Lac Pulicat
Le lac Pulicat (anglais : Pulicat Lake, tĂ©lougou : à°Șà±à°Čà°żà°à°Ÿà°à± à°žà°°à°žà±à°žà±, tamoul : àźȘàźŽàź”àŻàź±àŻàźàźŸàźàŻ àźàź°àźż) est un lac du sud de l'Inde, aux confins du Tamil Nadu et de lâAndhra Pradesh. C'est le deuxiĂšme lac ou lagune d'eau saumĂątre du pays.
Lac Pulicat | ||||
Borasses et camp de pĂȘcheurs sur une Ăźle-barriĂšre du Lac de Pulicat | ||||
Administration | ||||
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Pays | Inde | |||
Ătat | Tamil Nadu | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 13° 33âČ 57âł N, 80° 10âČ 29âł E | |||
Type | lagune | |||
Origine | transgression marine | |||
Superficie | 450 km2 |
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Longueur | 60 km | |||
Largeur | 17 km | |||
Altitude | 0 m | |||
Profondeur | 1 m |
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Hydrographie | ||||
Alimentation | moussons | |||
Ămissaire(s) | Golfe du Bengale | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Andhra Pradesh
GĂ©olocalisation sur la carte : Tamil Nadu
GĂ©olocalisation sur la carte : Inde
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Histoire
Au Ier siĂšcle, lâauteur anonyme du PĂ©riple de la mer ĂrythrĂ©e mentionne, parmi les trois ports de la cĂŽte orientale de lâInde, celui de Podouke (Pulicat)[1]. Au siĂšcle suivant, le gĂ©ographe PtolĂ©mĂ©e cite lui aussi le comptoir de Podouke[2].
Au XIIIe siĂšcle, des Arabes bannis de La Mecque pour avoir refusĂ© de payer tribut Ă un nouveau khalife, colonisĂšrent les abords de ce lac. On peut encore voir les vestiges des maisons en pierre des rues naguĂšre habitĂ©es par ces Arabes musulmans. Certaines familles de la ville prĂ©tendent, archives en arabe Ă lâappui, ĂȘtre les descendants de ces rĂ©fugiĂ©s[3] - [4].
La vague suivante de colons dont lâhistoire ait gardĂ© la trace est celle des Portugais : en 1515, ils Ă©difiĂšrent une Ă©glise consacrĂ©e Ă Nossa Senhora Dus Prazeres (Notre Dame des Plaisirs), aujourdâhui en ruines.
Les NĂ©erlandais sâĂ©tablirent au bord de cette lagune aprĂšs que leurs navires se furent Ă©chouĂ©s au droit du village de Karimanal, sur lâautre rive de lâembouchure du lac, et câest ainsi que le littoral prit le nom de Coromandel. Sous la colonisation hollandaise, le comptoir portait le nom de Pallaicatta[5]. Il subsiste de nombreux tĂ©moignages de cette Ă©poque (qui va de 1606 Ă 1690) ; le fort hollandais en ruines (1609), le temple, un cimetiĂšre avec ses 22 tombes (de 1631 Ă 1655), et un deuxiĂšme cimetiĂšre comprenant 76 tombes ou mausolĂ©es protĂ©gĂ© par lâArchaeological Survey of India (ASI). Depuis leur fort Geldria de Pulicat, les NĂ©erlandais trafiquaient avec la Compagnie britannique des Indes orientales et les autres nations de la rĂ©gion[3] - [4] - [6].
