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LachĂšs

Le LachĂšs (en grec ancien Î›ÎŹÏ‡Î·Ï‚) est un dialogue de Platon sur le courage. Les dialogues de jeunesse de Platon, qu'on appelle dialogues socratiques, tant ils sont imprĂ©gnĂ©s de la pensĂ©e de son maĂźtre, sont des dialogues qui cherchent Ă  dĂ©finir certaines vertus morales (Charmide, Euthyphron et MĂ©non). AthĂ©nĂ©e reproche Ă  Platon d’attaquer la rĂ©putation de MĂ©lĂ©sias, qui s'opposa aux vues politiques de PĂ©riclĂšs, et Lysimaque, fils d'Aristide : il dit qu'ils dĂ©shonoraient la vertu de leurs pĂšres[1].

Début du LachÚs (édition vénitienne de 1513).

La discussion rapportée par Platon dans le LachÚs voit Socrate aux prises avec le célÚbre général athénien LachÚs. Lors de cette discussion, les protagonistes tentent de définir le courage. LachÚs, pourtant bien placé pour savoir ce que désigne ce mot, propose plusieurs définitions successives qui, toutes, sont réfutées par les questions de Socrate et les distinctions conceptuelles qu'elles entraßnent. Le dialogue s'achÚve sur un échec : les interlocuteurs se quittent sans avoir réussi à apporter une définition satisfaisante.

Personnages

  • Socrate ;
  • Lysimaque d'AixonĂš : Lysimaque est connu parce qu'il est le fils de l’homme d’État Aristide le Juste. Il a baptisĂ© son propre fils du nom d’Aristide, dans l’espoir que le jeune homme connaisse un aussi glorieux destin que son grand-pĂšre. Se prĂ©sentant dans le dialogue comme un vieil ami du dĂ©funt Sophronisque, le pĂšre de Socrate, il prie ce dernier de bien vouloir l’aider Ă  perfectionner l’éducation de son fils
  • Nicias : Nicias est un gĂ©nĂ©ral athĂ©nien dĂ©peint dans le dialogue comme un interlocuteur sage, cultivĂ© et modĂ©rĂ©. Il a ƓuvrĂ© pendant la guerre du PĂ©loponnĂšse et devient, aprĂšs la mort de PĂ©riclĂšs, la personnalitĂ© la plus en vogue Ă  AthĂšnes. Il s’oppose sans succĂšs au projet de l'expĂ©dition de Sicile, qui tourne au fiasco et dĂ©truit sa rĂ©putation
  • LachĂšs : LachĂšs, fils de MĂ©lanopos, est un autre gĂ©nĂ©ral athĂ©nien, un peu moins illustre que Nicias, dotĂ© par la plume de Platon d’un tempĂ©rament plus sanguin et nĂ©anmoins trĂšs sympathique. Il a notamment commandĂ©, en 427 av. J.-C., l’expĂ©dition que les AthĂ©niens ont envoyĂ© au secours des LĂ©ontins. En 424 av. J.-C., il participe Ă  la bataille de DĂ©lion et doit battre en retraite aux cĂŽtĂ©s de Socrate, dont il loue la grande vaillance. Il est l’instigateur de la trĂȘve d’un an en 423, puis meurt Ă  MantinĂ©e en 418 av. J.-C.
  • MĂ©lĂšsias : MĂ©lĂšsias ne joue qu’un rĂŽle marginal dans le dialogue, et sert surtout de pendant Ă  son ami Lysimaque. Lui aussi est le fils obscur de l’orateur Thucydide, et lui aussi a baptisĂ© son fils du nom de son grand-pĂšre.

Il est question d'un devin, Euthyphron, contemporain de Socrate, qui n’est que mentionnĂ© ; son nom est Ă©ponyme d'un dialogue platonicien ; il est question de lui dans le Cratyle[2] Ă©galement.

Sujet du dialogue

Le dialogue appartient Ă  la sĂ©rie dite des « Premiers Dialogues ou Dialogues de jeunesse ». Le dialogue, dont l’authenticitĂ© ne fait aucun doute, est censĂ© se dĂ©rouler pendant la guerre du PĂ©loponnĂšse, sans doute peu aprĂšs la bataille de DĂ©lion en 424 av. J.-C. Aristote, au Livre III de son Éthique Ă  Nicomaque, affirme que Socrate considĂšre le courage comme une science[3].

