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Langelot et les Espions

Langelot et les Espions est le deuxième roman de la série Langelot, écrite par le Lieutenant X. Ce roman a été édité pour la première fois en 1966, dans la Bibliothèque verte, sous le numéro 293 de cette collection.

Langelot et les Espions
Image illustrative de l’article Langelot et les Espions
Les plans du Pr Roche-Verger ?

Auteur Lieutenant X
Pays Drapeau de la France France
Genre Espionnage
Éditeur Hachette
Collection Bibliothèque verte
Date de parution 1966
Illustrateur Maurice Paulin
Chronologie
SĂ©rie Langelot

Principaux personnages

  • Langelot (alias « Jean-Pierre Brisquet », alias « Mercure ») : orphelin, sous-lieutenant, agent inexpĂ©rimentĂ© (c'est sa première mission) du Service national d'information fonctionnelle (SNIF), blond, 1,68 m, mince.
  • Hedwige Roche-Verger (alias « Choupette », alias « le Satellite ») : fille du professeur Roche-Verger, blonde, seize ans, orpheline de mère.
  • Commissaire Didier : commissaire divisionnaire de la Direction de la Surveillance du territoire, gros et perpĂ©tuellement essoufflĂ©.
  • Marcello Piombini : agent des services secrets italiens, grand, brun, yeux noirs.
  • Miss Eileen : agent vĂ©tĂ©ran des services secrets anglais, 30 ans environ, au profil chevalin.
  • Professeur Roche-Verger (alias « M. Propergol ») : le plus grand spĂ©cialiste français des fusĂ©es. Grand, maigre, cheveux blancs et longs et mise dĂ©sordonnĂ©e. Chimiste et mathĂ©maticien. Adore les calembours ainsi que les farces et les devinettes.
  • Monsieur TimothĂ©e : balayeur au Centre national d’études sur les fusĂ©es balistiques et cosmiques.
  • VĂ©nus : agent du SNIF, employĂ©e ponctuellement comme femme de mĂ©nage au Centre national d'Ă©tudes sur les fusĂ©es balistiques et cosmiques.
  • Capitaine Montferrand (alias « Soleil ») : chef de la section Protection du SNIF, supĂ©rieur hiĂ©rarchique direct de Langelot. Cheveux gris, visage large et calme. Fume la pipe et boĂ®te lĂ©gèrement.
  • Lieutenant Charles (alias « Mars ») : agent expĂ©rimentĂ© du SNIF. Plus de trente ans, sĂ©ducteur photogĂ©nique d'allure sportive, bronzĂ©, aime le jazz, un peu trop bavard.
  • Lieutenant Alex (alias « Jupiter ») : agent expĂ©rimentĂ© du SNIF, chef de la mission. Plus de trente ans, des yeux tristes, très maigre, la pomme d'Adam proĂ©minente.
  • Asuncion : l'employĂ©e de maison espagnole de la famille Roche-Verger.

Résumé

Choupette est une jeune fille presque comme les autres : elle est la fille du professeur Roche-Verger, le spécialiste français des fusées - que l'on surnomme Monsieur Propergol, par allusion au carburant de ces engins. Il travaille pour le Centre national d'études sur les fusées balistiques et cosmiques.

C'est la semaine du 11 novembre, le week-end approche, il pleut ; elle s'ennuie ferme. Soudain, un jeune inconnu se laisse tomber sur son balcon et frappe à sa fenêtre. Il se présente comme étant Langelot, un agent secret du Service National d'Information Fonctionnelle. Il lui annonce qu'il est venu l'enlever elle et son père, afin de les cacher jusqu'au décollage de la fusée Rosalie. En effet, les services secrets anglais et italiens ont projeté le même plan, afin de s'emparer d'une formule secrète que connaît le professeur Roche-Verger. La France a vendu cette formule, une fois la fusée lancée : enlever le Professeur éviter de payer pour ce secret scientifique.

Cet "enlèvement" inédit a bien lieu ; toute l'équipe se rend dans une résidence du SNIF, sur la côte méditerranéenne orientale. Langelot est supervisé par deux agents plus expérimentés, les lieutenants Charles et Alex. Le voyage est mouvementé, les agents anglais et italiens rivalisant d'imagination pour mettre la main sur le scientifique français.

Peu après leur arrivée sur place, à Figueras près de Port-Vendres, Langelot se retrouve rapidement seul chargé de la protection du farfelu Professeur et de sa charmante fille, flanqué de Monsieur Timothée, le balayeur.

Un piège inattendu se referme alors sur eux, tendu soigneusement par une puissance étrangère. Mais Langelot retourne brillamment la situation. Le Professeur est sauvé ; la fusée Rosalie est lancée ; leurs secrets sont préservés et peuvent être vendus, comme prévu.

