LachĂšs
Le LachĂšs (en grec ancien ÎÎŹÏηÏ) est un dialogue de Platon sur le courage. Les dialogues de jeunesse de Platon, qu'on appelle dialogues socratiques, tant ils sont imprĂ©gnĂ©s de la pensĂ©e de son maĂźtre, sont des dialogues qui cherchent Ă dĂ©finir certaines vertus morales (Charmide, Euthyphron et MĂ©non). AthĂ©nĂ©e reproche Ă Platon dâattaquer la rĂ©putation de MĂ©lĂ©sias, qui s'opposa aux vues politiques de PĂ©riclĂšs, et Lysimaque, fils d'Aristide : il dit qu'ils dĂ©shonoraient la vertu de leurs pĂšres[1].
La discussion rapportée par Platon dans le LachÚs voit Socrate aux prises avec le célÚbre général athénien LachÚs. Lors de cette discussion, les protagonistes tentent de définir le courage. LachÚs, pourtant bien placé pour savoir ce que désigne ce mot, propose plusieurs définitions successives qui, toutes, sont réfutées par les questions de Socrate et les distinctions conceptuelles qu'elles entraßnent. Le dialogue s'achÚve sur un échec : les interlocuteurs se quittent sans avoir réussi à apporter une définition satisfaisante.
Personnages
- Socrate ;
- Lysimaque d'AixonĂš : Lysimaque est connu parce qu'il est le fils de lâhomme dâĂtat Aristide le Juste. Il a baptisĂ© son propre fils du nom dâAristide, dans lâespoir que le jeune homme connaisse un aussi glorieux destin que son grand-pĂšre. Se prĂ©sentant dans le dialogue comme un vieil ami du dĂ©funt Sophronisque, le pĂšre de Socrate, il prie ce dernier de bien vouloir lâaider Ă perfectionner lâĂ©ducation de son fils
- Nicias : Nicias est un gĂ©nĂ©ral athĂ©nien dĂ©peint dans le dialogue comme un interlocuteur sage, cultivĂ© et modĂ©rĂ©. Il a ĆuvrĂ© pendant la guerre du PĂ©loponnĂšse et devient, aprĂšs la mort de PĂ©riclĂšs, la personnalitĂ© la plus en vogue Ă AthĂšnes. Il sâoppose sans succĂšs au projet de l'expĂ©dition de Sicile, qui tourne au fiasco et dĂ©truit sa rĂ©putation
- LachĂšs : LachĂšs, fils de MĂ©lanopos, est un autre gĂ©nĂ©ral athĂ©nien, un peu moins illustre que Nicias, dotĂ© par la plume de Platon dâun tempĂ©rament plus sanguin et nĂ©anmoins trĂšs sympathique. Il a notamment commandĂ©, en 427 av. J.-C., lâexpĂ©dition que les AthĂ©niens ont envoyĂ© au secours des LĂ©ontins. En 424 av. J.-C., il participe Ă la bataille de DĂ©lion et doit battre en retraite aux cĂŽtĂ©s de Socrate, dont il loue la grande vaillance. Il est lâinstigateur de la trĂȘve dâun an en 423, puis meurt Ă MantinĂ©e en 418 av. J.-C.
- MĂ©lĂšsias : MĂ©lĂšsias ne joue quâun rĂŽle marginal dans le dialogue, et sert surtout de pendant Ă son ami Lysimaque. Lui aussi est le fils obscur de lâorateur Thucydide, et lui aussi a baptisĂ© son fils du nom de son grand-pĂšre.
Il est question d'un devin, Euthyphron, contemporain de Socrate, qui nâest que mentionnĂ© ; son nom est Ă©ponyme d'un dialogue platonicien ; il est question de lui dans le Cratyle[2] Ă©galement.