Les caractĂ©ristiques palynologiques de la lagune, menĂ©es Ă partir dâĂ©chantillons de sĂ©diments carottĂ©s[7], montrent que :
« La reconstitution de la vĂ©gĂ©tation Ă partir des lits de tourbe Ă 4,98 m au-dessus du niveau de la mer et Ă 1 m (au-dessus du niveau de la mer) dans l'ouest Ă Sullurpeta et Kasdredinilem, respectivement, reflĂšte la prĂ©sence dâun palĂ©olittoral. Le niveau de la mer a atteint un maximum Ă Sullurpeta, 18 km Ă l'ouest du littoral actuel, il y a 6650 ans, plus or moins 110 ans Avant le prĂ©sent. La radio-datation du lit de tourbe de Kasdreddinilem fournit un Ăąge de 4608 plus ou moins 122 ans BP, qui montre que la mangrove a ensuite rĂ©gressĂ© vers l'est. »
- Panorama de Pellacata vers 1602[8]
- Entrée du vieux CimetiÚre des Hollandais de Pulicat.
GĂ©ographie
Topographie
La lagune s'Ă©tend entre les parallĂšles de 13.33° et 13.66° de latitude Nord et les mĂ©ridiens de 80.23° Ă 80.25° de longitude Est, parallĂšlement Ă la cĂŽte ; ses extrĂ©mitĂ©s occidentale et orientale sont couvertes de plages de sable ; une partie assĂ©chĂ©e va jusqu'au parallĂšle de 14.0°Nord ; ainsi 84 % de la superficie de la lagune se trouve administrativement dans lâAndhra Pradesh, et 16 % dans lâĂtat du Tamil Nadu. La superficie du lac dĂ©pend de la marĂ©e : 450 km2 Ă marĂ©e haute et 250 km2 Ă marĂ©e basse. Sa longueur est d'environ 60 km et sa largeur varie entre 200 m et 17,5 km.
Le climat de la cÎte de la lagune est dominé par les moussons tropicales. La température de l'air varie entre 15 °C et 45 °C[9].
La grande Ăźle barriĂšre de Sriharikota sĂ©pare le lac du Golfe du Bengale. Le Centre dâĂtudes Spatiales Satish Dhawan, qui occupe l'extrĂ©mitĂ© nord de cette Ăźle[10], est le site du premier lancement de la premiĂšre mission lunaire Indienne rĂ©ussie, celle de Chandrayaan-1[11].
Les Ăźles-barriĂšre sableuses dâIrkam et de Venad, ainsi qu'un chapelet dâĂźles s'Ă©tirent du nord au sud, divisant la lagune en une zone est et une zone ouest. On classe les lagunes prĂ©sentant de grands atterrissements en boueuses ou sableuses, suivant leur morphologie[7] - [9].
Le village de pĂȘcheurs de Pulicat se trouve Ă la pointe sud du lac[9] - [12]. DugarÄjupatnam et Sullurpeta sont deux villes bĂąties autour de la lagune[13].
Hydrologie
Trois grandes riviĂšres alimentent la lagune : la riviĂšre Arani au sud, le Kalangi par le nord-ouest et le Swarnamukhi Ă l'extrĂ©mitĂ© nord, sans compter une multitude de cours d'eau mineurs. Le Canal Buckingham, un canal de navigation Ă l'ouest, fait partie de la lagune. L'Ă©change d'eau entre la lagune et le Golfe du Bengale se fait par une rigole au nord de Sriharikota, et un chenal de vidange d'environ 200 m de largeur Ă son dĂ©bouchĂ© sud, qui tous deux permettent dâĂ©quilibrer les niveaux Ă la saison des pluies[7] - [9] - [14] - [15].
Le lac se comporte comme un bassin-tampon : il dĂ©verse son trop-plein dans la mer en pĂ©riode de mousson et de cyclones. Le lac et son bassin sĂ©dimentaire ont Ă©tĂ© classĂ©s bassin inter-Ă©tats en vertu de lâInterstate River Water Disputes Act de 1956. La plus grande partie du lac, ainsi que son exutoire maritime, se trouve dans l'Andhra Pradesh.
