. Cet herbier dont il sera le conservateur abrite aujourd'hui plus de 22 250 espĂšces vĂ©gĂ©tales, sous forme d'une collection d'environ 60 000 spĂ©cimens de plantes supĂ©rieures disponibles comme rĂ©fĂ©rences ou sujet d'Ă©tude pour les Ă©tudiants et chercheurs. Câest aujourd'hui le plus riche de tous les herbiers d'Afrique de lâOuest ; cette collection fait depuis 2010, ainsi que d'autres documents joints, l'objet d'une action de numĂ©risation, lancĂ© par le Bureau national d'Ă©tudes techniques et de dĂ©veloppement[8] de CĂŽte d'Ivoire (BNETD, qui a prĂ©parĂ© (et participĂ©) en 2014 au Colloque international Geo-Tech ForCarbone 2014 sur l'utilisation des Technologies GĂ©ospatiales pour la Gestion intĂ©grĂ©e durable des forĂȘts et des Puits de carbone, les 15, 16 et Ă Abidjan[9]), dans le cadre du projet « Renforcement des capacitĂ©s et accĂšs aux donnĂ©es satellitaires pour le suivi des forĂȘts en Afrique Centrale et de l'Ouest » de GEOFORAFRI et dans le cadre du mĂ©canisme de rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă effet de serre (GES) issues de la dĂ©forestation et la dĂ©gradation des forĂȘts (REDD+).
Professeur titulaire de botanique Ă la FacultĂ© des sciences et techniques de lâUniversitĂ© dâAbidjan, il forme de nombreux Ă©tudiants et encadre plusieurs thĂšses de doctorat en botanique.
Bien que retraitĂ©, Laurent AkĂ© Assi continue Ă Ă©tudier la flore africaine sud saharienne et malgache et Ă former des botanistes dans plusieurs autres pays. Il est membre de plusieurs grandes sociĂ©tĂ©s savantes (dont la SociĂ©tĂ© botanique de France, lâAssociation scientifique de CĂŽte dâIvoire, lâAcadĂ©mie royale des sciences d'outre-mer de Belgique).
Dans les annĂ©es 2000, grĂące Ă sa liste des espĂšces menacĂ©es en CĂŽte d'Ivoire, il montre dans la « ForĂȘt classĂ©e de Monogaga » (FCM, qui est une forĂȘt littorale sempervirente de basse altitude, humide (pluviomĂ©trie de 2000 Ă 2200 mm/an, mais avec un gradient d'humiditĂ© de la terre ferme Ă la forĂȘt inondĂ©e ou marĂ©cageuse sur sols hydromorphiques[10]. C'est une forĂȘt classĂ©e, qui s'Ă©tend sur une partie du Sud-Ouest du pays, et oĂč les pratiques « modernes » et « traditionnelles » de gestion coexistent[11]), si les espĂšces de la liste rouge de l'UICN s'y montrent plus diversifiĂ©es dans les sites gĂ©rĂ©s par la Sodefor que lĂ oĂč la gestion paysanne de cette forĂȘt est pratiquĂ©e, en revanche la gestion traditionnelle a mieux prĂ©servĂ© les espĂšces menacĂ©es de la liste rouge nationale :
« Pour la Sodefor, ce sont les Ă©cosystĂšmes forestiers les plus denses (les âforĂȘts noires') et les terres qu'ils occupent qui constituent le patrimoine naturel : pour ĂȘtre transmis aux gĂ©nĂ©rations futures, il doit ĂȘtre protĂ©gĂ© de toutes les activitĂ©s humaines et surtout de la mise en culture. Pour les fermiers wanne, en revanche, les vieilles forĂȘts (kporo) comme les jachĂšres anciennes (teteklwoa) sont avant tout des rĂ©serves de terres fertiles qui seront dĂ©frichĂ©es si le besoin s'en fait sentir. Ce qui est transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, au sein des lignages, c'est un ensemble de rĂšgles d'accĂšs Ă certaines ressources et de droits de mise en culture »
â C.Y. Yao & B. Roussel 2007[12]
Laurent Aké Assi est aussi membre de sociétés savantes[1]:
- Société botanique de France, 1956
- Association pour l'Ă©tude taxonomique de la flore de l'Afrique tropicale, 1959
- Association scientifique de CĂŽte d'Ivoire, 1965
- Académie royale belge des sciences d'outre-mer, 1980.
La fondation Aké-Assi et l'IBAAN
En 2012, AkĂ©-Assi souhaite lĂ©guer aux gĂ©nĂ©rations futures, dans les meilleures conditions, le fruit des dĂ©cennies de recherche qu'il a consacrĂ©es Ă la forĂȘt et Ă la flore d'Afrique.
Pour cela, il crĂ©e une fondation, et en son sein un Institut nommĂ© « Institut Botanique AkĂ©-Assi dâAndokoi » (IBAAN[note 1]) dont il souhaite qu'elle puisse pĂ©renniser, voire dĂ©velopper son travail et les outils qu'il a mis en place[13].