Sujet du dialogue
Le dialogue appartient Ă la sĂ©rie dite des « Premiers Dialogues ou Dialogues de jeunesse ». Le dialogue, dont lâauthenticitĂ© ne fait aucun doute, est censĂ© se dĂ©rouler pendant la guerre du PĂ©loponnĂšse, sans doute peu aprĂšs la bataille de DĂ©lion en 424 av. J.-C. Aristote, au Livre III de son Ăthique Ă Nicomaque, affirme que Socrate considĂšre le courage comme une science[3].
Le LachĂšs traite de la nature du courage et, Ă lâexemple du Lysis et du Charmide, nâoffre en apparence aucune conclusion satisfaisante au lecteur. Le courage est lâune des cinq vertus platoniciennes.
Le sujet de ce dialogue est dĂ©battu, Ă©tant donnĂ© que la question du courage nâintervient que vers la moitiĂ© de lâouvrage. Câest Ă partir de 190 d que le courage devient lâobjet principal du dialogue. Un thĂšme qui est traitĂ© du dĂ©but Ă la fin, câest lâopposition ou la conciliation entre les actions (« erga », en grec ancien : áŒÏγα) et le courage et lâintention que lâon y met, et la parole (« logos », en grec ancien : λÏγοÏ) relativement Ă ce que lâon prĂ©tend savoir des qualitĂ©s de ses propres actes.
Lysimaque et MĂ©lĂšsias viennent dâassister, au gymnase, Ă une sĂ©ance dâentraĂźnement donnĂ© par un maĂźtre dâarmes, en compagnie de Nicias et de LachĂšs, deux gĂ©nĂ©raux trĂšs rĂ©putĂ©s. Socrate prend lâexemple du courage des professionnels, parce quâun mĂ©tier demande lâexpĂ©rience (des circonstances qui lui sont particuliĂšres) pour base[2]. Soucieux dâassurer une excellente formation Ă leurs enfants, afin que leur gloire puisse un jour rayonner autant que celle de leurs illustres grands-pĂšres Aristide le Juste et Thucydide, les deux amis demandent aux gĂ©nĂ©raux leur avis sur lâutilitĂ© dâun tel entraĂźnement pour la jeunesse. Socrate, prĂ©sent sur les lieux, sâintĂ©resse Ă la conversation et encourage les deux militaires Ă rĂ©pondre[4]. Il engage un dĂ©bat sur le courage et son utilitĂ©. Pour une dĂ©finition du courage, Socrate va premiĂšrement s'inspirer du courage qui vient de l'expĂ©rience du combat en armes[5].
La philosophe Louise Rodrigue, en rassemblant tous les Ă©lĂ©ments non rĂ©futĂ©s du dialogue, propose cette dĂ©finition du courage : « vertu consistant dans lâaffrontement dâun ennemi â au sens large du terme â qui est propre Ă lâagent et qui le menace rĂ©ellement, action quâil exĂ©cute avec fermetĂ©, câest-Ă -dire en tenant ferme jusquâĂ lâissue du combat, laquelle fermetĂ© ne repose pas sur un savoir technique, mais sur la confiance issue de la connaissance de sa bonne action, fermetĂ© qui lui permet par ailleurs de faire face au sentiment inspirĂ© par la connaissance du danger, la crainte, laquelle contribue nĂ©anmoins Ă la vertu en confĂ©rant Ă lâagent sa combativitĂ©[6]. »
Analyse du dialogue
La réponse positive de Nicias
LâutilitĂ© de lâentraĂźnement aux armes pour les jeunes garçons ne fait, selon Nicias, aucun doute, et pour de nombreuses raisons[7]. Il est toujours prĂ©fĂ©rable de sâadonner Ă ce genre dâexercice plutĂŽt quâaux autres occupations stĂ©riles tant prisĂ©es par les adolescents. Outre que ce loisir convient parfaitement Ă un homme libre, il donne Ă celui qui le pratique le goĂ»t dâautres sciences connexes, comme la tactique. Enfin, il va de soi que les jeunes gens Ă©duquĂ©s de la sorte montreront plus tard une bien plus grande vaillance au combat.