La qualitĂ© des eaux du lac oscille selon un cycle saisonnier : Ă©tĂ©, prĂ©âmousson, mousson et postâmousson ; car les fluctuations de profondeur et de superficie du lac contribuent Ă remettre en suspension les sĂ©diments. La variation rĂ©sultante de salinitĂ© et de teneur en OD (oxygĂšne dissous) affecte la production halieutique, la dynamique du plancton, la biodiversitĂ© et les pĂȘcheries du lac.
Le taux de salinitĂ© va de zĂ©ro lors des moussons, jusqu'Ă 52,000 ppm (super-salinitĂ©) en saisons post et preâmousson. L'adaptation Ă une telle amplitude s'avĂšre difficile pour les espĂšces sessiles et sĂ©dentaires du lac. Toutefois, les espĂšces euryhalines persistent[10].
La faune benthique de cette lagune est rĂ©partie en trois zones : la zone sud, la premiĂšre, est principalement sableuse avec des traces de limon. La seconde zone au nord est boueuse. La derniĂšre zone, oĂč sable et limon se trouvent en quantitĂ©s Ă©gales, est couverte d'algues : c'est celle font la faune benthique est la plus riche[10].
La contamination en métaux lourds (magnésium, plomb, zinc, nickel, cadmium, aluminium et cuivre) ou en composés chimiques tels l'ammoniaque, les sulfates et les composés fluorés sont conformes aux limites de toxicité[16].
Faune et flore
La lagune offre une diversité biologique considérable, qui alimente une industrie halieutique soutenue et abrite une nombreuse population d'oiseaux.
Limnologie
La pĂȘche est la principale activitĂ© des villages occupant la pĂ©riphĂ©rie et les Ăźles du lac[9]. La diversitĂ© faunistique est considĂ©rable, surtout en espĂšces marines, mĂȘlant poissons d'eau saumĂątre et poissons d'eau douce. Les mulets et les poissons-chats sont les espĂšces d'eau saumĂątre les plus communes : elles ont permis aux pĂȘcheurs du lac de subsister. Le lac est une frayĂšre pour de nombreuses espĂšces[10]. Deux tiers des villages du lac se trouvent dans le Tamil Nadu, et Ă peu prĂšs autant dans l'Andhra Pradesh. La pĂȘche fait vivre 12 370 pĂȘcheurs : (6 000 dans lâAndhra Pradesh et 6 370 dans le Tamil Nadu[17].
On y rĂ©colte chaque annĂ©e environ 1 200 tonnes de poisson et de crustacĂ©s, dont 60 % de crevettes, et le reste principalement des mulets[9]. Les principales exportations sont la crevette blanche et la crevette tigrĂ©e, les mĂ©duses et les crabes verts[18]. On a recensĂ© jusqu'Ă 168 espĂšces de poissons[10] : les plus nombreuses sont les mullets: M. cunnesius, M. jerdoni, M. dussumieri, M. cephalus, M. bornensis et les poissons-ballons T. nigropunctatus, T. leopardus ; le barbeau dorsalineatus, le poisson-chat Macrones vittatus, les sardines Sardinella fimbriata et le poisson-lait. Les espĂšces les plus pĂȘchĂ©es sont les poissons Ă nageoire, les crabes verts, les coquillages et les crevettes. Les tortues vertes sont une espĂšce menacĂ©e : elles frĂ©quentent les plages de Sriharikota[9].
On extrait Ă©galement le sel[13].
L'avifaune
Ce lac peu profond est rĂ©putĂ© pour la variĂ©tĂ© de ses oiseaux aquatiques ; c'est une Ă©tape importante sur les routes migratoires et elle est la troisiĂšme plus grande zone humide de la cĂŽte orientale de l'Inde pour les migrateurs littoraux, particuliĂšrement au printemps et en automne. Compte tenu de la richesse de lâavifaune de la lagune, deux refuges d'oiseaux y ont Ă©tĂ© instituĂ©s, un dans chacun des Ă©tats : Andhra Pradesh et Tamil Nadu[15] - [19].