Cet institut a plusieurs missions. En particulier :
- Il est chargĂ© de conserver son herbier, reprĂ©sentatif d'une grande partie de la flore de lâAfrique de lâOuest.
- Il met à disposition des étudiants, enseignants, chercheurs ivoiriens et étrangers, mais aussi à disposition des tradithérapeutes du monde entier tous ses travaux, et aussi la bibliothÚque de ses ouvrages rares ou spécialisés.
- Il s'agit aussi de poursuivre le travail de compréhension des conceptions et perceptions du patrimoine naturel par les communautés locales africaines, notamment dans le cas de la gestion forestiÚre[14].
- Il doit continuer à soutenir les savoirs traditionnels et la médecine traditionnelle africaine et donc sa pharmacopée, y compris pour ses aspects « vétérinaires », certains aspects cosmétologiques, ou encore pour conserver ou développer des moyens de lutte biologique[15] ainsi que pour conserver la diversité des plantes alimentaires sauvages).
Ćuvres
Travail de terrain
Ses principaux centres d'activité ont été :
- la connaissance, appuyĂ©e sur la cartographie de la flore et l'inventaire gĂ©nĂ©ral de la flore Ivoirienne, pour alimenter la "Flore GĂ©nĂ©rale de la CĂŽte dâIvoire", dans les forĂȘts classĂ©es (ForĂȘts de Port Gauthier, de Dassioko, de Monogaga[16]... et les parcs nationaux (ex : Parc national de TaĂŻ et sur tout le territoire, ainsi que dans les pays riverains[17])... AkĂ©-Assi a notamment permis la mise en place de systĂšmes d'information gĂ©ographique au service de la connaissance de la biodiversitĂ© ivoirienne, et capables d'intĂ©grer les apports de l'imagerie satellitale, trĂšs utiles pour avoir une perception globale du recul de la forĂȘt ou de certaines Ă©volutions de sa structure, de sa qualitĂ© et de la fragmentation forestiĂšre qui est un facteur important de rĂ©gression de la biodiversitĂ© et rend la forĂȘt plus vulnĂ©rable Ă la surexploitation, dĂ©forestation ou aux incendies de forĂȘt. Ces SIG ont pu intĂ©grer tout ou partie des bases de donnĂ©es floristiques qui intĂšgrent dĂ©jà « la plus grande partie des rĂ©coltes effectuĂ©es en CĂŽte d'Ivoire et dĂ©posĂ©es dans les herbiers de Paris, GenĂšve, et Abidjan, en particulier par le Professeur AkĂ© Assi »[18], ainsi que des donnĂ©es collectĂ©es par l'ORSTOM dans le cadre de la coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e et scientifique de la France ; A titre d'exemple, la base de donnĂ©es du SIG du parc contenait en 2000 dĂ©jĂ 39000 donnĂ©es de rĂ©coltes floristiques faites sur 2000 localitĂ©s ; soit des donnĂ©es gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es pour 5700 taxons, consultables et visualisables cartographique-ment via le logiciel ArcView ;
- la connaissance et la protection des plantes médicinales d'Afrique[19] - [20] en encourageant un certain encadrement de la récolte parfois sauvage des plantes médicinales, afin d'en faire une ressource durable ;
- Les nombreuses prospections botaniques faites dans les différents habitats écologiques et écopaysages du pays ou des pays voisins, lui ont aussi servi à collecter des échantillons vivants mis en culture dans son jardin Botanique universitaire, ainsi que des échantillons destinés à compléter l'Herbier national (3858 espÚces de CÎte d'Ivoire ainsi collectées) et à évaluer les risques d'extinction (ou la disparition effective) pour certaines plantes[21] ;
- la taxonomie, incluant la description de nouvelles espĂšces (de Rubiaceae notamment) [22] ;
- expertise : Il a été Consultant de l'UNESCO pour un Projet pilote de l'enseignement de la biologie en Afrique et à Madagascar (de 1969 à 1971)[23] puis Directeur de Recherche de l'Université des Nations unies, pour le projet de recherche sur la Taxonomie, la Systématique et l'inventaire des ressources naturelles en Afrique sud-saharienne (1998-1999) ;
- une veille et une analyse de la progression de l'anthropisation et des impacts du dĂ©veloppement agricole[24] et urbain sur la flore, (flore forestiĂšre notamment, par exemple de la forĂȘt classĂ©e de Monogaga[25] - [26] ;
- la phyto-Ă©cologie et l'Ă©cologie des paysages[27] et la connectivitĂ© Ă©copaysagĂšre avec par exemple un travail en 1999 sur le thĂšme "De la forĂȘt Ă la mer". Connexions des Ă©cosystĂšmes de la GuinĂ©e au Ghana. Atelier sur l'Ă©tablissement des prioritĂ©s en Afrique de l'Ouest, organisĂ© par l'ONG "Conservation International" ;
