La Motte-Picquet (frégate)
La frégate La Motte-Picquet (D645) est une frégate de lutte anti-sous-marine de la classe Georges Leygues (type F70) de la Marine nationale lancée en 1985.
La Motte-Picquet | |
La frégate La Motte-Picquet qui a participé à la mission Héraclès, salue les derniers bâtiments du groupe aéronaval de retour à Toulon (1er juillet 2002). | |
Type | Frégate |
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Classe | Georges Leygues |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Lancement | 6 février 1985 |
Statut | Désarmé |
Équipage | |
Équipage | théorie : 22 officiers (dont 4 pilotes), 180 officiers mariniers, 40 quartiers-maîtres et matelots ; 222 début 2020[1]. |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 139 mètres |
Maître-bau | 15 mètres |
Tirant d'eau | 5,50 mètres |
Tirant d'air | 41,60 mètres |
Vitesse | 30 nœuds avec les turbines à gaz (TG) et 21 nœuds avec les diesels |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon de 100 mm Mle 68 2 canons de 20mm F2 2 mitrailleuses de 12,7mm 4 missiles MM40 Exocet 1 système Crotale EDIR 2 systèmes Simbad 2 TLT (10 torpilles L5 mod 4 ou MU90) |
Électronique | 1 centrale de navigation inertielle SIGMA 40 |
Aéronefs | 2 hélicoptères Lynx HAS.4 en hangar |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Brest |
Indicatif | D645 |
Historique et mission
Son indicatif visuel est D645. Elle est parrainée par la ville de Rennes. Elle est baptisée du nom du lieutenant général des armées navales Toussaint-Guillaume Picquet de La Motte, dit La Motte-Picquet (1720 - 1791).
En , dans le cadre de la crise du détroit d'Ormuz avec l'Iran, elle a été déployée au golfe Persique[2].
Le , le navire est en préparation opérationnelle à Brest[3]. Le , le Charles de Gaulle appareille et rejoint son groupe aéronaval dont fait partie le La Motte-Picquet. Celui-ci est également constitué de la frégate Chevalier Paul, de la frégate belge Léopold Ier, du destroyer britannique HMS Defender, du navire ravitailleur Marne et d'un sous-marin nucléaire d'attaque[4].
Sa dernière mission opérationnelle au cours de laquelle elle a évolué dans le Grand Nord et au sein du groupe aéronaval se termine dans la base navale de Brest en avril 2020. Elle commence en mai 2020 à être préparé en vue de son désarmement et à terme son démantèlement. La dernière cérémonie des couleurs, qui marquera officiellement le retrait du service actif du bâtiment, s'est déroulée le 13 octobre 2020[5].
Caractéristiques
Navigation
La frégate La Motte-Picquet est équipée de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem.
Armement
À son lancement, il est armé de 2 système de 4 missiles anti-navire MM40 Exocet (8 Exocet), d'un système anti-aérien Crotale EDIR avec 8 missiles sur rampes (26 Crotale), d' un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm Oerlikon Mk 10 Mod. 23, de deux mitrailleuses de 12,7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (10 torpilles). Il embarque deux hélicoptères Westland Lynx[6].
Distinction
- Le , à la suite de l'opération Arromanches 2 en Méditerranée orientale, la frégate reçoit la croix militaire belge[7].
Galerie
- Les frégates type F70 (ici La Motte-Picquet) sont équipées de sonar remorqué VDS (Variable Depth Sonar) type DUBV43 ou DUBV43C.
- Écusson de la frégate anti-sous-marine La Motte Picquet
- La frégate La Motte-Picquet à Cobh, Irlande, le
- La frégate La Motte-Picquet à Cobh, Irlande, le
Notes et références
- « Le groupe aéronaval (GAN) : combien de personnels? », sur Ouest-France (consulté le ).
- Un pétrolier américain ravitaille la frégate La Motte-Picquet, site de la Marine nationale, 11 janvier 2012
- Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale N°3023 du 23 novembre 2013 pages 4 et 5
- Laurent Lagneau, « Départ de Toulon du porte-avions Charles de Gaulle et de son escorte pour la Méditerranée orientale », opex360.com,‎ (lire en ligne)
- Vincent Groizeleau, « Actualité La frégate La Motte-Picquet préparée au désarmement » (consulté le ).
- GEORGES LEYGUES missile destroyers (1979 - 1990), navypedia.org.
- « 404 », sur colsbleus.fr (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)