Le Lachùs traite de la nature du courage et, à l’exemple du Lysis et du Charmide, n’offre en apparence aucune conclusion satisfaisante au lecteur. Le courage est l’une des cinq vertus platoniciennes.

Le sujet de ce dialogue est dĂ©battu, Ă©tant donnĂ© que la question du courage n’intervient que vers la moitiĂ© de l’ouvrage. C’est Ă  partir de 190 d que le courage devient l’objet principal du dialogue. Un thĂšme qui est traitĂ© du dĂ©but Ă  la fin, c’est l’opposition ou la conciliation entre les actions (« erga », en grec ancien : áŒ”ÏÎłÎ±) et le courage et l’intention que l’on y met, et la parole (« logos », en grec ancien : Î»ÏŒÎłÎżÏ‚) relativement Ă  ce que l’on prĂ©tend savoir des qualitĂ©s de ses propres actes.

Lysimaque et MĂ©lĂšsias viennent d’assister, au gymnase, Ă  une sĂ©ance d’entraĂźnement donnĂ© par un maĂźtre d’armes, en compagnie de Nicias et de LachĂšs, deux gĂ©nĂ©raux trĂšs rĂ©putĂ©s. Socrate prend l’exemple du courage des professionnels, parce qu’un mĂ©tier demande l’expĂ©rience (des circonstances qui lui sont particuliĂšres) pour base[2]. Soucieux d’assurer une excellente formation Ă  leurs enfants, afin que leur gloire puisse un jour rayonner autant que celle de leurs illustres grands-pĂšres Aristide le Juste et Thucydide, les deux amis demandent aux gĂ©nĂ©raux leur avis sur l’utilitĂ© d’un tel entraĂźnement pour la jeunesse. Socrate, prĂ©sent sur les lieux, s’intĂ©resse Ă  la conversation et encourage les deux militaires Ă  rĂ©pondre[4]. Il engage un dĂ©bat sur le courage et son utilitĂ©. Pour une dĂ©finition du courage, Socrate va premiĂšrement s'inspirer du courage qui vient de l'expĂ©rience du combat en armes[5].

La philosophe Louise Rodrigue, en rassemblant tous les Ă©lĂ©ments non rĂ©futĂ©s du dialogue, propose cette dĂ©finition du courage : « vertu consistant dans l’affrontement d’un ennemi – au sens large du terme – qui est propre Ă  l’agent et qui le menace rĂ©ellement, action qu’il exĂ©cute avec fermetĂ©, c’est-Ă -dire en tenant ferme jusqu’à l’issue du combat, laquelle fermetĂ© ne repose pas sur un savoir technique, mais sur la confiance issue de la connaissance de sa bonne action, fermetĂ© qui lui permet par ailleurs de faire face au sentiment inspirĂ© par la connaissance du danger, la crainte, laquelle contribue nĂ©anmoins Ă  la vertu en confĂ©rant Ă  l’agent sa combativitĂ©[6]. »

Analyse du dialogue

La réponse positive de Nicias

L’utilitĂ© de l’entraĂźnement aux armes pour les jeunes garçons ne fait, selon Nicias, aucun doute, et pour de nombreuses raisons[7]. Il est toujours prĂ©fĂ©rable de s’adonner Ă  ce genre d’exercice plutĂŽt qu’aux autres occupations stĂ©riles tant prisĂ©es par les adolescents. Outre que ce loisir convient parfaitement Ă  un homme libre, il donne Ă  celui qui le pratique le goĂ»t d’autres sciences connexes, comme la tactique. Enfin, il va de soi que les jeunes gens Ă©duquĂ©s de la sorte montreront plus tard une bien plus grande vaillance au combat.

