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SNIF

Le SNIF (sigle de Service national d'information fonctionnelle) est un service de renseignement fictif créé par le lieutenant X dans la série de romans pour la jeunesse Langelot.

Caractéristiques de fiction

Service secret français « le plus moderne Â», il est de crĂ©ation rĂ©cente, puisqu'il commence Ă  ĂŞtre connu des ennemis de la France tout au dĂ©but des aventures de Langelot, comme en tĂ©moigne une conversation entre son chef, dĂ©signĂ© par « snif Â» et le capitaine Montferrand.

Doté d'un statut militaire, rattaché au Ministre des Armées, le SNIF est commandé par le général Ixe (« Snif »), dont ni le visage ni le nom complet ni l'origine ou l'expérience ne sont connus. « Snif » ne signe même pas la carte d'agent secret de Langelot, visée par le capitaine Montferrand. Dans Langelot et les Exterminateurs Snif, le chef du SNIF, est doté du grade de colonel[1], alors qu'il est signalé le plus souvent comme général. Dans Langelot kidnappé, trois romans après celui-ci, il est général deux étoiles[2].

Le Service est organisĂ© en trois Sections opĂ©rationnelles : Renseignement, Action, Protection, appuyĂ©s par des services gĂ©nĂ©raux : un service d'Intendance, dont le chef est surnommĂ© « capitaine Naphtaline Â»[3], une section Financière (comptabilitĂ©/finances/trĂ©sorerie), une section Technique (armurerie, transmissions, matĂ©riel) et une pour la Documentation, notamment. « Snif » est donc principalement secondĂ© par le discret capitaine Aristide (Renseignement), qui apparaĂ®t au vingt-neuvième roman[4], par le tonitruant commandant Rossini (Action)[5], ainsi que par le capitaine Montferrand (Protection).

Le SNIF emploie environ « un millier Â» d'agents[6].

L'adjoint du capitaine Montferrand, pour la Section « Protection Â», est le capitaine Blandine. L'adjoint du commandant Rossini, pour la Section « Action Â», est le sous-lieutenant Flamant[7]. La devise de la Section « Action Â» est : « Droit au but et pas d'histoires ».

Le siège du SNIF est situĂ© Ă  Paris, dans le XVIe arrondissement, dans le quartier de Passy ; l'hĂ´tel particulier, bien protĂ©gĂ© et bien gardĂ©, indique « SociĂ©tĂ© Nationale Immobilière et Foncière Â»[8]. Dans Paris, certains cafĂ©s comportent, derrière leurs toilettes, des pièces aux accès secrets dans lesquelles se trouvent des permanences du SNIF. Le SNIF possède des antennes Ă  l'Ă©tranger, notamment aux États-Unis[5].

Peu de traditions sont rattachĂ©es au SNIF, Ă  l'exception de sa devise souvent mentionnĂ©e : « Solitaires mais solidaires Â», qui rappelle Ă  la fois l'impĂ©ratif de l'isolement, voire du cloisonnement, de l'agent secret et l'impĂ©ratif de solidaritĂ© dans les moments dĂ©cisifs.

Cette devise pourrait rappeler la pensée d'Albert Camus[9], sans référence explicite par Volkoff à celle-ci. En 2008, un critique de cinéma utilise la même expression pour caractériser les héros du film L'Armée des ombres, dédié aux résistants de la deuxième guerre mondiale, sorti en 1969[10].

La marque du SNIF est un blason comportant un coq ; elle se retrouve sur la carte d'agent secret de Langelot.

Les agents du SNIF agissent toujours en tenue civile. Aucun Ă©pisode ne voit Langelot en uniforme, pas davantage que ses chefs, y compris le jour de la remise des cartes d'agents secrets, en fin de formation.

Outre les services mentionnés, il comprend aussi :

  • l'Ă©cole du SNIF, situĂ©e Ă  bord d'un navire, le Monsieur de Tourville. L'action du premier roman de la sĂ©rie se dĂ©roule Ă  bord de ce navire [11].

Langelot utilise une interjection lorsqu'il est confrontĂ© Ă  un problème et qu'il cherche une solution, c'est en quelque sorte son « cri de guerre Â» : Snif-Snif.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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