Le refuge d'oiseaux de l'Andhra Pradesh, institué en , est d'une superficie de 172 km2, en totalité sur le taluk de Tada du district de Nellore. La Division faune sauvage de l'état y a recensé 115 espÚces d'oiseaux[10]. Le refuge d'oiseaux du Tamil Nadu, institué au mois d', est d'une superficie de 60 km2. Il s'étend sur les taluks de Ponneri et de Gummidipundi dans le district de Thiruvallur.
Chaque annĂ©e, on dĂ©nombre prĂšs de 15 000 flamants roses sur le lac, avec des pĂ©licans, des martins-pĂȘcheurs, des hĂ©rons, des tantales, des spatules et des canards[3].
Les concentrations de flamants les plus Ă©levĂ©es se trouvent sur la zone rattachĂ©e Ă l'Andhra Pradesh, autour des Ăźles de Vendadu et dâIrukkam et Ă la pĂ©riphĂ©rie de la lagune oĂč il y a moins de 40 cm de fond. Ces fortes concentrations de flamants sont l'indice de fort taux d'algues, et de diversitĂ© piscicole et benthique[20]. Parmi les autres oiseaux aquatiques, on compte le pĂ©lican Ă bec tachetĂ©, sept espĂšces diffĂ©rentes de hĂ©rons et dâaigrettes, le tantale, des flamant roses, des canards, 20 espĂšces de limicoles, des mouettes, des sternes, le grĂšbe castagneux, le cormoran Ă cou brun, le cormoran de Vieillot, le bec-ouvert indien, lâibis Ă tĂȘte noire, la spatule blanche, le dendrocygne siffleur, le canard Ă bec tachetĂ©, le grand ĆdicnĂšme et d'autres ĆdicnĂšmes.
On y a contactĂ© plusieurs espĂšces de sauvagine en hibernation tels lâoie Ă tĂȘte barrĂ©e, la tadorne casarca, le canard siffleur, la sarcelle d'hiver, canard pilet, la sarcelle d'Ă©tĂ©, le canard souchet, le fuligule milouin, la mouette du Tibet, la mouette rieuse, la guifette moustac, la sterne hansel et la sterne caspienne.
Les oiseaux de proie viennent avec l'hiver ; ce sont ici les pygargues, les balbuzards, les busards et le faucon pĂšlerin[21] - [22].
La zone située en Andhra Pradesh offre un pont de vue privilégié sur l'avifaune : depuis Sullurpet (en prenant la Route nationale 5 (Inde)), tourner vers l'est par la SHAR vers le lac ; là , on peut voir des nuées d'oiseaux migrateurs et d'échassiers, particuliÚrement des flamants[10].
Végétation aquatique
La vĂ©gĂ©tation aquatique reconnue compte 59 espĂšces, dont huit dâalgues bleues, sept dâalgues vertes et deux dâalgues rouges. Autour des villages bordant la lagune, on trouve les vestiges dessĂ©chĂ©s d'une forĂȘt tropicale et des Ă©tendues d'arbustes littoraux . Dans les plaines de la pĂ©riphĂ©rie du lac, la prĂ©sence dâespĂšces invasives de phytoplancton : Prosopis juliflora, Spirulina major, Oscillatoria spp., Anabaena spp., Rhizosolenia castracanei, Eucampia cornuta et Climacodium frauenfeldianum a Ă©tĂ© signalĂ©e[10] - [9].
Menaces sur l'Ă©cosystĂšme
On a identifiĂ© plusieurs menaces dans la partie de lagune situĂ©e en Andhra Pradesh : la pollution par les eaux usĂ©es, les traces de pesticides, les effluents chimiques agricoles et industriels â apportĂ©s d'une part par l'Arani et le Kalangi, qui drainent l'eau des champs cultivĂ©s vers tout le bassin hydrographique, et d'autre part par les rejets domestiques, les effluents et dĂ©chets des usines agro-alimentaires ; les vidanges d'huile par les bateaux motorisĂ©s ; le relargage sur 4 780 ha du refuge des effluents d'une usine de dĂ©salinisation et d'un Ă©levage de crevettes sur plus de 400 ha dans la moitiĂ© est de la lagune dĂ©grade les eaux du refuge de Pulicat ; la subsistance de plus de 30 000 pĂȘcheurs et 20 000 paysans (pour lesquels la pĂȘche est une activitĂ© d'appoint hors-saison) a Ă©tĂ© affectĂ©e Ă©galement. Ces activitĂ©s ont Ă©galement de graves impacts sur le dĂ©veloppement de lâaquaculture[15].