Les différentes éditions

Autour du roman

  • Dans ce roman, le hĂ©ros Langelot rencontre pour la première fois Hedwige Roche-Verger, alias Choupette, la fille du professeur Roche-Verger, laquelle deviendra l'une de ses très rares amies. Avec le professeur Roche-Verger (alias Monsieur Propergol) ils reviendront dans plusieurs des romans suivants.
  • Langelot et Choupette se vouvoient dans la première partie du roman, puis se tutoient au moment de soigner ensemble la blessure par balles du lieutenant Charles.
  • Les Roche-Verger habitent au quatrième Ă©tage d'un immeuble rĂ©sidentiel Ă  Châtillon-sous-Bagneux, aujourd'hui Châtillon.
  • Le Professeur Jacques Blamont pionnier des fusĂ©es françaises[1] - [2], a vĂ©cu Ă  Châtillon, oĂą il est mort en 2020.
  • C'est la première apparition du commissaire Didier de la Direction de la Surveillance du territoire (DST), personnage Ă©galement rĂ©current de romans suivants.
  • Le "Centre national d'Ă©tudes sur les fusĂ©es balistiques et cosmiques", situĂ© Ă  une cinquantaine de kilomètres de Paris, n'a pas existĂ©. Le Laboratoire de recherches balistiques et aĂ©rodynamiques (LRBA) a Ă©tĂ© initialement chargĂ© de mettre au point les premiers engins aboutissant Ă  la fusĂ©e-sonde VĂ©ronique. Puis, la SociĂ©tĂ© d'Ă©tude et de rĂ©alisation d'engins balistiques (SEREB) lui a succĂ©dĂ©, jusqu'Ă  la crĂ©ation du Centre national d'Ă©tudes spatiales, entre 1961 et 1965 et de l'Agence spatiale europĂ©enne, bien plus tard, en 1975.
  • Le siège du LRBA Ă©tait Ă  Vernon, Ă  environ soixante-dix kilomètres de Paris. Celui de la SEREB Ă©tait Ă  Saint-Aubin-de-MĂ©doc, en Gironde.
  • CrĂ©Ă© le le LRBA de Vernon rassemble Ă  l'origine 150 spĂ©cialistes allemands du missile balistique V2 recrutĂ©s par l'armĂ©e française, notamment pour dĂ©velopper les moteurs des fusĂ©es.
  • La fusĂ©e VĂ©ronique (premiers vols Ă  Vernon) [3] a volĂ© de 1952 Ă  1967[4], notamment le 24 mars 1966, avec son extension Vesta. Dans le roman, le Professeur Roche-Verger dĂ©clare avoir Ă©tĂ© Ă  la pĂŞche, le jour du lancement de VĂ©ronique[5]. Aucune fusĂ©e Rosalie n'a Ă©tĂ© lancĂ©e.
  • Les fusĂ©es VĂ©ronique sont lancĂ©es du centre d'Hammaguir, dans le Sahara jusqu'en juillet 1967, puis de celui de Kourou ensuite.
  • DĂ©butĂ© en 1959, le programme français de fusĂ©es dit "Pierres prĂ©cieuses" dĂ©bouchera sur les fusĂ©es Diamant (1965), Émeraude, Saphir et Topaze[6].
  • Langelot est notamment confrontĂ© (plutĂ´t violemment) aux services secrets italiens et anglais.
  • Langelot taquine Choupette Ă  propos de la revue Science et Vie Ă  laquelle son père l'a abonnĂ©e.
  • Le professeur Roche-Verger se vante d'avoir glissĂ© une grenouille dans la poche de Wernher von Braun, qui n'aurait pas partagĂ© son sens de l'humour, expliquant ainsi la raison pour laquelle il a refusĂ© de travailler pour les AmĂ©ricains.
  • Selon Langelot, il existe un vieux proverbe du SNIF qui dit « Ce n'est pas mentir que de mentir Ă  un Anglais. »
  • Une partie de l'action du roman se dĂ©roule près du village de Figueras, Ă  dix kilomètres de Port-Vendres.
  • Les agents secrets doivent Ă©viter les barrages d'une compagnie rĂ©publicaine de sĂ©curitĂ© (CRS).
  • Le lieutenant Charles prĂ©cise que cette mission est pour lui la trente-septième.
  • Dans les Ă©changes radio, le capitaine Montferrand utilise le Code Q, notamment pour prĂ©ciser qu'il reste en Ă©coute permanente ("QAP") durant le voyage entre Paris et Figueras.

Notes et références

  1. Jean-François Augereau, « Jacques Blamont, un des pères de l’aventure spatiale française, est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. « Hommage à Jacques Blamont », sur INSU (consulté le ).
  3. « Fusée-sonde véronique 61 - Musée de l'Air et de l'Espace », sur Musée de l'Air et de l'Espace (consulté le ).
  4. http://adsabs.harvard.edu/pdf/2001ESASP.472...31B
  5. Cf. Langelot et les espions, p. 115, Hachette, 1966
  6. « Histoire de l'astronautique européenne en 1965 », sur eurospace.free.fr (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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