La réponse négative de LachÚs
LachĂšs, lorsque vient son tour dâexprimer un avis, se montre beaucoup plus rĂ©servĂ© que Nicias[8]. Certes, il est toujours plus souhaitable de connaĂźtre une science que de lâignorer, mais en lâoccurrence, il faut se demander s'il est question dâune vĂ©ritable science. Si tous ces maĂźtres dâarmes avaient une telle utilitĂ©, alors les Spartiates, en grands connaisseurs de la guerre, se seraient intĂ©ressĂ©s Ă eux depuis longtemps. Or il nâen est rien. LachĂšs rapporte ensuite une histoire burlesque oĂč lâun de ces maĂźtres dâarmes sâest retrouvĂ© au cĆur dâune bataille rĂ©elle et sâest ridiculisĂ© par sa lĂąchetĂ©.
Socrate réoriente le débat sur la notion de courage
DĂ©routĂ©s par les conclusions contradictoires de ces deux personnes pourtant expertes en la matiĂšre, MĂ©lĂšsias et Lysimaque font appel Ă lâarbitrage de Socrate, qui fait valoir quâĂ©tant donnĂ© son manque de connaissances Ă ce sujet, son jugement ne saurait faire emporter lâune ou lâautre des deux thĂšses. Il ne sâagit pas ici de dĂ©cider Ă la majoritĂ© des suffrages, mais de trouver un maĂźtre compĂ©tent qui puisse tous les Ă©clairer. Personne ne pouvant ĂȘtre Ă©voquĂ©, Socrate propose une autre mĂ©thode : le souci de MĂ©lĂšsias et Lysimaque est de bien Ă©duquer leurs fils. Or, se demandant si lâobjet de lâĂ©ducation nâest pas dâinculquer lâexcellence, Socrate rĂ©oriente le dĂ©bat en mettant en avant la vĂ©ritable finalitĂ© de toute Ă©ducation : lâĂąme. Pour dĂ©terminer si lâentraĂźnement aux armes peut ĂȘtre utile ou pas Ă leur Ă©ducation, il convient donc avant tout de dĂ©finir ce quâest lâexcellence, ou plus particuliĂšrement la partie de la vertu Ă laquelle se rapporte lâapprentissage des armes, Ă savoir le courage. Insistant encore une fois sur leur expĂ©rience en la matiĂšre, Socrate demande aux deux gĂ©nĂ©raux de lui donner, chacun Ă leur tour, leur dĂ©finition du courage.
Câest la disposition Ă repousser les ennemis tout en gardant son rang, et sans prendre la fuite
Pour LachĂšs, homme dâaction, la rĂ©ponse semble aller de soi : Le courage, « câest quand un homme est dĂ©terminĂ© Ă faire tĂȘte Ă lâennemi en gardant son rang, sans prendre la fuite ». Avec diplomatie, Socrate montre au gĂ©nĂ©ral en quoi cette dĂ©finition est beaucoup trop Ă©troite. Rien que dans le domaine militaire, les cavaliers scythes sont par exemple rĂ©putĂ©s pour combattre lâennemi en fuyant, puis en menant des contre-offensives. Selon le texte, HomĂšre dit en quelque endroit pour louer les chevaux dâĂnĂ©e, « qu'ils savaient se porter de tous les cĂŽtĂ©s, habiles Ă poursuivre et Ă fuir »[9]. Ils nâen sont pas moins courageux pour autant. Mais surtout, la dĂ©finition donnĂ©e par LachĂšs ignore les nombreuses autres occasions, hors du champ de bataille, oĂč un homme peut montrer du courage : contre la maladie, contre la pauvretĂ©, contre les pĂ©rils de la politique, ou mĂȘme contre les plaisirs et les passions.