La réponse négative de LachÚs

LachĂšs, lorsque vient son tour d’exprimer un avis, se montre beaucoup plus rĂ©servĂ© que Nicias[8]. Certes, il est toujours plus souhaitable de connaĂźtre une science que de l’ignorer, mais en l’occurrence, il faut se demander s'il est question d’une vĂ©ritable science. Si tous ces maĂźtres d’armes avaient une telle utilitĂ©, alors les Spartiates, en grands connaisseurs de la guerre, se seraient intĂ©ressĂ©s Ă  eux depuis longtemps. Or il n’en est rien. LachĂšs rapporte ensuite une histoire burlesque oĂč l’un de ces maĂźtres d’armes s’est retrouvĂ© au cƓur d’une bataille rĂ©elle et s’est ridiculisĂ© par sa lĂąchetĂ©.

Socrate réoriente le débat sur la notion de courage

DĂ©routĂ©s par les conclusions contradictoires de ces deux personnes pourtant expertes en la matiĂšre, MĂ©lĂšsias et Lysimaque font appel Ă  l’arbitrage de Socrate, qui fait valoir qu’étant donnĂ© son manque de connaissances Ă  ce sujet, son jugement ne saurait faire emporter l’une ou l’autre des deux thĂšses. Il ne s’agit pas ici de dĂ©cider Ă  la majoritĂ© des suffrages, mais de trouver un maĂźtre compĂ©tent qui puisse tous les Ă©clairer. Personne ne pouvant ĂȘtre Ă©voquĂ©, Socrate propose une autre mĂ©thode : le souci de MĂ©lĂšsias et Lysimaque est de bien Ă©duquer leurs fils. Or, se demandant si l’objet de l’éducation n’est pas d’inculquer l’excellence, Socrate rĂ©oriente le dĂ©bat en mettant en avant la vĂ©ritable finalitĂ© de toute Ă©ducation : l’ñme. Pour dĂ©terminer si l’entraĂźnement aux armes peut ĂȘtre utile ou pas Ă  leur Ă©ducation, il convient donc avant tout de dĂ©finir ce qu’est l’excellence, ou plus particuliĂšrement la partie de la vertu Ă  laquelle se rapporte l’apprentissage des armes, Ă  savoir le courage. Insistant encore une fois sur leur expĂ©rience en la matiĂšre, Socrate demande aux deux gĂ©nĂ©raux de lui donner, chacun Ă  leur tour, leur dĂ©finition du courage.

C’est la disposition à repousser les ennemis tout en gardant son rang, et sans prendre la fuite

Pour LachĂšs, homme d’action, la rĂ©ponse semble aller de soi : Le courage, « c’est quand un homme est dĂ©terminĂ© Ă  faire tĂȘte Ă  l’ennemi en gardant son rang, sans prendre la fuite ». Avec diplomatie, Socrate montre au gĂ©nĂ©ral en quoi cette dĂ©finition est beaucoup trop Ă©troite. Rien que dans le domaine militaire, les cavaliers scythes sont par exemple rĂ©putĂ©s pour combattre l’ennemi en fuyant, puis en menant des contre-offensives. Selon le texte, HomĂšre dit en quelque endroit pour louer les chevaux d’ÉnĂ©e, « qu'ils savaient se porter de tous les cĂŽtĂ©s, habiles Ă  poursuivre et Ă  fuir »[9]. Ils n’en sont pas moins courageux pour autant. Mais surtout, la dĂ©finition donnĂ©e par LachĂšs ignore les nombreuses autres occasions, hors du champ de bataille, oĂč un homme peut montrer du courage : contre la maladie, contre la pauvretĂ©, contre les pĂ©rils de la politique, ou mĂȘme contre les plaisirs et les passions.