Publications
Laurent AkĂ©-Assi a signĂ© plus de 134 publications, ouvrages, notes et articles de botanique : 77 en tant quâauteur et 57 en tant que coauteur[3]. Il a aussi participĂ© Ă la rĂ©daction de flores et dâouvrages de vulgarisation sur les usages des plantes. Parmi ses travaux, on peut citer :
- de nombreuses études de phytochimie et screening phytochimique [28] ou portant sur les propriétés pharmacologiques de plantes, un dictionnaire et des monographies multilingues portant sur le potentiel médicinal (Pharmacopée) de la flore africaines, ainsi que des inventaires[29] et un abrégé de médecine et de pharmacopée Africaines au service des soins de Santé primaire (2011), contre la malaria notamment[30] mais aussi des études sur la pharmacopée d'autres régions d'Afrique ou du monde, jusqu'en République dominicaine[31] ;
- une cartographie, des catalogues systématiques[32] et biogéographiques, de nombreux travaux sur l'écologie et l'évolution de la flore ivoirienne, notamment en coopération avec le Conservatoire et Jardin Botaniques de la Ville de GenÚve, 2011
- un inventaire et suivi de la flore introduite, pour partie susceptible de devenir invasive ou poser des problÚmes d'introgression ou de pollution génétique[33] ;
- une rĂ©flexion sur les liens entre tourisme et amĂ©nagement des forĂȘts et parcs nationaux[34].
Quelques titres
- Contribution à l'étude floristique de la CÎte d'Ivoire et des territoires limitrophes ( ThÚse de doctorat d'université, Faculté des sciences), Paris, 1961, 239 p.
- La flore de la CÎte d'Ivoire : étude descriptive et biogéographique, avec quelque notes ethnobotaniques (ThÚse de doctorat Ús sciences, Faculté des Sciences de l'Université Felix Houphouët-Boigny, 2 juin 1984).
- Aké-Assi, « Une vatiété nouvelle de papayer en CÎte d'Ivoire (Carica papaya) », Bull. Jard. Bot. Etat Brux., 31, fasc. 3, 3 p., s.l., 1961.
Hommages
Distinctions
Pour ses travaux scientifiques et botaniques, Laurent Aké Assi a reçu de nombreuses distinctions honorifiques, dont :
- la Médaille de bronze de la Société nationale de protection de la nature[35] ;
- un titre d'officier de l'Ordre national de CĂŽte d'Ivoire () ;
- un titre d'officier du mérite de l'Ordre de l'éducation nationale de CÎte d'Ivoire () ;
- un titre de Commandeur du MĂ©rite de l'ordre de l'Ă©ducation nationale () ;
- le prix des travaux en botanique de la Faculté des sciences et techniques de l'université d'Abidjan (1986) ;
- un titre de Docteur honoris causa de l'université de la Tuscia (Italie) (1990)[3] ;
- le grade de chevalier de lâordre international des Palmes acadĂ©miques du CAMES.
Taxons nommés en son nom
Plusieurs espÚces ou sous-espÚces[36] de plantes portent son nom, parmi lesquelles un palmier Borassus akeassii[37] dont on extrait traditionnellement au Burkina Faso un vin de rÎnier (vin de palme), et une euphorbiacée de CÎte d'Ivoire et du Ghana, Crotonogynopsis akeassii[38].
Filmographie
Le film Bois sacrĂ© du professeur Laurent AkĂ© Assi, rĂ©alisĂ© en 2011 par Idriss DiabatĂ©, lui est consacrĂ© ainsi qu'Ă la botanique en CĂŽte dâIvoire. Le Professeur y appelle les autoritĂ©s Ă enfin respecter la forĂȘt car « nous avons perdu 42 espĂšces de plantes quâon ne trouve plus dans la nature », qu'on ne trouve plus que dans la mĂ©moire de ceux qui les connaissaient et dans son herbier, herbier qu'il considĂšre comme faisant partie de l'histoire d'un pays[39].
Notes et références
Notes
- à écrire en capitales, pour éviter la confusion avec Ibaan,une municipalité de la province de Batangas dans les Philippines
Références
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- Pirat 2014
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- 75 minutes dans le Bois sacré du Pr Laurent Aké-Assi
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- CĂ©line Pirat, « Hommage au Professeur Laurent AkĂ©-Assi (1931-2014) : "Le gĂ©nie abandonne la forĂȘt" », sur Tela Botanica ActualitĂ©s, (consultĂ© le )
- Céline Pirat, « Laurent Aké Assi : les botanistes se souviennent... », sur Tela Botanica Actualités, (consulté le )
- Biographie et Ćuvre du Pr AkĂ©-Assi
AkĂ© Assi est lâabrĂ©viation botanique standard de Laurent AkĂ© Assi.
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