Les deux principales menaces pesant sur la partie de lagune en Tamil Nadu sont lâenvasement et la pollution.
Lâenvasement et la refermeture pĂ©riodique du dĂ©bouchĂ© maritime du lac l'Ă©tĂ© (juinâjuillet Ă octânov), liĂ©s Ă la dynamique sĂ©dimentaire, nuisent au renouvellement de l'eau par la mer, ont envasĂ© le lac et rendu ses eaux turbides. On signale que la profondeur moyenne de la lagune : 1,5 m au dĂ©but du XXe siĂšcle, est Ă prĂ©sent de moins de 1 m. Parmi les plus graves consĂ©quences de cet envasement, il y a d'abord l'aggravation des inondations Ă la saison des pluies ; l'Ă©tĂ©, le lac n'est plus qu'un rĂ©servoir fermĂ© oĂč l'Ă©vaporation intense accroĂźt la concentration en sel, avec des consĂ©quences variables selon le dĂ©bit rĂ©tabli lorsquâarrivent les moussons du nord-est ; les fluctuations de la profondeur du lac perturbe sĂ©rieusement la flore, la faune et donc l'activitĂ© halieutique ; lâenvasement de l'embouchure ne permet pas le renouvellement de la population de certaines espĂšces de crevettes et de mulets[10] - [19].
La prĂ©sence d'un complexe pĂ©trochimique, d'une centrale thermique et le terminal pĂ©trolier dâEnnore aggravent le problĂšme[9], en menaçant d'inonder 14 Ăźles â villages du lac[16]; par suite du tsunami in 2004, le nombre de bateaux de pĂȘche a explosĂ©, entraĂźnant une baisse du Catch Per Unit Effort de 1 000 tonnes Ă 700 tonnes environ[16] ce qui a accru les tensions entre les pĂȘcheurs de haute mer et les pĂȘcheurs de la lagune.
Le tsunami de 2004 a frappĂ© durement les pĂȘcheries du lagon. Les survivants dĂ©pendaient jusqu'Ă la mi- des ravitaillements fĂ©dĂ©raux et dâautres agences[23] ; en revanche, un effet bĂ©nĂ©fique du tsunami a Ă©tĂ© l'Ă©largissement du dĂ©bouchĂ© maritime de la lagune[24].
Mesures de restauration et programmes sociaux
Un groupe d'experts a mis sur pied un projet intitulé Wildlife Action Plan for Conservation Measures on the Pulicat Lake Sanctuary, qui consiste à ouvrir un centre de recherches hydro-biologique et un centre d'interprétation, à permettre à des embarcations à fond plat de parcourir la lagune pour patrouiller et à plus long terme, à proposer des mesures de restauration du milieu.
Hormis ce plan d'action, une Organisation non-gouvernementale (ONG) appelĂ©e COPDANET s'efforce de promouvoir l'unitĂ© et la concorde entre les pĂȘcheurs, sur la base du systĂšme traditionnel du Paadu, considĂ©rĂ© comme seul pĂ©renne, afin de protĂ©ger les pĂȘcheurs de la lagune d'entreprises malhonnĂȘtes et des intĂ©rĂȘts purement financiers[17].