C’est une sorte de fermetĂ© d’ñme

Ayant compris oĂč Socrate voulait en venir, LachĂšs s’essaie Ă  une nouvelle dĂ©finition, de portĂ©e plus gĂ©nĂ©rale : « c’est une sorte de fermetĂ© [ou constance] d’ñme » (karteria, en grec ancien : ÎșÎ±ÏÏ„Î”ÏÎŻÎ±). Socrate se demande si l’on peut dire que c’est une trĂšs belle chose, ce que confirme LachĂšs : « C’est mĂȘme une des plus belles choses qui soient ». Or la fermetĂ© d’ñme peut naĂźtre tout aussi bien de l’intelligence que de l’ignorance ou la folie, et dans ce dernier cas c’est une chose fort laide. Socrate reprend ici une argumentation Ă©galement prĂ©sente dans le Protagoras : le courage, quand il prend son fondement dans la folie, n’est plus du courage mais de la tĂ©mĂ©ritĂ©. Un homme, pour ĂȘtre courageux, doit donc aussi faire preuve d’une certaine sagesse, ce qui prouve que le courage a bien des similitudes avec les autres parties de l’excellence. Le courage, puisqu’il est beau, ne peut s’entendre que dans les cas oĂč la fermetĂ© d’ñme est intelligente. D’un autre cĂŽtĂ©, on ne peut nier qu’un homme s’attelant Ă  une tĂąche dont il ignore tout est plus courageux que celui qui y excelle dĂ©jĂ , comme lors d’un combat Ă©questre oĂč l’un des cavaliers est expĂ©rimentĂ© et oĂč l’autre monte pour la premiĂšre fois sur un cheval. Finalement, Socrate se demande si le courage prend sa source dans l’intelligence ou dans l’ignorance. Cette dĂ©finition est trop inclusive et mĂšne Ă  des conclusions contradictoires.

C’est la science des choses qu’il faut craindre et des choses qu’il faut oser

Socrate, fait alors appel Ă  Nicias, qui jusque-lĂ  ne s’était pas impliquĂ© dans la conversation. Cela lui a donnĂ© le temps de prĂ©parer une rĂ©ponse, qu’il dit tenir de Socrate lui-mĂȘme lors d’une prĂ©cĂ©dente conversation : le courage est « la science (Ă©pistĂ©mĂš) des choses qu’il faut craindre et des choses qu’il faut oser ». C’est cette science qui distingue les hommes courageux des hommes tĂ©mĂ©raires, des enfants et des animaux, qui tous ne mĂ©prisent le danger que par ignorance. LachĂšs a du mal Ă  cacher son mĂ©pris pour une rĂ©ponse identifiant le courage Ă  une science, ce qu’il juge absurde. Et de s’insurger, se demandant si on peut dire des mĂ©decins, des agriculteurs ou des artisans, qui tous connaissent les risques de leurs mĂ©tiers, que ce sont des gens courageux, et s'il faut Ă©galement y inclure les devins, qui voient Ă  l’avance les mauvais prĂ©sages.

RĂ©ponse selon Nicias

Selon Nicias, les mĂ©decins n’ont pas entiĂšrement cette science des choses Ă  craindre ou Ă  oser, car ils se refusent par exemple Ă  dĂ©cider si la mort ne vaut parfois pas mieux pour certains patients, plutĂŽt que leur rĂ©tablissement. Quant aux devins, ils se contentent de rĂ©vĂ©ler ce qui arrivera, sans savoir s’il est prĂ©fĂ©rable de le souffrir ou non.

Conclusion de Socrate

Socrate oppose une objection : Nicias a dĂ©fini le courage comme la science des choses Ă  craindre. Or on ne peut que craindre des choses appartenant Ă  l’avenir, et non pas au passĂ© ou au prĂ©sent. La science, au contraire, est une notion absolue se rapportant aux choses de tous les temps. Il en rĂ©sulte que le courage, si c’est une science, est la science de tous les biens et de tous les maux, ce qui n’est autre chose que la dĂ©finition de la vertu en gĂ©nĂ©ral et non pas du courage en particulier. Dans ce cas, la dĂ©finition serait trop inclusive. Socrate en tire la conclusion que sa mĂ©thode a Ă©chouĂ©, et revient Ă  sa proposition initiale de trouver un maĂźtre compĂ©tent pour leur enseigner la vĂ©ritable nature du courage.