Câest une sorte de fermetĂ© dâĂąme
Ayant compris oĂč Socrate voulait en venir, LachĂšs sâessaie Ă une nouvelle dĂ©finition, de portĂ©e plus gĂ©nĂ©rale : « câest une sorte de fermetĂ© [ou constance] dâĂąme » (karteria, en grec ancien : ÎșαÏÏΔÏία). Socrate se demande si lâon peut dire que câest une trĂšs belle chose, ce que confirme LachĂšs : « Câest mĂȘme une des plus belles choses qui soient ». Or la fermetĂ© dâĂąme peut naĂźtre tout aussi bien de lâintelligence que de lâignorance ou la folie, et dans ce dernier cas câest une chose fort laide. Socrate reprend ici une argumentation Ă©galement prĂ©sente dans le Protagoras : le courage, quand il prend son fondement dans la folie, nâest plus du courage mais de la tĂ©mĂ©ritĂ©. Un homme, pour ĂȘtre courageux, doit donc aussi faire preuve dâune certaine sagesse, ce qui prouve que le courage a bien des similitudes avec les autres parties de lâexcellence. Le courage, puisquâil est beau, ne peut sâentendre que dans les cas oĂč la fermetĂ© dâĂąme est intelligente. Dâun autre cĂŽtĂ©, on ne peut nier quâun homme sâattelant Ă une tĂąche dont il ignore tout est plus courageux que celui qui y excelle dĂ©jĂ , comme lors dâun combat Ă©questre oĂč lâun des cavaliers est expĂ©rimentĂ© et oĂč lâautre monte pour la premiĂšre fois sur un cheval. Finalement, Socrate se demande si le courage prend sa source dans lâintelligence ou dans lâignorance. Cette dĂ©finition est trop inclusive et mĂšne Ă des conclusions contradictoires.
Câest la science des choses quâil faut craindre et des choses quâil faut oser
Socrate, fait alors appel Ă Nicias, qui jusque-lĂ ne sâĂ©tait pas impliquĂ© dans la conversation. Cela lui a donnĂ© le temps de prĂ©parer une rĂ©ponse, quâil dit tenir de Socrate lui-mĂȘme lors dâune prĂ©cĂ©dente conversation : le courage est « la science (Ă©pistĂ©mĂš) des choses quâil faut craindre et des choses quâil faut oser ». Câest cette science qui distingue les hommes courageux des hommes tĂ©mĂ©raires, des enfants et des animaux, qui tous ne mĂ©prisent le danger que par ignorance. LachĂšs a du mal Ă cacher son mĂ©pris pour une rĂ©ponse identifiant le courage Ă une science, ce quâil juge absurde. Et de sâinsurger, se demandant si on peut dire des mĂ©decins, des agriculteurs ou des artisans, qui tous connaissent les risques de leurs mĂ©tiers, que ce sont des gens courageux, et s'il faut Ă©galement y inclure les devins, qui voient Ă lâavance les mauvais prĂ©sages.
- RĂ©ponse selon Nicias
Selon Nicias, les mĂ©decins nâont pas entiĂšrement cette science des choses Ă craindre ou Ă oser, car ils se refusent par exemple Ă dĂ©cider si la mort ne vaut parfois pas mieux pour certains patients, plutĂŽt que leur rĂ©tablissement. Quant aux devins, ils se contentent de rĂ©vĂ©ler ce qui arrivera, sans savoir sâil est prĂ©fĂ©rable de le souffrir ou non.
Conclusion de Socrate
Socrate oppose une objection : Nicias a dĂ©fini le courage comme la science des choses Ă craindre. Or on ne peut que craindre des choses appartenant Ă lâavenir, et non pas au passĂ© ou au prĂ©sent. La science, au contraire, est une notion absolue se rapportant aux choses de tous les temps. Il en rĂ©sulte que le courage, si câest une science, est la science de tous les biens et de tous les maux, ce qui nâest autre chose que la dĂ©finition de la vertu en gĂ©nĂ©ral et non pas du courage en particulier. Dans ce cas, la dĂ©finition serait trop inclusive. Socrate en tire la conclusion que sa mĂ©thode a Ă©chouĂ©, et revient Ă sa proposition initiale de trouver un maĂźtre compĂ©tent pour leur enseigner la vĂ©ritable nature du courage.