Parmi les ONG engagĂ©es dans les travaux de rĂ©habilitation post-tsunami sur la lagune, il y a le Centre for Research on New International Economic Order (CReNIEO), actif sur le site depuis 1984. Son objectif est l'amĂ©lioration des conditions de vie des plus basses couches sociales de la sociĂ©tĂ© indienne, des femmes, des pĂȘcheurs et des communautĂ©s tribales[23].
En s'appuyant sur un programme international dĂ©veloppĂ© au Sri Lanka, puisque les problĂšmes au Sri Lanka et sur ce lac indien sont les mĂȘmes, le CReNIEO a lancĂ© lâIntegrated Fisherfolk Development Project. Le Global Natural Fund (GNF) a appuyĂ© le projet du CReNIEO, favorables Ă l'Ă©conomie rurale en promouvant la connaissance de l'environnement, l'agriculture Ă©quitable, l'emploi, et frein contre la surpĂȘche[23] - [25].
Voir aussi
Notes et références
- O.K.Nambiar, « "AN ILLUSTRATED MARITIME HISTORY OF INDIAN OCEAN" HIGHLIGHTING THE MARITIME HISTORY OF THE EASTERN SEA BOARD » (version du 19 juin 2009 sur Internet Archive)
- (en) Peter Francis, Asia's Maritime Bead Trade : 300 B.C. to the Present, Honolulu, University of Hawaii Press, , 305 p. (ISBN 0-8248-2332-X, lire en ligne), p. 33
- « Pulicat »
- « Alternative Development Paradigm »
- Dr. Jayapaul Azariah, My Biography Paliacatte to Pulicat 1400 to 2007, Madras, CRENIEO, (lire en ligne), « 3. Pulicat Place Names Through History »
- Dr. Jayapaul Azariah, My Biography Paliacatte to Pulicat 1400 to 2007, Madras, CRENIEO, (lire en ligne), « 5. Dutch Trade Relations »
- « Holocene sea-level and climatic fluctuations: Pulicat lagoon â A case study » [PDF]
- Dr. Jayapaul Azariah, My Biography Paliacatte to Pulicat 1400 to 2007, Madras, CRENIEO, (lire en ligne), « 4. History of Dutch Fort in Maps, The Fort and It's Settlements - Pallaicatta », p. 68
- « Inventory of Wetlands » [PDF]
- P. J. Sandjiva Radj, « âMacrofauna of Pulicat Lake » [PDF], sur National Biodiversity Authority, Madras
- « Chandrayaan-1 Successfully Enters Lunar Orbit »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), sur ISRO, (consulté le )
- « Pulicat Lake »
- « Pulicat-Lake Pulicat Lake Lagoon »
- Dr. Jayapaul Azariah, « My Biography Palliacatta - The Pulicat 1400 to 2007 », sur www.globalnature.org
- « Pulicat lake: Ecologically Important Areas of Andhra Pradesh Coast »
- « At Pulicat lake, an ecological turnaround », The Hindu, Madras,â (lire en ligne)
- « Pulicat Lagoon Fishery Resources and Paadu System »
- P.J. Sandjiva Radj, « ... and a placid Pulicat experience », The Hindu,â (lire en ligne)
- « Pulicat Lake: Ecologically Important Areas of Tamil Nadu Coast »
- D'aprĂšs D.A. Ramesh et S. Ramachandran, « Factors influencing flamingo (Phoenicopterus roseus) distribution in Pulicat lagoon ecosystem, India », Wetlands Ecology and Management, vol. 13, no 1,â , p. 69-72
- « Bird Forum, Pulicat Lake (Andhra Pradesh) (2008) »
- « Pulicat Lake Bird Sanctuary », sur Tamil Nadu Forest Department (consulté le )
- « Post Tsunami Restoration of Mangroves, Education and Reestablishment of Livelihoods (EU Asia Pro-Eco II B Post Tsunami Project) »
- « Physics of the tsunami » [PDF], p. 33)
- « PULICAT - PROJECTS », sur CRENIEO,
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Pulicat Lake » (voir la liste des auteurs).