Portée philosophique

Les commentateurs du LachĂšs n’ont cessĂ© de se demander pourquoi Platon n’a pas confirmĂ© la dĂ©finition donnĂ©e par Nicias, a priori conforme Ă  la doctrine socratique : chacun Ă©tant bon dans les choses qu’il sait et mauvais dans les choses qu’il ne sait pas, le courage ne peut aller sans la science de ce qui est Ă  craindre. Cette idĂ©e est reprise par XĂ©nophon dans les MĂ©morables[10] et par Platon lui-mĂȘme dans le Protagoras[11] ainsi que dans le livre IV[12] de La RĂ©publique[13]. Cette interrogation est d’autant plus pertinente que les arguments utilisĂ©s par Socrate pour rĂ©futer la thĂ©orie de Nicias sont trop peu satisfaisants. Selon Alain Lempereur, « c'est parce que nous voulions savoir comment Ă©duquer les jeunes en arete que nous avons cherchĂ© Ă  dĂ©finir la vertu. Si nous nous sommes limitĂ©s au courage, c'est que l'on supposait qu'il serait plus facile de trouver une partie de la vertu plutĂŽt que la vertu tout entiĂšre. C'est une ironie frappante, qu'en cherchant une partie nous avons trouvĂ© le tout[13]. » MalgrĂ© l'aporie du dialogue, le LachĂšs est remarquable d’un point de vue formel et littĂ©raire, mĂȘlant avec succĂšs une intrigue attrayante, un style rafraĂźchissant et des protagonistes dotĂ©s de personnalitĂ©s fouillĂ©es.

Notes et références

  1. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne) (XI, 506)
  2. 190 b.
  3. Aristote, Ethique Ă  Nicomaque, III, 11, 1116b5
  4. 129.
  5. 190 d.
  6. Rodrigue 2009, p. 142-143.
  7. 182 a.
  8. 182 e.
  9. HomÚre, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], Chant VIII, 107.
  10. IV, 6, 10
  11. 350 a-c ; 360 d.
  12. 430 b.
  13. Alain Lempereur, L'argumentation, Mardaga, (lire en ligne), p. 24-25

Bibliographie

Éditions

  • (grc + fr) Platon (trad. Alfred Croiset), ƒuvres complĂštes : Hippias Majeur, Charmide, LachĂšs, Lysis, t. II, Paris, Les Belles Lettres, coll. « des UniversitĂ©s de France », , 159 p., p. 83 Ă  122.
  • Luc Brisson (dir.) (trad. Louis-AndrĂ© Dorion), LachĂšs : Platon, ƒuvres complĂštes, Éditions Flammarion, (1re Ă©d. 2006), 2204 p. (ISBN 978-2-251-60328-5)
  • LachĂšs commentĂ© et traduit par Louis-AndrĂ© Dorion, GF-Flammarion no 652, 1998 (ISBN 2-08-070652-7).
  • LachĂšs en grec et français (trad. Victor Cousin) 1822-1840 [lire en ligne]
  • Premiers dialogues, GF-Flammarion no 129, 1993 (ISBN 2-08-070129-0).
  • Platon : ƒuvres complĂštes, Tome 1, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade, 1940 (ISBN 2-07-010450-8).

Études

  • Jacqueline de Romilly, « RĂ©flexions sur le courage chez Thucydide et chez Platon », Revue des Études grecques, t. 93, nos 442-444,‎ , p. 307-323 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Louise Rodrigue, « La dĂ©finition du courage dans le LachĂšs et son illustration dans l'Apologie », Kentron, no 25,‎ , p. 127-144 (lire en ligne [PDF])
  • Louise Rodrigue, « Les sangliers et la laie de Krommyon : rapports du courage aristotĂ©licien avec le LachĂšs », Laval thĂ©ologique et philosophique, vol. 62, no 2,‎ , p. 285-300 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Alain, Platon, Champs-Flammarion, 2005 (ISBN 2-08-080134-1).
  • François ChĂątelet, Platon, Folio-Gallimard, 1990 (ISBN 2-07-032506-7).
  • Michel Foucault, Le courage de la vĂ©ritĂ©, Gallimard, Seuil, 2009
  • Jean-François Pradeau :
    • Les Mythes de Platon, GF-Flammarion, 2004 (ISBN 2-08-071185-7) ;
    • Le Vocabulaire de Platon, Ellipses Marketing, 1998 (ISBN 2-7298-5809-1).

Voir aussi

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