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La Neuville-Bosmont

La Neuville-Bosmont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

La Neuville-Bosmont
La Neuville-Bosmont
La place de l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Serre
Maire
Mandat
Bruno Lebeau
2020-2026
Code postal 02250
Code commune 02545
Démographie
Gentilé Neuvillois(es)
Population
municipale
187 hab. (2020 en diminution de 5,56 % par rapport à 2014)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 49″ nord, 3° 50′ 25″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 141 m
Superficie 9,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marle
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Neuville-Bosmont
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La Neuville-Bosmont
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La Neuville-Bosmont

    Géographie

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
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    Entrée du village
    Entrée du village
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    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Neuville-Bosmont est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).
    Plan du château-et de la ferme de Richemont en 1832.

    Toponymie

    Le nom du village est attesté pour la première fois en 1245 dans un cartulaire de l'abbaye de Thenailles sous l'appellation latine de Novovilla-de-Bomont. Le nom évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Vovavilla-de-Boumont, Novavilla-de-Boomont, Nuef-vile-de-Beomont en 1389, Neiville-de-Bomont, Neufville-de-Bomont, Neufville-de-Bosmont, Paroisse Notre-Dame-de-la-Neufville-Bosmont, Neufville-Beaumont, Neuville-Beaumont puis Neuville-Bômont sur la carte de Cassini ci-contre vers 1750 et enfin l'appellation actuelle La Neuville-Bosmont au XIXe siècle [8].
    Richemont était un fief et un château situé sur le territoire de la commune de La Neuville-Bosmont. Le nom est cité pour la première fois en 1270 : Ruichemont, Ruschemont, Ruissemont, Ecclesia Sancte Marie Magdelena de Roucemont.
    Le manoir seigneurial était au lieu-dit le Bas-Lieu.
    Richemont formait autrefois avec Certeau une paroisse sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine. Cette ferme a été unie à La Neuville-Bosmont par arrêté du 17 novembre 1791 [9].

    Carte de Cassini
    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Neuville-Bômont est une paroisse avec un château. Au nord-ouest, le hameau et le château de Richemont qui formaient alors avec Certeaux une commune indépendante sont représentés. Dans sa monographie écrite en 1888, M. Faucheur écrit Jusqu'à la Révolution, Richemont formait avec Certeaux (qui est complètement disparu en 1888) une commune indépendante avec un état-civil et une église qui fut brûlée au début du XVIIIe siècle puis reconstruite en 1757 bien qu'il n'y avait plus qu'une trentaine d'habitants dans le village[10].
    Une auberge ,aujourd'hui complètement disparue ,appelée Constantine existait encore avant la guerre 14 sur la route allant de Marle à Montcornet à l'angle de la route de Bosmont-sur-Serre.
    Avant la Révolution, l'abbé de l'abbaye de Thenailles, et le chapitre de Saint-Laurent de Rozoy-sur-Serre, sont les gros décimateurs de la paroisse de La Neuville-Bosmont[11].
    Première Guerre mondiale
    Le 29 août 1914, soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les Allemands après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, La Neuville-Bosmont restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'est aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug de l'ennemi: réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés.
    Ce n'est que le 7 novembre 1918 que le village sera libéré. Sur le monument aux morts sont écrits les noms des 14 soldats de la commune morts au Champ d'Honneur lors de la Grande Guerre[12] et des 13 victimes civiles décédées de faits de guerre[13].

    Dans l'immédiat d'après guerre, le , le conseil municipal de Langogne (Lozère) adopte la commune afin de l'aider à se reconstruire. Il s'engage à lui verser la somme de 250 francs par an pendant cinq ans et invite les cantons de Grandrieu, Villefort et Châteauneuf à se joindre à lui. Il décide également que le jour de la fête votive à Langogne une vente d'insignes sera effectuée et que la recette sera reversée à la Neuville-Bosmont[14].

    Politique et administration

    La mairie.
    Le monument aux morts.

    Découpage territorial

    La commune de Neuville-Bosmont est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1877 après 1879 Thiébaut[18]
    mars 1971 2014 Gilbert Dumoulin[19]
    2014 2017 Jules-Albert Gernez DVD Retraité agricole
    (Démission)
    décembre 2017 mai 2020 Jean-Jacques Detrez
    mai 2020 En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Bruno Lebeau

    Démographie

    Elevage de cerfs au bord de la route de Marle.
    .

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2020, la commune comptait 187 habitants[Note 3], en diminution de 5,56 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    262263285328315344385372375
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    352348371394407393402401374
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    384365333267286270323274269
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    283239190158169196186184194
    2017 2020 - - - - - - -
    187187-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château de la fondation Savart.

    Voir aussi

    • Liste des communes de l'Aisne
    • Le château Fondation Savart est le siège d'un Institut médico-professionnel et section autiste. Ce château, rebâti en 1736, n'est pas fortifié et présente l'aspect d'une vaste demeure à deux étages.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
    9. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
    10. « 13 T 316 - La Neuville-Bosmont - 1888 », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le ).
    11. Isidore-Philoximène Mien-Péon, Le Canton de Rozoy-sur-Serre : histoire, géographie, biographie, statistique, Saint-Quentin, Jules Moureau, , 519 p. (lire en ligne)
    12. « Cimetières & Monuments aux morts », sur Geneanet (consulté le ).
    13. « La Neuville-Bosmont - Monument », sur Geneanet (consulté le ).
    14. BOULET Lucie, Les réfugiés français et étrangers de la Première Guerre mondiale en milieu rural : l'exemple de la Lozère (1914-1922). 131 p. Mémoire de Master II en Histoire Contemporaine sous la direction de MM. Nicolas BEAUPRÉ et Stéphane LE BRAS : Université Clermont-Auvergne : 2018, p. 87.
    15. « communauté de communes du Pays de la Serre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    16. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Neuville-Bosmont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    17. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    18. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p222.
    19. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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