Portée philosophique
Les commentateurs du LachĂšs nâont cessĂ© de se demander pourquoi Platon nâa pas confirmĂ© la dĂ©finition donnĂ©e par Nicias, a priori conforme Ă la doctrine socratique : chacun Ă©tant bon dans les choses quâil sait et mauvais dans les choses quâil ne sait pas, le courage ne peut aller sans la science de ce qui est Ă craindre. Cette idĂ©e est reprise par XĂ©nophon dans les MĂ©morables[10] et par Platon lui-mĂȘme dans le Protagoras[11] ainsi que dans le livre IV[12] de La RĂ©publique[13]. Cette interrogation est dâautant plus pertinente que les arguments utilisĂ©s par Socrate pour rĂ©futer la thĂ©orie de Nicias sont trop peu satisfaisants. Selon Alain Lempereur, « c'est parce que nous voulions savoir comment Ă©duquer les jeunes en arete que nous avons cherchĂ© Ă dĂ©finir la vertu. Si nous nous sommes limitĂ©s au courage, c'est que l'on supposait qu'il serait plus facile de trouver une partie de la vertu plutĂŽt que la vertu tout entiĂšre. C'est une ironie frappante, qu'en cherchant une partie nous avons trouvĂ© le tout[13]. » MalgrĂ© l'aporie du dialogue, le LachĂšs est remarquable dâun point de vue formel et littĂ©raire, mĂȘlant avec succĂšs une intrigue attrayante, un style rafraĂźchissant et des protagonistes dotĂ©s de personnalitĂ©s fouillĂ©es.
Notes et références
- Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne) (XI, 506)
- 190 b.
- Aristote, Ethique Ă Nicomaque, III, 11, 1116b5
- 129.
- 190 d.
- Rodrigue 2009, p. 142-143.
- 182 a.
- 182 e.
- HomÚre, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], Chant VIII, 107.
- IV, 6, 10
- 350 a-c ; 360 d.
- 430 b.
- Alain Lempereur, L'argumentation, Mardaga, (lire en ligne), p. 24-25
Bibliographie
Ăditions
- (grc + fr) Platon (trad. Alfred Croiset), Ćuvres complĂštes : Hippias Majeur, Charmide, LachĂšs, Lysis, t. II, Paris, Les Belles Lettres, coll. « des UniversitĂ©s de France », , 159 p., p. 83 Ă 122.
- Luc Brisson (dir.) (trad. Louis-AndrĂ© Dorion), LachĂšs : Platon, Ćuvres complĂštes, Ăditions Flammarion, (1re Ă©d. 2006), 2204 p. (ISBN 978-2-251-60328-5)
- LachÚs commenté et traduit par Louis-André Dorion, GF-Flammarion no 652, 1998 (ISBN 2-08-070652-7).
- LachÚs en grec et français (trad. Victor Cousin) 1822-1840 [lire en ligne]
- Premiers dialogues, GF-Flammarion no 129, 1993 (ISBN 2-08-070129-0).
- Platon : Ćuvres complĂštes, Tome 1, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade, 1940 (ISBN 2-07-010450-8).
Ătudes
- Jacqueline de Romilly, « RĂ©flexions sur le courage chez Thucydide et chez Platon », Revue des Ătudes grecques, t. 93, nos 442-444,â , p. 307-323 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Louise Rodrigue, « La dĂ©finition du courage dans le LachĂšs et son illustration dans l'Apologie », Kentron, no 25,â , p. 127-144 (lire en ligne [PDF])
- Louise Rodrigue, « Les sangliers et la laie de Krommyon : rapports du courage aristotĂ©licien avec le LachĂšs », Laval thĂ©ologique et philosophique, vol. 62, no 2,â , p. 285-300 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Alain, Platon, Champs-Flammarion, 2005 (ISBN 2-08-080134-1).
- François Chùtelet, Platon, Folio-Gallimard, 1990 (ISBN 2-07-032506-7).
- Michel Foucault, Le courage de la vérité, Gallimard, Seuil, 2009
- Jean-François Pradeau :